English below. Le fait d'obéir battrait en brèche, selon certains, la notion de liberté. Ce mot, cette notion est devenue le Saint Graal. Pourtant, la liberté n'existe pas et elle n'a jamais existé. Qui peut dire : « Je suis libre » ? On a peut-être une certaine liberté de penser, relatif, car sommes-nous vraiment les maîtres de nos pensées ?
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1. Le mot « obéir » n'a rien à voir avec le sens qu'on lui donne aujourd'hui. Quand on cherche ses origines, on arrive au sanskrit, au Grec, au latin et l'on constate qu'il a été inventé pour dire « s'engager en connaissance de cause ». Il y a beaucoup de mots qui n'ont plus le sens qu'ils avaient à l'origine, comme « manichéen ».
2. Manichéen signifie aujourd'hui « sans nuances, brutal, aveugle, injuste ». À l'origine, le mot manichéen désignait la religion fondée par Mani (216-274 ou 277), en Perse, inspirée par la mystique du buddha et de Jésus. Il était un éveillé, au même titre que le buddha Gautama, et que Patanjali.
Les mots déformés
3. Le mot guru, désigne un enseignant spirituel. Il existe une école traditionnelle, en Inde, la gurukula, qui fixe les relations entre le maître (guru) et son ou ses élèves. Aujourd'hui, en occident, on a le mot gourou. Le mot guru se prononce « gourou », alors on s'est mis à l'écrire ainsi.
4. Ce mot, aujourd'hui, parle d'un manipulateur pervers, néfaste. Il est devenu impossible de faire comprendre qu'un guru n'est pas un pervers narcissique. Plus une erreur est répétée, par les journaux, les réseaux sociaux, les commentateurs et plus, elle devient la vérité et la vérité une erreur.
5. C'est pareil pour le mot « obéir ». Quand Don Camillo dit, par téléphone, à son supérieur, qui lui enjoint de revenir à Rome, « j'obéis », il ne s'humilie pas. Un prêtre, comme un moine, a fait vœu d'obéissance et quand il obéit, il respecte ses vœux, simplement. Il ne se sent pas humilié, ou alors en pensant humilité. L'humilité est un des éléments clés de la spiritualité authentique, avec la simplicité, le détachement, la soif et la constance.
6. L'obéissance battrait en brèche la liberté. Ce mot, cette notion sont devenus le Saint Graal. Pourtant, la liberté n'existe pas et elle n'a jamais existé. Qui peut dire : « Je suis libre » ? On a peut-être une certaine liberté de penser, relative, car sommes-nous vraiment les maîtres de nos pensées ?
7. Nous pouvons être plus ou moins autonomes, mais libres ? Un parent est-il libre ? Oui, un mauvais parent, mais un bon ? Un salarié est-il libre ? Un automobiliste est-il libre ? Un citoyen est-il libre ?
La liberté
8. C'est comme « Liberté, égalité, fraternité ». Nous avons vu ce qu'il en était de la liberté, mais l'égalité ? Ici, il s'agit de l'égalité devant la loi, théoriquement. On ne dit pas que tous les Hommes doivent avoir le même revenu, qu'il n'y aura plus de riches et de pauvres. Pour ce qui est de la fraternité… Quand on voit certaines familles.
9. Pour la liberté, qui fait défiler tant de personnes dans la rue, c'est une illusion : personne n'est libre, ni le roi, ni les parents, ni les riches. Les seules personnes libres sont celles qui maîtrisent (samyama) leurs pensées, leurs émotions, leurs pulsions et leurs désirs.
10. La seule liberté réaliste est celle vis-à-vis de soi-même. C'est un des propos de la spiritualité authentique : maîtriser son mental et agir en mettant la raison en avant (Sattva). Maintenir ses pulsions, ses désirs (rajas) sous la domination de la raison.
11. Les seules personnes libres sont celles dont les passions, les pulsions, les désirs et les pensées sont tenus en laisse par la raison.
12. Certains proclament qu'ils ont « leur liberté de penser », oui, ils ont la liberté de penser. Cependant, il y a une liberté qu'ils n'ont pas : la liberté de ne pas penser. Souvent, les pensées sont autonomes, ce n'est pas nous qui pensons, mais le cerveau, en roue libre. Doit-on toujours écouter nos pensées et tenir compte de tout ce qu'elles nous disent ?
