English below. La principale source d'angoisse chez l'être humain, c'est la conscience de son impermanence, la peur de la mort. Quand je vous parle d'impermanence, je veux parler aussi de l'impermanence de tout. L'Homme a besoin de certitudes, de stabilité et tout est éphémère, rien ne dure. Les jeunes ne le savent pas, c'est en vieillissant que l'Homme s'en rend compte.
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English below
1. La principale source d'angoisse chez l'être humain, c'est la conscience de son impermanence, la peur de la mort. Quand je vous parle d'impermanence, je veux parler aussi de l'impermanence de tout. L'Homme a besoin de certitudes, de stabilité et tout est éphémère, rien ne dure. Les jeunes ne le savent pas, c'est en vieillissant que l'Homme s'en rend compte.
2. J'ai voulu montrer des endroits où j'avais vécu, dans ma jeunesse, à quelqu'un. Ces endroits faisaient partie de mon histoire avec la conscience du Saint-Nom. Il s'agissait d'un village des Landes de Gascogne, d'une maison et d'un autre endroit, dans un autre village des Landes, d'une autre maison, au bord d'une rivière, au milieu de la pignada.
3. Dans le premier village, j'ai eu des difficultés à retrouver la maison ; une route avait disparu, une autre, que je ne connaissais pas, menait à la maison, mais par « en haut », au lieu de « par-en bas ». La seconde maison, au bord de la rivière, au milieu de la pignada, je ne l'ai pas trouvée, pas plus que la rivière. À la place, il y avait un lotissement de pavillons.
Souffrances
4. Tout est comme ça. Avez-vous visité un endroit où vous habitiez, enfant, devenu une zone urbaine de cités HLM, de zones commerciales et d'échangeurs autoroutiers ? Si oui, vous comprenez ce que je veux dire. Seules les personnes âgées connaissent bien cette impermanence des choses et des êtres. Dans nos souvenirs, ils sont bien vivaces, mais ils n'existent plus dans la « vraie vie ».
5. Cette conscience aigüe de l’impermanence, de la nôtre et de celle de toutes choses, est génératrice de peur, d'angoisse et de souffrances sourdes et chroniques qui nous pourrissent la vie, nos journées et nos nuits. Notre jeunesse, ses amours ne sont plus, nos parents sont décédés, on peut perdre son travail, sa maison, il n'y a plus de saisons, plus de respect, la santé se détériore et toutes ces sortes de choses.
6. Tant de personnes que j'ai rencontré et qui ont fait partie de ma vie sont morts. Je m'étais habitué à un monde aujourd'hui disparu et je devrais m'adapter à celui d'aujourd'hui, oui, mais « c'était mieux avant ! ». Je crois, à voir le monde d'aujourd'hui, que beaucoup peuvent croire que c'était vraiment mieux avant, nostalgie de boomer mis à part.
Le Saint-Nom
7. Il y a pourtant une chose qui ne change pas ; le Saint-Nom. Je rappelle, à ceux qui ne sont pas très au fait du lexique de La Voie, ce qu'est le Saint-Nom : ce mot désigne trois choses ; le principe divin qui donne vie à toutes choses et les garde en vie, ce que Lao-Tseu nommait : « La vertu du Tao » et qui est la Parole, dans l'évangile de Jean.
8. C'est aussi le feeling que l'on ressent au milieu de la poitrine, vers le haut (Thymus), comme un sourire intérieur, une caresse. Ce mot désigne aussi la technique de méditation qui permet d'être dans les dispositions pour en avoir conscience. Cette technique est révélée, en même temps que trois autres, durant la Révélation.
9. En vérité, le Saint-Nom ne change jamais ; il était bien avant l'Homme et les planètes de notre système solaire et il sera là toujours, même si le soleil disparaissait. Chaque fois que vous pratiquez la technique du même nom et que vous retrouvez le « sourire intérieur », vous constatez que le Saint-Nom n'a pas changé.
10. Quand j'avais dix-neuf ans, je méditais déjà sur le Saint-Nom, que l'on m'avait révélé, au sein d'un ashram en Inde. Quand j'avais trente ans, il était encore le même. À quarante ans, il n'avait pas changé et c'est ainsi encore aujourd'hui, où je frise les soixante-dix ans.
11. Alors ? Vaut-il mieux, selon vous, adosser notre vie à ce qui change tout le temps ou à ce qui ne change jamais ? Avec le recul, je puis vous assurer que c'est la deuxième option, la meilleure, croyez-moi !
