English below. Un soir, dans le Beaujolais, près de Fleurie, un orage venant, je me suis installé sur la rotondité sommitale d'un coteau herbu, habillé de vêtements imperméables, couché sur le dos. Je regardais le ciel. L'orage s'approchait, depuis le levant, en direction du couchant et tirait des flèches de lumière, suivies de coups de tonnerre.
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1. Un soir, dans le Beaujolais, près de Fleurie, un orage venant, je me suis installé sur la rotondité sommitale d'un coteau herbu, habillé de vêtements imperméables, couché sur le dos. Je regardais le ciel. L'orage s'approchait, depuis le levant, en direction du couchant et tirait des flèches de lumière, suivies de coups de tonnerre.
2. L'orage fut bientôt juste au-dessus de moi et je sentais presque le sol trembler, résonner comme la peau d'un tambour. Après un grand déploiement de force, il s'en alla, avec sa horde de nuages ventrus, lançant encore quelques éclairs et coups de tonnerre.
3. Ma concentration était grande. Les orages d'août, dans la vallée du Rhône, ont des arguments suffisants pour retenir ton attention ! J'étais « dans le Saint-Nom », c'est-à-dire conscient de la béatitude.
4. J'ai souvent vécu de tels moments d'attention dans ma vie, où les circonstances me renvoyaient au Saint-Nom sans même l'aide de la technique de méditation. C'est ainsi pour tout le monde, sauf que combien de personnes identifient cet état de plénitude à la conscience du Saint-Nom ?
5. Un photographe animalier*, caché dans un buisson, au bord d'un étang, immobile des heures et qui, alors que le jour commence à blanchir la brume de l'eau, voit venir boire une famille de sangliers, des chevreuils, ressent une émotion qui est plus qu'une émotion, un état de conscience, celui de la conscience de la béatitude, sauf qu'il ne le sait pas.
* Ou un chasseur de canards, en baie de Somme.
La méditation
6. C'est ça, la conscience de l'harmonie du Tout, la méditation ! Il n'est pas besoin d'un spectacle hypnotisant pour ça. La pratique des techniques devrait suffire, si les angas, et les autres piliers de l'agya, sont respectés. Cela dit, ça n'enlève rien à la beauté du spectacle de la Création.
7. Ce qu'il y a de commun à ces événements, comme le spectacle d'un orage, l'aube autour d'un étang en bordure d'un bois, un coucher de soleil sur les pins des landes de Gascogne, etc. Ce qu'il y a de commun à ces circonstances, c'est que l'on arrive à s'oublier en les contemplant.
8. Vous pourriez faire pareil, en contemplant la lumière intérieure, en écoutant le Saint-Nom, les sons (nada). Ainsi la méditation dévoilerait, pour vous, tous ses fruits et vos jours seraient plus beaux que mes nuits (sic).
9. Les techniques de méditation, aussi efficaces soient-elles, ne vous obligent pas à vous donner, à être captivé. Cette posture intérieure favorable dépend de vous, ou plutôt de la soif où vous êtes de la vérité intérieure.
La vanité
10. Un jour, tandis que je vivais depuis des années avec une femme, elle me quitta subitement, sans signe préalable de malaise et je me suis retrouvé seul, devant l'enveloppe kraft de son avocat demandant le divorce. J'en ai oublié le Saint-Nom, l'amour de Dieu pour me lamenter sur mon sort. J'étais malheureux comme la pierre.
11. Un jour, ou était-ce une nuit ? Je me suis remis à méditer et j'ai réalisé que, finalement, c'était ma vanité qui était blessée ; je n'acceptais pas que mon amour pour cette femme ne lui ait pas suffi. J'étais vexé que mon amour pour elle ne lui ait pas suffi.
12. Alors, j'ai fait mon deuil et trouvé quelques avantages à mon célibat. Beaucoup des peines que nous avons procèdent de la vanité, c'est-à-dire du « faux-ego ». Apprenez à ne plus tenir compte de ses « états d'âme » et votre vie sera plus simple. Ne faites pas comme j'ai fait alors, ne cessez pas de méditer parce que ça ne va pas. C'est au contraire dans les moments de plus grand trouble que nous devons méditer.
13. J'étais jeune, je voulais me venger de Dieu en lui faisant la tête, ce n'est pas la question, mais la pratique assidue est toujours le mieux. Ce n'est pas comme l'aspirine, que l'on prend quand on a une migraine, la vie spirituelle, c'est toute la vie. Remarquez, qu'il y a d'autres choses qui sont pour toute la vie ; par exemple, le fait de manger, de boire, de dormir.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
To Forget Oneself for Peace
1. One evening, in the "Beaujolais", near Fleurie (Village in France), a storm came, I settled on the top of a grassy hill, dressed in waterproof clothing, lying on my back. I looked at the sky. The storm was approaching, from the rising, in the direction of the sunset and was shooting arrows of light, followed by thunders.
2. The storm was soon just above me and I almost felt the ground shaking, echoing like the skin of a drum. After a great display of strength, he went away, with his horde of bulging clouds, still throwing some lightning and thunder.
3. My concentration was great. The August storms in the "Vallée du Rhône", have enough arguments to hold your attention! I was “in the Holy-Name”, that is, conscious of bliss.
4. I have often experienced such moments of attention in my life, when circumstances have referred me to the Holy-Name without even the help of the meditation technique. This is so for everyone, except that how many people identify this state of fullness to the consciousness of the Holy-Name?
5. A wildlife photographer*, hidden in a bush, on the edge of a pond, motionless for hours and who, as the day begins to whiten the mist of the water, sees a family of wild boars, deer, come to drink, feeling an emotion that is more than an emotion, a state of consciousness, that of the consciousness of bliss, except that he does not know it.
* Or a duck hunter in the "Baie de Somme" (North of France).
Meditation
6. This is the consciousness of the harmony of the Whole, meditation! There is no need for a hypnotising spectacle for this. The practice of techniques should suffice, if the angas, and the other pillars of the agya, are respected. That said, it does not take away from the beauty of the spectacle of Creation.
7. What is common to these events, such as the spectacle of a thunderstorm, the dawn around a pond on the edge of a wood, a sunset on the pines of "Les landes de Gascogne" (southwest of France), etc. What is common to these circumstances is that we manage to forget ourselves by contemplating them.
8. You could do the same, contemplating the inner light, listening to the Holy-Name, the sounds (nada). Thus meditation would reveal, for you, all its fruits and your days would be more beautiful than my nights (sic).
9. Meditation techniques, as effective as they are, do not force you to give, to be captivated. This favorable inner posture depends on you, or rather on your thirst for inner truth.
Vanity
10. One day, while I had been living with a woman for years, she left me suddenly, without any sign of discomfort and I found myself alone, in front of the kraft envelope of her lawyer asking for divorce. I forgot the Holy-Name, the love of God to lament my fate. I was as unhappy as a stone.
11. One day, or was it a night? I began to meditate again and realized that, in the end, it was my vanity that was hurt; I did not accept that my love for this woman was not enough. I was upset that my love for her wasn’t enough.
12. So I grieved and found some advantages to my celibacy. Many of the pains we have come from vanity, that is, from a false ego. Learn to ignore his "moods" and your life will be simpler. Don’t do as I did then, don’t stop meditating because it’s wrong. It is on the contrary in times of greater trouble that we must meditate.
13. I was young, I wanted to take revenge on God by making him face, that’s not the question, but diligent practice is always the best. It’s not like aspirin, which you take when you have a migraine, the spiritual life is all life. Note that there are other things that are for life; for example, eating, drinking, sleeping.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com