English below. Notre conscience relie le présent d'aujourd'hui à celui de notre enfance… C'est le même instant qui s'étire de notre naissance à notre désincarnation. Méditant sur le Saint-Nom aujourd'hui, j'ai la même expérience qu'en 1975, quand je méditais sur le Saint-Nom. C'est normal, puisque le Saint-Nom ne change pas.
Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.
Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :
« ouvrir le lien dans un nouvel onglet »
English below
Saint-Nom éternel
1. En spiritualité, on parle d'être dans l'instant. On peut être dans l'instant en se concentrant fortement sur ce que l'on fait, par exemple, un restaurateur de meubles anciens, un chirurgien opérant à cœur ouvert, de la broderie, etc.
2. Avec la conscience du « Saint-Nom », l'instant présent, c'est plus que de la concentration. On ne peut pas substituer à la méditation sur le Saint-Nom, la pratique des mots croisés.
L'instant éternel
3. Quand on est concentré sur ce que l'on fait, les vrttis (voir le « yogasûtra »), les émotions ralentissent et l'on est plus calme, plus serein. On ressent même du bonheur, de la plénitude. C'est pour cette raison que certains s'adonnent au maquettisme, d'autres aux collections de timbres.
4. Dans la concentration sur une activité, on est dans l'instant de maintenant. Dans le Saint-Nom, c'est-à-dire dans la pratique de la technique, non seulement ça nous permet d'être concentré sur ce que l'on fait, d'être dans l'instant de maintenant, mais ça nous plonge aussi dans le même instant présent qu'il y a dix, vingt ou trente ans.
Harmonie fondamentale
5. En conscience du Saint-Nom ou Parole, Logos, « vertu-du-Tao », notre esprit touche à l'harmonie fondamentale. Dieu, en créant toutes choses, visibles et invisibles, a créé cette harmonie et cette harmonie ne change pas.
6. En conscience du Saint-Nom, on est dans dans un continuum qui n'a pas eu de commencement et qui n'aura pas de fin. Il y a dix mille ans, le Saint-Nom était le même qu'aujourd'hui et l'âme, celle de chaque être vivant, était également comme elle est aujourd'hui. Création de Dieu, elle ne change pas.
Les mœurs changent
7. C'est pour ça que les personnes disant que la spiritualité doit se mettre au goût du jour, les mœurs ayant changé, se trompent. Peut-être que ça peut s'appliquer aux religions, mais pas à la spiritualité authentique.
8. Qu'est-ce qu'une spiritualité authentique ? C'est une pratique (agya) visant à faire remonter l'harmonie fondamentale à la surface de la conscience et que ça change notre façon de vivre afin de favoriser cette conscience.
9. Les mœurs changent sans doute, certainement pas la nature humaine. Aujourd'hui, des personnes perdues dans la confusion d'un mental hors du contrôle de la raison ne savent plus ce qu'est un homme, une femme.
10. Ces mêmes personnes ne croient pas en l'existence de l'âme et ne savent plus ce que sont le bien et le mal. Ce n'est pas pour autant que la nature humaine se plie à leurs concepts.
Déjà vécu
11. Quand on a une remontée de conscience de l'instant éternel, on a une impression de déjà vécu, une bouffée de madeleine de Proust. Le parfum du foin coupé, en été, nous fait replonger aux temps où, enfant, nous marchions le long de chemins de campagne.
12. Notre conscience relie le présent d'aujourd'hui à celui de notre enfance… C'est le même instant qui s'étire de notre naissance à notre désincarnation.
13. Méditant sur le Saint-Nom aujourd'hui, j'ai la même expérience qu'en 1975, quand je méditais sur le Saint-Nom. C'est normal, puisque le Saint-Nom ne change pas. C'est ainsi, par sa pratique, que notre esprit ne quitte pas la conscience de la vérité, je veux dire de ce qui est « inchangeant ».
14. Le Saint-Nom est l'axe autour duquel tourne toutes choses créées, dont nous. Il est le centre d'un trou de ver qui mène à l'éternité, à satçitananda, à la Libération des chaînes du samsàra.
15. La conscience de l'instant par la concentration sur une activité n'est pas exactement la même que celle due à la méditation sur le Saint-Nom. Pour l'une, on reste en surface de l'instant, pour l'autre, on s'y plonge.