12. La seule chose sûre, dans la vie, c'est le Saint-Nom, sa Grâce. J'ai eu la chance de le connaître très jeune, petit enfant, avant même de connaître son nom et la technique homonyme. J'étais orphelin, trimballé de nourrice en pension, en aérium et en foyers et je m'étais aperçu qu'il y avait quelque chose, en moi, qui restait pareil, quel que soit l'endroit où je vivais et quelles que soient les personnes qui s'occupaient de moi.
13. Je ne lui donnais pas le nom de Saint-Nom, de Parole, je croyais qu'il s'agissait du regard, sur moi, de mon ange gardien. Le jour où j'ai reçu la Révélation, en Inde, j'ai su que j'avais retrouvé mon « ange gardien » !
14. Depuis, il continue de m'accompagner et je suis toujours comme un enfant, sous le regard de son père. Voulez-vous connaître le Saint-Nom ? La technique de méditation qui permet de s'y abandonner pour se retrouver ?
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Impermanence
and Permanence
1. The main source of anxiety in the human being is the awareness of his impermanence, the fear of death. When I talk about impermanence, I also mean the impermanence of everything. Man needs certainty, stability and everything is ephemeral, nothing lasts. Young people do not know it, it is as he gets older that man realizes it.
2. I wanted to show someone where I had lived in my youth. These places were part of my history with Holy-Name consciousness. It was a village of the "Landes de Gascogne" (south-west of France), a house and another place, in another village of the "Landes", another house, on a river, in the middle of the "pignada" (maritime pine forest)
3. In the first village, I had trouble finding the house; one road had disappeared, another one, which I did not know, led to the house, but by "up", instead of "down". The second house, by the river, in the middle of the "pignada", I didn’t find it, nor the river. Instead, there was a subdivision of pavilions.
Suffering
4. Everything is like that. Did you visit a place where you lived as a child, which became an urban area of housing estates, commercial areas and motorway interchanges? If so, you understand what I mean. Only the elderly are familiar with this impermanence of things and beings. In our memories, they are very vivid, but they no longer exist in "real life".
5. This acute awareness of impermanence, of our own and that of all things, is a generator of fear, anguish and the deaf and chronic sufferings that rot our lives, our days and our nights. Our youth, our love lives are gone, our parents are gone, we can lose our jobs, our homes, there are no more seasons, no more respect, our health is deteriorating and all those kinds of things.
6. So many people I’ve met who have been a part of my life have died. I had become accustomed to a world now gone and I should adapt to today’s, yes, but "it was better before!". I think, seeing the world today, that many may think it was really better before, nostalgia to boomer aside.
The Holy-Name
7. Yet there is one thing that does not change; the Holy-Name. I remind those who are not very familiar with the lexicon of The Path what the Holy-Name is: this word designates three things; the divine principle that gives life to all things and keeps them alive, what Lao-Tzu called: "The virtue of the Dao" and which is the Word, in the gospel of John.
8. It is also the feeling that one feels in the middle of the chest, upward (Thymus), like an inner smile, a caress. This word also designates the technique of meditation which allows to be in the dispositions to be aware of it. This technique is revealed, along with three others, during Revelation.
9. In truth, the Holy-Name never changes; it was long before man and the planets of our solar system and it will always be there, even if the sun disappears. Every time you practice the technique of the same name and you find the "inner smile", you find that the Holy-Name has not changed.
10. When I was nineteen, I was already meditating on the Holy-Name, which had been revealed to me, in an ashram in India. When I was thirty, he was still the same. At the age of forty, he had not changed and that is still the case today, where I am close to seventy.
11. So? Do you think it’s better to back our lives to what changes all the time or to what never changes? In hindsight, I can assure you that this is the second option, the best, believe me!
12. The only sure thing in life is the Holy-Name, his Grace. I had the chance to know him very young, little child, even before I knew his name and the homonymous technique. I was an orphan, a nanny in boarding houses, in aerium and in homes, and I realized that there was something in me that remained the same, no matter where I lived or who cared for me.
13. I didn’t give him the name of Holy-Name, of Word, I thought it was the look on me, of my guardian angel. The day I received the Revelation, in India, I knew that I had found my “guardian angel”!
14. Since then he continues to accompany me and I am always like a child, under the gaze of his father. Do you want to know the Holy-Name? The meditation technique that allows you to abandon yourself to find yourself?
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com