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English below. Je me suis réveillé, comme on s'accroche à une bouée de sauvetage. La seule chose qui était en mon pouvoir, pour sortir de ce piège, c'était de me réveiller. Vous voyez où je veux en venir, avec mon histoire ? J'ai médité et retrouvé la conscience du Saint-Nom, la réalité. J'étais revenu dans le vrai monde.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur La Voie, la spiritualité, le rêve, l'incarnation et la vérité.
Dans ce rêve, cette usine, j'étais perdu et je me suis réveillé à la réalité

 

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Je fais des rêves très réalistes, pas des visions symboliques. Ils ont une certaine logique, comme un scénario. Ils n'ont pas de coupures. Ils se déroulent à la manière d'un plan séquence et semblent durer longtemps.

 

2. J'y suis enfermé, comme un rat dans le labyrinthe d'un chercheur. Je n'ai plus de libre-arbitre. Chaque fois que je veux aller quelque part et que ce n'est pas prévu dans le scenario, je rencontre un obstacle. Je suis dans une impasse et je dois rebrousser chemin.

 

3. Au bout d'un « moment », je ne cherche plus qu'à rompre cette fatalité, à prendre une direction au hasard et à poursuivre ma progression sans y être empêché. Mais, je tombe toujours sur une impasse. Le rêve, sans devenir un cauchemar, devient pénible et je n'ai bientôt qu'un objectif, en sortir. Alors, je me réveille, soulagé.

 

Souvenirs d'un rêve

 

4. Je me souviens, plus particulièrement, d'un rêve récent… J'étais dans une usine très grande, aux plafonds très hauts et dont on ne voyait pas les limites. C'était sombre et, de place en place, des ouvertures, dans la toiture, apportaient la lumière du jour, qui éclairait l'endroit par tâches.

 

5. Cette usine ressemblait à celles de la fin du dix-neuvième siècle, avec des toitures en pente, des charpentes métalliques et des emplacements, surélevés, vitrés par des baies à petits carreaux, qui devaient être des bureaux.

 

6. Les ateliers de cette usine étaient pleins de toutes sortes de machines, de palans, de convoyeurs. Il n'y avait pas d'ouvriers. Peut-être était-ce un dimanche. Ces ateliers donnaient sur d'autres ateliers, par de grandes portes ouvertes, et l'on pouvait ainsi aller d'atelier en ateliers, sans voir les limites de l'usine. C'était comme dans un animé japonais des studios Ghibli.

 

7. Les bureaux étaient éclairés. On voyait leur lumière à travers les portes vitrées et les baies. Il y avait des salles de pose, avec une table, des chaises, un réfrigérateur, des plaques de cuisson, des quais logistiques et des entrepôts, mais aucun ouvrier.

 

8. À un moment donné, je voulais quitter l'usine. Je n'y réussissais pas ! Je suis allé ici et là et puis ailleurs. J'ai monté des escaliers. Je suis passé par de longs couloirs. J'ai descendu d'autres escaliers, traversé des ateliers, sans arriver nulle part. En y repensant, ça me fait penser aux bandes dessinées de Fred : « Philémon ».

 

9. Je suis enfin dehors, sur un parking et il me reste à retrouver ma voiture. Mais, je ne la trouve pas. Le parking est enceint de hauts grillages. J'escalade et je passe par-dessus. Je me retrouve alors dans l'emprise d'une sorte de parc d'attraction, comme la vallée des peaux-rouges, avec de cow-boys, des Indiens et de vrais bisons, dans le parc, comme à Thoiry.

 

10. J’essaie de sortir de ce parc, pour rejoindre un bâtiment devant lequel sont garées des voitures. Je me dis que si j'y arrive, il doit y avoir une sortie, pour les voitures. Pour y arriver, il faut franchir de nombreux obstacles, bref !

 

La réalité

 

11. Je me suis réveillé, comme on s'accroche à une bouée. La seule chose qui était en mon pouvoir, pour sortir de ce piège, c'était de me réveiller. Vous voyez où je veux en venir, avec mon histoire ? J'ai médité et retrouvé la conscience du Saint-Nom. J'étais revenu dans la réalité

 

12. Philémon aussi, quand il est dans le monde du « A » de l'océan Atlantique, cherche à en sortir à tous prix et à retrouver sa réalité habituelle, son père, son âne, sa maison et sa campagne tout autour.

 

13. C'est comme ce mythe des aborigènes d'Australie, du temps du rêve. « Le temps du rêve désigne l’ère qui précède la création de la Terre, une période où tout n'était que spirituel et immatériel. Selon les aborigènes, le temps du rêve existe toujours et peut être atteint pour des besoins spirituels. » (Wikipédia).

 

Le but de la vie

 

14. Ce mythe me fait penser au Tao, avant la création. La vie incarné sur cette Terre, aurait comme but de nous permettre de revenir, en toute conscience, au Tao. Il est en même temps l'origine et le but, et mieux encore ! Il est aussi le chemin, le cheminement, la voie* qui y mène.

 

* tao : ce mot écrit avec un « t » minuscule désigne « La Voie », c'est-à-dire la pratique, la sadhana, le chemin qui mène au « Tao », avec un « T » majuscule. En ancien Chinois, du temps de Lao-Tseu et de Confucius, le mot tao signifie « Voie ».

