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English below. Le but de La Voie c'est la « Réalisation », c'est-à-dire rendre réelle la présence de l'harmonie du Saint-Nom dans notre conscience, dans notre existence. Combien passez-vous de temps, chaque jour, à méditer ? Combien passez-vous de temps à faire, c'est-à-dire à être en activité ? En termes de durée, de temps, le service est plus important que la méditation.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur La Voie, la dévotion, l'amour, la spiritualité HansYoganand
La Voie a une sadhana, des techniques, mais elle est avant tout une histoire d'amour

 

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Quelqu'un m'a dit : « La lumière est au bout du tunnel », je lui ai répondu : « Donc, vous marchez dans les ténèbres ». Eh bien, oui ! Ceux qui disent cela reconnaissent implicitement, sans même s'en rendre compte, qu'ils sont dans les ténèbres.

 

2. Pourtant, cherchent-ils la lumière ? Non, puisqu'elle est au bout du tunnel. Ils attendent le bout du tunnel. C'est quoi, le bout du tunnel ? La fin de l'existence ? Du processus intérieur de maturation ?

 

La connaissance

 

3. Parce qu'ils voient, qu'ils ne sont pas aveugles, ils ne s'inquiètent pas des ténèbres, pourtant, ces ténèbres, la cécité qu'elles induisent, n'est pas celle des yeux de chair. Elle est la nescience ou ignorance, c'est-à-dire l'absence de la connaissance.

 

4. Ici, le mot « connaissance » parle de ce qu'en Inde, et en sanskrit, on désigne par le mot « Veda ». Le Veda dont-il s'agit n'est pas le nom du recueil de paroles spirituelles, mais la connaissance non apprise, non conceptuelle, la connaissance intime de la vérité.

 

5. Le mot sanskrit « Veda » signifie « connaissance » et « vision ». La plupart des exégètes pensent que le Veda est uniquement le « titre » d'un recueil védiste. Pourtant, ce mot existait avant le recueil et il ne le désignait pas.

 

6. Le « Veda » désigne ce que les bouddhistes nomment le Dharma, en parlant de l'enseignement du bouddha Gautama des Sakyas et de la pratique de cet enseignement, de la sadhana. Pour notre pratique, nous disons « La Voie », parce que dans les années 70, 80, un guru indien a eu un énorme retentissement en occident avec « la connaissance », qu'il révélait.

 

Histoire de guru

 

7. Comme tous les gurus indiens, ayant du succès, il a eu aussi beaucoup de détracteurs qui se sont moqués de « sa » connaissance, pensant qu'il s'agissait d'un nom fantaisiste de son invention. Aussi, comme La Voie a des origines communes avec la connaissance qu'il enseignait, nous n'avons pas pris le même nom, pour éviter que l'on nous prenne pour lui.

 

8. Ce guru était, sans doute l'est-il encore, un vrai guru, héritier d'une tradition ancienne et n'a jamais eu rien à se reprocher ou que la justice eût pu lui reprocher, tant sur le plan moral que financier. Pourtant, des aigris, anciens disciples souvent, ayant échoué dans leur pratique, aiment à brûler ce qu'ils ont adoré, comme pour se venger de leurs insuffisances.

 

9. En France, le mot guru signifie « escroc, manipulateur et obsédé sexuel ». Pourtant, si vous cherchez sur la toile le vrai sens du mot, et ce qu'est un vrai guru, vous verrez qu'il est un maître spirituel honorable. Encore faut-il qu'il soit un vrai guru.

 

10. Ce qui est dangereux, ce sont les faux gurus. Comment différencie-t-on un vrai guru d'un faux ? Jésus a dit : « Tu reconnaîtras un arbre à son fruit » (Matthieu 7:16). Le fruit d'un maître, c'est son enseignement.

 

11. Un autre maître ancien, qui enseignait la même voie, ou connaissance, avait donné le nom de « La Voie » à son enseignement. Parce qu'il était chinois, il l'avait nommé « Tao », ce qui signifie en chinois ancien : « La Voie ».

 

12. Pour autant, La Voie que j'enseigne n'est pas taoïste. Lao-Tseu ne l'était pas non plus, pas plus que Jésus n'était chrétien ou Gautama, des Sakyas, n'était bouddhiste.