La Voie
16. La méthode pour approfondir sa conscience est ancienne. Des livres anciens, comme la Bhagavad-Gîtâ, les Upanishads, le Tao-Te-King, le yogasûtra, le Dhammapada, le Guru Granth Sahib (etc) en parlent, sans la révéler, cependant cette méthode a été découverte bien avant l'écriture.
17. On ne l'apprend pas dans les livres. Il faut rencontrer une personne qui la connaît et la lui demander. C'est la Révélation. Cette personne, celle qui peut vous enseigner la méthode, l'a aussi apprise d'un maître. Cette transmission remonte à loin.
18. Les livres que j'ai cités, en vérité, s'adressent aux observants, aux disciples qui connaissent déjà la méthode. Les maîtres du passé, comme « krishna », Lao-Tseu, Patanjali, Gautama, le buddha des sakyas, guru Nanak s'adressaient à leurs disciples. Ce ne sont pas leurs paroles qui vous enseigneront la méthode. Seul un maître vivant le peut.
La vie et l'âme
19. Un arbre, par exemple, n'est pas une chose, un objet ; c'est un être et cet être est plongé dans un continuum, l'harmonie fondamentale du Saint-Nom ou « vertu du Tao ».
20. Les roches, les champignons, les végétaux, les bactéries, les virus, les insectes, les crustacés, les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux, les mammifères sont tous vivants et plongés dans ce même continuum où nous sommes aussi.
21. C'est pour cette raison que les Ājīvika (mot sanskrit signifiant : « suiveurs du chemin de vie ») refusent de tuer quelques êtres que ce soit. Ils se trompent, en ce sens que le coton de leurs vêtements est fait d'êtres vivants et, plus encore, les êtres vivants dotés d'une âme, comme les animaux, ne peuvent pas être tués : on tue leurs corps, pas leurs âmes*.
* « 2:11 à 13. L'initié pratiquant la vraie voie ne pleure ni les vivants ni les morts. Après la mort, l’âme prend un nouveau corps, aussi naturellement qu’elle est passée de l’enfance à la jeunesse, puis à la vieillesse. Cette perspective ne trouble pas celui qui a conscience de sa véritable nature. » (Bhagavad-Gîtâ)
« 2:17 à 19. L'âme est éternelle et indestructible, seuls les corps matériels et le mental qu’elle utilise sont sujets à la destruction. Ignorant est celui qui croit que l'âme peut être tuée, l'initié pratiquant la vraie voie connaît sa nature. » (Bhagavad-Gîtâ)
« 2:20 à 22. L’âme n'est limitée ni par la naissance ni par la mort. Immortelle, elle n’aura pas de fin. Après la mort, elle revêt un corps nouveau, de même qu’on se défait de vêtements usés pour en revêtir de neufs. » (Bhagavad-Gîtâ)
« 2:23/24. Aucune arme ne peut tuer l’âme, ni le feu la brûler ; l’eau ne peut la mouiller, ni le vent la dessécher. Elle est indivisible, immuable et insoluble. » (Bhagavad-Gîtâ)
22. Ainsi, quand on tue un animal, pour se nourrir, par exemple, on ne tue pas son âme. Celle-ci se réincarne la plupart du temps en Homme, et son chemin vers la Libération s'en voit raccourci d'autant.
23. Renouer avec la conscience de ce continuum, de l'harmonie fondamentale, c'est renouer avec notre vrai « soi » et vivre en vérité.
Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Eternal Holy-Name
1. In spirituality, it is matter of being in the moment. One can be in the moment by focusing strongly on what one is doing, for example, a restorer of antique furniture, a surgeon operating with open heart, embroidery, etc.
2. With the awareness of the "Holy-Name", The present moment is more than concentration. You can't replace meditation on the Holy-Name with crossword puzzles.
The Eternal Moment
3. When we are focused on what we do, vrttis (see the "yogasûtra"), emotions slow down and we are calmer, more serene. You can even feel happiness, fullness. That’s why some people model, others stamp collections.
4. In the concentration on an activity, we are in the moment of now. In the Holy-Name, that is, in the practice of technique, not only does it allow us to be focused on what we are doing, to be in the moment of now, but it also plunges us into the same present moment as ten, twenty or thirty years ago.
Fundamental Harmony
5. In consciousness of the Holy-Name or Word, Logos, "virtue-of-the-Dao", our spirit touches on fundamental harmony. God, by creating all things, visible and invisible, created this harmony and this harmony does not change.