 

15. « Le tao qui peut se dire, n'est pas le Tao, créateur du ciel et de la Terre. Le sans-nom reçu un nom quand les êtres furent créés. L'Homme qui maîtrise le désir voit l'essence éternelle dans la forme. L'Homme soumis au désir ne voit que formes éphémères. Dans le Tao, il y a le non manifesté et le manifesté. Les deux sont choses profondes, des portes sur l'infini. » (Tao-Te-King, 1:1)

 

16. Il n'y a qu'une vérité. Le fait qu'un peuple, les aborigènes, sans aucun contact avec d'autres peuples, aient la même mystique que les Chinois et les Indiens, prouve l'universalité de ce mythe et laisse à penser qu'il décrit la vérité universelle.

 

17. L'existence humaine, l'incarnation provisoire, éphémère, absurde souvent, est aussi une manière de grand rêve, et la réalité est ce qui n'est jamais né et ne mourra jamais, ce qui est stable et à l'origine de tout : le Tao ou le Royaume, en même temps que son roi.

 

18. Le but de l'incarnation est d'avoir conscience de la réalité éternelle pour y retourner en toute liberté et conscience. C'est le propos d'une spiritualité, comme La Voie.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Between Dream and Reality

 

1. I have very realistic dreams. These are not symbolic visions. They have a certain logic, like a scenario. They have no cuts. They unfold like a sequence plan and seem to last a long time.


2. I’m locked in there, like a rat in a researcher’s maze. I no longer have free will. Every time I want to go somewhere and it’s not in the scenario, I run into an obstacle. I’m at a dead end and I have to turn back.


3. After a “moment”, I’m only trying to break this fatality, to take a random direction and continue my progress without being prevented. But, I always fall on a dead end. The dream, without becoming a nightmare, becomes painful and I soon have only one goal, get out. So I wake up, relieved.

 

Memories of a Dream

 

4. In particular, I remember a recent dream… I was in a very large factory, with very high ceilings and no limits. It was dark and, from place to place, openings in the roof brought daylight, which illuminated the place by spots.


5. This factory resembled those of the late nineteenth century, with sloping roofs, metal frames and pitches, raised, glazed by small-paned windows, which were to be offices.


6. The shops in that factory were full of all kinds of machinery, hoists, conveyors. There were no workers. Maybe it was a Sunday. These workshops were open to other workshops, through large open doors and one could go from workshop to workshop, without seeing the limits of the factory. It was like a Japanese anime from Ghibli Studios.


7. The offices were lit. You could see their light through the glass doors and the windows. There were laying rooms, with a table, chairs, a refrigerator, hobs, logistics docks and warehouses, but no workers.


8. At one point, I wanted to leave the factory. I couldn’t! I went here and there and then elsewhere. I climbed stairs. I went through long corridors. I went down other stairs, went through workshops, and didn’t get anywhere. When I think about it, it reminds me of Fred’s french comics: "Philemon".


9. I am finally outside, in a parking lot and I still have to find my car. But I can’t find it. The parking lot is lined with high fences. I climb up and over. Then I find myself in the grip of a kind of amusement park, like the valley of red skins, with cowboys, Indians and real bison, in the park, like in Thoiry, in France.


10. I’m trying to get out of this park, to reach a building in front of which are parked cars. I think that if I can do it, there has to be an exit for the cars. To get there, you have to overcome many obstacles, in short!

 

The Reality

 

11. I woke up, as one clings to a buoy. The only thing in my power to get out of that trap was to wake up. You see what I’m getting at with my story? I meditated and found the consciousness of the Holy-Name. I was back in reality


12. Philemon also, when he is in the world of the "A" of the Atlantic Ocean, tries to get out of it at all costs and to find his usual reality, his father, his donkey, his house and his countryside all around.


13. It’s like that myth of the aborigines of Australia in the time of dreams. The dream time refers to the era before the creation of the Earth, a period when everything was only spiritual and immaterial. According to the aborigines, the time of the dream still exists and can be reached for spiritual needs.” (Wikipedia).

 

The Purpose of Life

 

14. This myth reminds me of the Dao, before the creation of beings and things. The life embodied on this Earth, would have as goal to allow us to return, in all conscience, to the Dao. He is at the same time the origin and the goal, and even better!  It is also The Path, the progress, the way* that leads to it.


* Dao: this word written with a lowercase “d” means “The path”, that is to say the practice, the sadhana, the path that leads to the “Dao”, with a capital “D”. In ancient Chinese, in the days of Lao-Tzu and Confucius, the word tao means "Path".


15. "The dao that can be said is not the Dao, creator of sky and earth. The nameless received a name when the beings were created. The Man who controls desire sees the eternal essence in the form. The Man subject to desire sees only ephemeral forms. In the Dao there is the unrevealed and the manifested. Both are deep things, doors to infinity." (Dao-De-Jing, 1:1)


16. There is only one truth. The fact that a people, the aborigines, without any contact with other peoples, have the same mysticism as the Chinese and the Indians, proves the universality of this myth and suggests that it describes the universal truth.


17. Human existence, the temporary, ephemeral, absurd incarnation often is also a way of great dream and reality is what is never born and never will die, what is stable and at the origin of everything: the Dao or the Kingdom, at the same time as its king.


18. The purpose of the incarnation is to be conscious of eternal reality and to return to it with complete freedom and conscience. It’s about spirituality, like The Path.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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