 

Lumière et ténèbres

 

13. Donc, pour en revenir aux ténèbres de l'ignorance, de celles qui seraient dissipées par la lumière au bout du tunnel, elles sont la nescience de quoi ? De la connaissance du Saint-Nom, de la lumière intérieure.

 

14. Quand tu connais le Saint-Nom, sa lumière, tu n'es plus dans les ténèbres. Quand je dis « lumière », je parle d'une vraie lumière, qui brille en soi et que l'on peut voir, regarder en méditation, quand on connaît la technique idoine. Je ne parle pas d'une lumière métaphorique, comme celle qui brilla dans l'esprit d'Archimède, quand il découvrit la notion de « masse volumique ».

 

15. Cette vraie lumière, intérieure, est visible en méditation et la méditation a un ordre précis. Pourquoi a-t-elle un ordre précis ? Pourquoi méditer d'abord sur le Saint-Nom, avant de méditer sur la lumière ?

 

La méditation

 

16. Si vous voulez méditer sur la lumière, il est essentiel que ce soit la bonne personne, le bon « soi », qui médite sur la lumière ! Avec la méditation sur le Saint-Nom, et sur la musique, vous avez plus de chance d'arriver à la lumière avec une conscience plus « affûtée » et que ce soit vraiment vous qui regardez la lumière.

 

17. La méditation, sur La Voie, a quatre techniques différentes, comme celle du Saint-Nom, de la musique (ou sons, nada), de la lumière et du nectar.

 

18. Alors, certains me posent la question du temps de méditation sur le Saint-Nom, de pratique de la technique homonyme, avant de passer à la musique (ou sons, Nada). Vous savez, en méditation, il y a des phases, comme pratyahara, dharana, dhyana, samadhi.

 

19. Quand on fait du sport, pour perdre du poids, brûler des calories, il est dit que les calories commencent d'être brûlées seulement après trente ou quarante minutes d'exercices.

 

20. En méditation, c'est la même chose : l'identification au mental, le décrochage d'avec le faux-ego (que tout le monde prend pour l'ego), ne se fait pas rapidement. Il faut au moins trente minutes de méditation sur le Saint-Nom, de pratique de la technique, avant de commencer d'aller un peu profond dans la conscience.

 

21. Plus encore : il est bon d'arriver sur son spot de méditation, zafu, chaise, avec l'esprit déjà préparé. C'est le but du service et du satsang, du chant des bhajans (chants dévotionnels), des rituels ; comme Aarti. Après une journée de service, la lecture d'un satsang, une douche, le chant de twameva, il est bon de commencer la méditation.

 

La Grâce

 

22. L'Observance (ou obéissance) aux piliers de l'agya (sadhana) suffit à ce que la Grâce, son harmonie, dirige notre vie. Sans cette Grâce active (la Guidance), il est impossible de réaliser le propos de la vie.

 

23. Le but de La Voie c'est la « Réalisation », c'est-à-dire rendre réelle la présence de l'harmonie du Saint-Nom dans notre conscience, dans notre existence. Combien passez-vous de temps, chaque jour, à méditer ? Combien passez-vous de temps à faire, c'est-à-dire à être en activité ? En termes de durée, de temps, le service est plus important que la méditation.

 

24. La méditation profonde, assidue, longue et régulière donne à l'âme une expérience de l'amour et de la paix de Dieu, de son Saint-Nom, une compréhension profonde.

 

25. Je me souviens que, dans ma jeunesse, de retour des Indes, je méditais dix heures chaque jour ; quatre heures le soir (de 20 h à minuit), quatre heures le matin (de 5 h à 9 h) et deux heures entre midi et deux.

 

26. J'étais dans un état de conscience de la Grâce, dans ma vie, extraordinaire, un état de bonheur et d'insouciance incroyable ! Je me souviens même que je donnais régulièrement satsang à trois ânes, dans un pré voisin, qui, quand j'approchais, venaient vers moi, poser leurs têtes sur la clôture et m'écouter attentivement. C'était dans le Berry, où je vivais en communauté de potiers de « La Borne », près de Menetou-Salon.

 

27. Le reste de la journée, je le passais à couper des billes de chêne, pour préparer les fournées, qui se faisaient une fois par mois. C'était alors du service et quel service ! Rien à penser, juste à agir. Mais combien d'entre vous peuvent-ils en faire autant ? Vous êtes parent, ouvrier, employé, citadin. Vous avez des obligations, des responsabilités. C'est ainsi que vous ne pouvez pas méditer dix heures chaque jour.

