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English below. Certains recherchent l'accomplissement en faisant de la musculation, d'autres en obtenant les diplômes les plus hauts, d'autres encore, en gagnant beaucoup d'argent, pour s'acheter les choses les plus chères et avoir du pouvoir. D'autres encore, cherchent à s'accomplir dans l'expression artistique, ou en faisant de la politique, toutes ces choses du monde.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, spiritualityméditation, meditate, service.
Le service ce n'est pas que bien faire dans le Saint-Nom, c'est aussi avoir une intention juste

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Le service*, le « non-agir » (wu wei, sewa), c'est faire les choses en pratiquant la « technique du Saint-Nom », ce qui n'est pas suffisant. Par exemple, si tu reçois des invités, et que tu fais la cuisine en méditant sur le Saint-Nom, sans l'intention de régaler tes invités, est-ce encore du service ?

 

* Une des trois pratiques et des quatre piliers de l'agya. Lao-Tseu disait : «  Wu Wei », guru Nanack, des sikhs, disait : « Sewa ». Pour la Bhagavad-Gîtâ, c'est aussi le service et : « le service de dévotion » et « abandonner le fruit de ses actes ». Les chrétiens disent travailler guidés par l'Esprit-Saint.

 

C'est l'intention qui compte

 

2. Faire plaisir à ses invités en se démenant à la cuisine, c'est bien, mais insuffisant. Si les invités ne se rendent pas compte de la somme de travail que ça vous a demandé, vous risquez d'être frustré. Vous devez avoir l'intention de faire plaisir, que ce simple fait vous satisfasse.

 

3. Quand tu fais les choses pour plaire à Dieu, c'est du service. Tu les fais « dans le Saint-Nom », pour plaire à Dieu, sans rien attendre. Cette expression : « Sans rien attendre », reviens à dire ce qui est dit dans la Bhagavad-Gîtâ : « l'abandon du fruit de ses actes ».

 

4. « Les éveillés appellent '' renoncement '' l'abandon du fruit de ses actes et ceux qui sont dans le renoncement, les érudits les nomment : ''sannyâsa''. » (La Bhagavad-Gîtâ 18.2 ou « Le chant de l'éveillé », 16.1)

 

5. « Certains préconisent l'abandon du fruit de ses actes, d'autres soutiennent les actes de sacrifices, d'austérité et de charité. » (La Bhagavad-Gîtâ, 18.3 ou « Le chant de l'éveillé », 16.2)

 

6. Quand tu fais ce que tu dois faire, au moment où tu dois le faire, comme ça doit être fait, c'est du service, mais c'est du service si c'est fait dans la pratique du Saint-Nom et/ou en conscience du Saint-Nom.

 

Parler de La Voie

 

7. Tout ça, c'est bien, pourtant insuffisant. La posture intérieure est importante. Pourquoi fais-tu ce que tu fais ? Quelle est ton intention ? Je vais vous donner l'exemple du service qui consiste à parler de La Voie à des personnes potentiellement intéressées…

 

8. Vous parlez bien, vous donnez de bons arguments et pourtant, vous n'êtes pas dans le service. Pourquoi ? Parce que vous pensez être capable de faire venir à La Voie ces personnes par la force de votre verbe. Où est l'abandon du fruit de vos actes ? Où est le détachement* ?

 

* Le détachement n'est pas l'indifférence. Le détachement est l'attachement au Saint-Nom, par la pratique de la technique : quand vous faites les choses en pratiquant la technique, vous êtes dans le détachement.

 

9. Pour être utile à Dieu, il est nécessaire de s'effacer, pour lui laisser la place. Comment mieux s'effacer qu'en pratiquant le Saint-Nom ? La plus grande ambition d'un dévot est d'être un canal et comment être un canal ? se vidant du faux-soi. Tu n'es pas là pour te mettre entre Dieu et la personne. La relation à Dieu est individuelle et personne ne peut en juger, ni te conseiller. Seul le satsang peut éclairer les esprits, à condition de s'effacer.

 

10. Le satsang ne passe pas principalement par tes mots : il passe par ta conscience du Saint-Nom qui fait vibrer, chez celui qui écoute, la même corde que celle qui vibre en toi. Les mots font diversion en donnant « à manger » des concepts à l'esprit de celui qui les écoute. Pendant ce temps, l'essentiel se fait par ailleurs.

 

11. Même quelqu'un qui réagit mal à La Voie peut très bien avoir reçu la graine. Cette graine peut rester dormir, dans l'esprit de la personne, longtemps, avant de germer et, quand elle germera, vous ne serez pas nécessairement là pour le voir. Il se peut aussi, que la graine germe dans une autre vie. Rencontrer un dévot, ce n'est jamais sans conséquences.

 

L'eau et l'assoiffé

 

12. La Voie n'a pas besoin de faire des émules. La Voie se passe parfaitement bien d'être suivie. Une source s'inquiète-t-elle que personne ne boive de son eau ? C'est à l'assoiffé de se pencher et de boire.