6. In consciousness of the Holy-Name, one is in a continuum that has had no beginning and will have no end. Ten thousand years ago, the Holy-Name was the same as today and the soul, that of every living being, was also as it is today. Creation of God, it does not change.
Manners Change
7. This is why people who say that spirituality must be brought up to date, the customs having changed, are mistaken. Maybe it can apply to religions, but not to authentic spirituality.
8. What is authentic spirituality? It is a practice (agya) to bring the fundamental harmony to the surface of consciousness and to change the way we live in order to promote this consciousness.
9. Manners undoubtedly change, certainly not human nature. Today, people lost in the confusion of a mind beyond the control of reason no longer know what a man, a woman is.
10. These same people do not believe in the existence of the soul and no longer know what is good and evil. However, human nature does not conform to their concepts.
Already Lived
11. When we have a rise of consciousness of the eternal moment, we have an impression of already lived, a puff of Proust’s madeleine. The scent of cut hay in summer takes us back to the days when, as a child, we walked along country roads.
12. Our consciousness connects today’s present with that of our childhood… It is the same moment that stretches from our birth to our disintcarnation.
13. Meditating on the Holy-Name today, I have the same experience as in 1975, when I meditated on the Holy-Name. This is normal, since the Holy-Name does not change. It is thus, by its practice, that our mind does not leave the consciousness of the truth, I mean of what is "unchanging".
14. The Holy-Name is the axis around which all created things, including us, revolve. It is the center of a wormhole that leads to eternity, to satçitananda, to the liberation of the chains of samsàra.
15. The awareness of the moment through concentration on an activity is not exactly the same as that due to meditation on the Holy Name. For one, we stay on the surface of the moment, for the other, we dive into it.
The Path
16. The method of deepening one’s consciousness is ancient. Ancient books, such as the Bhagavad-gītā, the Upanishads, the Dao-De-Jing, the yogasûtra, the Dhammapada, the Guru Granth Sahib (etc) speak of it, without revealing it, however, this method was discovered long before writing.
17. You don’t learn it from books. You have to meet someone who knows her and ask her. That’s the Revelation. This person, the one who can teach you the method, also learned it from a master. This transmission goes back a go back a long way.
18. The books I have quoted, in truth, are addressed to the observants, to the disciples who already know the method. The masters of the past, such as "krishna", Lao-Tzu, Patanjali, Gautama, the sakyas buddha, guru Nanak addressed their disciples. It is not their words that will teach you the method. Only a living master can.
The Life and the Soul
19. A tree, for example, is not a thing, an object; it is a being and this being is immersed in a continuum, the fundamental harmony of the Holy-Name or "virtue of the Dao".
20. Rocks, fungi, plants, bacteria, viruses, insects, crustaceans, fish, amphibians, reptiles, birds, mammals are all alive and immersed in the same continuum where we are also.
21. It is for this reason that the Ājīvika (Sanskrit word meaning «followers of the way of life») refuse to kill any beings. They are mistaken, in the sense that the cotton of their clothing is made of living beings and, even more, living beings with a soul, like animals, cannot be killed: their bodies are killed, not their souls*.
* “2:11 to 13. The true way doer weeps neither the living nor the dead. After death, the soul takes on a new body, as naturally as it passed from childhood to youth, and then to old age. This perspective does not trouble one who is aware of his true nature." (Bhagavad-Gita)
"2:17 to 19. The soul is eternal and indestructible, only the material bodies and the mind it uses are subject to destruction. Ignorant is the one who believes that the soul can be killed, the initiate practicing the true way knows its nature." (Bhagavad-Gita)
"2:20 to 22. The soul is limited neither by birth nor by death. Immortal, it will have no end. After death, she takes on a new body, just as worn clothes are discarded for new ones." (Bhagavad-Gita)
"2:23/24. No weapon can kill the soul, nor can fire burn it; water cannot wet it, nor can the wind dry it out. It is indivisible, unchangeable and insoluble." (Bhagavad-Gita)
22. So when you kill an animal, for food, for example, you don’t kill your soul. This one is reincarnated most of the time in Man, and its path towards the Liberation is shortened by all.
23. To reconnect with the awareness of this continuum, of fundamental harmony, is to reconnect with our true «self» and live in truth.
If you liked this text, don’t forget to share on the networks
This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com