 

Guidance spéciale

 

28. C'est pour vous que le service est le plus important. Si le service ne donne pas les mêmes expériences intérieures que la méditation profonde, dhyana et samadhi, il permet la Réalisation : c'est dans le service que vous pouvez rendre réelle la conscience de la Grâce dans votre vie.

 

29. L'assumation de ses devoirs est sacrée* et ceux qui assument leurs devoirs, avant tout, même avant leur réalisation spirituelle, bénéficient d'une Grâce toute spéciale, qu'un célibataire, mystique, entièrement dédié à la méditation ne connaîtra pas.

 

* « La conscience de la Grâce vient aux Hommes qui s’acquittent de leurs devoirs » (Bhagavad-Gîtâ, extrait de 3.15 et Le chant de l'éveillé, extrait de 2.4)

 

30. Il arrive que des disciples de peuvent pas pratiquer telle ou telle autre technique de méditation de La Voie. J'ai connu, en Inde, quand j'étais mahatma, un disciple qui avait le nez bouché, tout le temps et qui ne pouvait pas être débouché.

 

31. Ce disciple avait du mal à méditer, à pratiquer certaine technique. Il avait même du mal pour le service. Je lui ai dit de faire chaque geste du mieux qu'il le pouvait et le dédiant à Dieu et de pratiquer la musique (ou les sons, Nada), la lumière et le nectar, et que Dieu connaissait son problème, que sa Grâce lui était acquise, qu'il pouvait compenser par la pratique de rituels de dévotion, comme Aarti, par exemple, et le pranam.

 

32. Ce qui compte le plus, c'est la relation que l'on a avec le Seigneur et la dévotion. La spiritualité est plus une histoire d'amour que de techniques.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Love Story

 

1. Someone said to me, « There is light at the end of the tunnel » and I said, « So you walk in darkness. » Well, yes I am! Those who say that implicitly recognize, without even realizing, that they are in darkness.


2. Yet, do they seek the light? No, since she’s at the end of the tunnel. They’re waiting for the end of the tunnel. What’s the end of the tunnel? The end of life? Of the inner process of maturation?

 

Knowledge

 

3. Because they see, because they are not blind, they do not worry about darkness, yet this darkness, the blindness they induce, is not that of the eyes of the flesh. It is nescience or ignorance, that is, the absence of knowledge.

 

4. Here, the word “knowledge” refers to what in India, and in Sanskrit, the word “Veda” is used. The Veda in question is not the name of the collection of spiritual words, but the knowledge not learned, not conceptual, the intimate knowledge of the truth.

 

5. The Sanskrit word “Veda” means “knowledge” and “vision”. Most exegetes think that the Veda is only the «title» of this Vedic collection. However, this word existed before the collection and it did not designate it.

 

6. The "Veda" means what the Buddhists call the Dharma, speaking of the teaching of the Gautama Buddha of the Sakyas and the practice of this teaching, of sadhana. For our practice, we say “The Path”, because in the 1970s, 1980s, an Indian guru had a huge impact in the West with “knowledge”, which he revealed.

 

Guru Story


7. Like all successful Indian gurus, he also had many detractors who made fun of “his” knowledge, thinking it was a fanciful name for his invention. Also, as The Path has common origins with the knowledge he taught, we did not take the same name, to avoid being mistaken for him.

 

8. This guru was, without doubt, still a true guru, heir to an ancient tradition and never had anything to reproach himself or that justice could have reproached him, both morally and financially. Yet, bitter, old disciples often, having failed in their practice, love to burn what they worshipped, as if to avenge themselves for their inadequacies.

 

9. In France, the word guru means “swindler, manipulator and sexual obsession”. Yet if you look on the web for the true meaning of the word, and what a true guru is, you will see that he is an honorable spiritual master. He has to be a true guru.

 

10. What is dangerous are the false gurus. How do you tell a true guru from a false guru? Jesus said, “You will know a tree by its fruit” (Matthew 7:16). The fruit of a master is his teaching.


11. Another elder teacher, who taught the same way, or knowledge, had given his teaching the name “The Path”. Because he was Chinese, he named it «Dao», which in ancient Chinese means "The Path".

 

12. However, The Path, I teach is not Taoist. Lao-Tzu was not either, nor was Jesus a Christian or Gautama, a Sakya, a Buddhist.