 

13. « ...et vous, n’avez-vous rien à me dire ? Pourquoi serait-ce la source qui devrait aller au-devant des pèlerins ? Le pèlerin oublie parfois qu’il a des jambes pour marcher. Il oublie que ce n’est pas la route qui défile sous lui, mais son esprit qui se projette vers l’horizon. Demandez, si votre intention est de recevoir. Lorsque la terre a soif, c’est elle qui doit appeler la pluie. » (L'évangile de Marie-Madeleine)

 

14. Je sais que le service, le « non-agir » est une notion difficile à comprendre. Avec la pratique, avec le temps passé à cette pratique, on comprend de mieux en mieux et l'on trouve le service facile.

 

15. Il y a un but à la vie, autre que de simplement vivre en attendant de mourir. Ce but est l'accomplissement. Maintenant, tout dépend de ce que l'on met dans ce mot : « accomplissement ».

 

16. Certains recherchent l'accomplissement en faisant de la musculation, d'autres en obtenant les diplômes les plus hauts, d'autres encore, en gagnant beaucoup d'argent, pour s'acheter les choses les plus chères et avoir du pouvoir. D'autres encore, cherchent à s'accomplir dans l'expression artistique, ou en faisant de la politique, toutes ces choses du monde.

 

17. Il existe une forme d'accomplissement spirituel qui ne se cantonne pas à ce monde ni à la durée de cette vie. Cet accomplissement se gagne par l'Observance de l'agya, la sadhana de La Voie.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Service and Accomplishment

 

1. The service* is the "inaction" (wu wei, sewa), it is doing things by practicing the "technique of the Holy-Name". We know that is not enough. For example, if you receive guests, and you cook while meditating on the Holy-Name, without the intention of regaling your guests, is this still service?

 

* One of the three practices and four pillars of agya. Lao-Tzu said “Wu Wei”, guru Nanack, Sikhs, said “Sewa”. For the Bhagavad-Gita it is also service and: "devotional service" and "giving up the fruit of one’s actions". Christians say they work guided by the Holy-Spirit.

 

It's the Thought That Counts

 

2. We must also intend to please them. Intention is not enough, there is the practice of technique, but the practice of technique is not enough, there must be an intention.


3. When you do things to please God, it is service. You do them “in the Holy-Name”, to please God, without expecting anything. This expression: "Without waiting for anything", comes back to saying what is said in the Bhagavad-Gita: "the abandonment of the fruit of his acts".


4. “The awakened call 'renunciation' the abandonment of the fruit of his acts, and those who are in renunciation, the scholars call them 'sannyasa'” (The Bhagavad-Gita 18.2).


5. “Some advocate the abandonment of the fruit of his acts, others support acts of sacrifice, austerity and charity” (Bhagavad-Gita 18.3).


6. When you do what you must do, when you must do it, as it must be done, it is service, but it is service if it is done in the practice of the Holy-Name (the technique) and/or in the consciousness of the Holy-Name (the inner smile).

 

Talk About The Path

 

7. All this is good, yet insufficient. The inner posture is important. Why do you do what you do? What is your intention? I’ll give you the example of the service of talking about The Path to potentially interested people.


8. You speak well, you give good arguments and yet you are not in the service. Why? Because you think you are capable of bringing these people to The Path by the power of your verb. Where is the abandonment of the fruit of your actions? Where is the detachment*?


* Detachment is not indifference. Detachment is attachment to the Holy-Name, through the practice of technique: when you do things by practicing technique, you are in detachment.


9. To be useful to God, it is necessary to erase oneself, to leave room for it. How better to erase oneself than by practicing the Holy-Name? The greatest ambition of a devotee is to be a channel and how to be a channel? emptying of the false self. You are not there to put yourself between God and the person. The relationship to God is individual and no one can judge or advise you. Only the satsang can enlighten the spirits, provided that they disappear.


10. Satsang does not pass mainly through your words: it passes through your consciousness of the Holy Name which makes vibrate, in those who listen, the same rope as that which vibrates in you. Words create distractions by giving concepts to the mind of the listener. Meanwhile, the essential is done.


11. Even someone who reacts badly to The Path may very well have received the seed. This seed can lie dormant in the person’s mind for a long time before it germinates and, when it germinates, you will not necessarily be there to see it. It may also be that the seed germinates in another life. Meeting a devotee is never without consequences.

 

Water And the Thirsty

 

12. The Path does not need to emulate. The Path goes perfectly well not to be followed. Does a spring worry that no one drinks its water? It is up to the thirsty to bend and drink.


13 ...and you, have you nothing to say to me? Why should it be the source that should go to the pilgrims? The pilgrim sometimes forgets that he has legs to walk. He forgets that it is not the road that passes under him, but his spirit that projects towards the horizon. Ask, if your intention is to receive. When the earth is thirsty, it is she who must call rain.” (The Gospel of Mary Magdalene)


14. I know that service or “inaction” is a difficult concept for a mind that is not used to it. With practice, with the time spent in this practice, we understand better and find the service easy.


15. There is a purpose to life, other than simply living while waiting to die. That purpose is accomplishment. Now it all depends on what you put in that word: “accomplishment”.


16. Some seek accomplishment by doing strength training, others by obtaining the highest degrees, still others, by earning a lot of money, to buy the most expensive things and have power. Still others seek to be fulfilled in artistic expression, or in politics, all these things of the world.


17. There is a form of spiritual fulfillment that is not confined to this world or to the lifespan. This accomplishment is won by the Observance of the agya, the sadhana of The Path.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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