 

Light And Darkness

 

13. So, going back to the darkness of ignorance, of those that would be dissipated by the light at the end of the tunnel, they are the nescience of what? Knowledge of the Holy-Name, inner light.

 

14. When you know the Holy-Name, its light, you are no longer in darkness. When I say “light”, I am talking about a real light, which shines in itself and which we can see, look at in meditation, when we know the right technique. I am not talking about a metaphorical light, like the one that shone in Archimedes' mind when he discovered the notion of “density”.

 

15. This true inner light is visible in meditation and meditation has a precise order. Why does she have a specific order? Why meditate first on the Holy-Name, before meditating on the light?

 

Meditation

 

16. If you want to meditate on the light, it is essential that the right person, the right “self”, meditate on the light! With meditation on the Holy-Name, and on music, you are more likely to arrive at the light with a more “sharpened” consciousness and that it is really you who look at the light.


17. Meditation on The Path has four different techniques, such as the Holy-Name, music (or sounds, nada), light and nectar.

 

18. So, some people ask me about the meditation time on the Holy-Name, the practice of the homonymous technique, before moving on to music (or sounds, Nada). You know, in meditation, there are phases, like pratyahara, dharana, dhyana, samadhi.

 

19. When you do sports, to lose weight, burn calories, it is said that calories start to burn only after thirty or forty minutes of exercise.

 

20. In meditation, it is the same thing: identification with the mind, disengaging from the false ego (which everyone takes for the ego), does not happen quickly. It takes at least thirty minutes of meditation on the Holy-Name, of practice of the technique, before starting to go a little deep into the consciousness.

 

21. Even more: it is good to arrive on your meditation spot, zafu, chair, with the mind already prepared. This is the purpose of service and satsang, the singing of bhajans (devotional chants), rituals; like Aarti. After a day of service, reading a satsang, a shower, singing twameva, it is good to start meditation.

 

The Grace

 

22. Observance (or obedience) to the agya angas (sadhana) is enough for Grace, its harmony, to direct our life. Without this active Grace (Guidance), it is impossible to realize the purpose of life.

 

23. The goal of The Path is "Realization", that is, to make real the presence of the harmony of the Holy-Name in our consciousness, in our existence. How much time do you spend each day meditating? How much time do you spend doing, that is, being active? In terms of duration, time, service is more important than meditation.

 

24. Deep, assiduous, long and regular meditation gives the soul an experience of the love and peace of God, of his Holy-Name, a deep understanding. I remember that in my youth, when I returned from India, I meditated ten hours every day; four in the evening (8 p.m. to midnight), four in the morning (5 a.m. to 9 a.m.) and two in the afternoon.

 

25. I was in a state of consciousness of Grace, in my life, extraordinary, a state of incredible happiness and carelessness! I even remember that I regularly gave satsang to three donkeys, in a neighboring meadow, who, when I approached, came towards me, put their heads on the fence and listen to me attentively. It was in the Berry, where I lived as a potter community of "La Borne", near Menetou-Salon.

 

26. The rest of the day, I spent it chopping oak logs, preparing the batches, which were done once a month. It was service then and what a service! Nothing to think about, just acting. But how many of you can do the same? You’re a parent, a worker, an employee, a city dweller. You have obligations, responsibilities. This is how you cannot meditate ten hours each day.

 

Special Guidance

 

27. Service is most important to you. If service does not give the same inner experiences as deep meditation, dhyana and samadhi, it allows Realization: it is in service that you can make the consciousness of Grace real in your life.


28. The assumption of his duties is sacred* and those who assume their duties, above all, even before their spiritual fulfilment, benefit from a very special Grace, which a single, mystical, entirely dedicated to meditation will not know.

 

* “The consciousness of Grace comes to Men who perform their duties” (Bhagavad-Gita, excerpt from 3.15)

 

29. It happens that disciples of can not practice this or that technique of meditation of The Path. In India, when I was a mahatma, I knew a disciple who had a blocked nose all the time and could not be released.


30. This disciple had difficulty meditating, practicing certain techniques. He even had trouble with the service. I told him to make every gesture as best he could and dedicate it to God and to practice the Music (or sounds, Nada), the light and the nectar and that God knew his problem and that His Grace was acquired for him, that he could compensate by the practice of devotional rituals, such as Aarti and pranam.

 

31. What matters most is the relationship you have with the Lord and devotion. Spirituality is more a love story than a technique.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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