13. Quand les pensées, les émotions sont trop nombreuses, on est dans la confusion, on ne sait plus ni quoi ni qu'est-ce. C'est ainsi que l'on ne sait plus ce qu'est un homme, une femme, ce qui est bien et ce qui est mal.
14. Toutes ces choses sont laissées à la liberté de penser. Pas de dire : on a le droit de penser, mais on ne peut pas tout dire. Par exemple, on ne peut pas dire que l'on n'aime pas les homosexuels. On ne peut pas dire que l'on n'aime pas les noirs ou les Arabes.
15. Ce n'est pas bien, de ne pas aimer les noirs, les Arabes et les homosexuels, c'est raciste et le racisme, c'est mal. On n'est pas libre d'être raciste. On est libre d'être ce que l'on nous dit d'être. La morale ne se fait plus au catéchisme, mais sur les médias et les réseaux sociaux.
16. Ne pas aimer l'homosexualité et frapper une personne parce qu'elle est homosexuelle, ce n'est pas pareil, non ? La même chose pour les noirs et les Arabes. Dire : « L'islamisme est dangereux » est-ce la même chose que de dire : « Tous les musulmans sont des terroristes » ? Mais, est-ce que de frapper un homme hétérosexuel (cisgenre) blanc, c'est bien ? Frapper c'est mal en général, sauf si c'est pour se défendre ou pour défendre une personne vulnérable. (voir les angas)
17. La confusion règne sur nos pays et sur nous-mêmes parce que l'on veut être libre, mais que l'on ignore ce qu'est la vraie liberté, celle que l'on a vis-à-vis de soi-même.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Real freedom
1. The word “obey” has nothing to do with what it means today. When we look for its origins, we come to Sanskrit, Greek and Latin (for the french), and we see that it was invented to say “do so knowingly”. There are many words that no longer have the meaning they used to have, such as “manichean”.
2. Manichean today means "without nuances, brutal, blind, unjust". Originally, the Manichean word meant the religion founded by Mani (216-274 or 277), in Persia, inspired by the mysticism of the Buddha and Jesus. He was an awakened, like the Gautama Buddha, and like Patanjali.
The Distorted Words
3. The word guru means a spiritual teacher. There is a traditional school in India, the gurukula, which determines the relationship between the master (guru) and his or her students. Today, in the West, we have the word guru. The word guru is pronounced “gourou”, so we started to write it that way (In french).
4. This word, today, speaks of a perverse, harmful manipulator. It has become impossible to make it clear that a guru is not a narcissistic pervert. The more a mistake is repeated, by newspapers, social networks, commentators and more, it becomes truth and truth a mistake.
5. It’s the same with the word “obey”. When Don Camillo* said, by telephone, to his superior, who told him to return to Rome, “I obey”, he did not humble himself. A priest, like a monk, made a vow of obedience and when he obeys, he simply keeps his vows. He doesn’t feel humiliated or humbled. Humility is one of the key elements of authentic spirituality, with simplicity, detachment, thirst and constancy.
* Character of a novel by Giovannino Guareschi, adapted into films
6. Obeying would break down the notion of freedom. This word, this notion has become the Holy Grail. Yet freedom does not exist and it never did. Who can say, "I am free"? We may have some freedom to think, relative, because are we really the masters of our thoughts?
7. We can be more or less autonomous, but free? Is a parent free? Yes, a bad parent, but a good one? Is an employee free? Is a motorist free? Is a citizen free?
Freedom
8. It’s like “Freedom, equality, brotherhood”. We’ve seen what freedom is, but equality? Here we are talking about equality before the law, theoretically. It is not said that all men must have the same income, that there will no longer be rich and poor. As for fraternity… When you see some families.
9. For freedom, which brings so many people to the streets, it is an illusion: no one is free, neither the king, nor the parents, nor the rich. The only free people are those who control (samyama) their thoughts, emotions, urges and desires.
10. The only realistic freedom is that of oneself. This is one of the purposes of authentic spirituality: to master one’s mind and to act by putting reason in front (Sattva). To keep his impulses, his desires (rajas) under the domination of reason.
11. The only free people are those whose passions, impulses, desires and thoughts are held in leash by reason.
12. Some proclaim that they have “their freedom to think”, yes, they have the freedom to think. However, there is a freedom they do not have: the freedom not to think. Often, thoughts are autonomous, it is not us who think, but the brain, freewheeling. Should we always listen to our thoughts and take into account everything they tell us?
13. When there are too many thoughts and emotions, you are in confusion, you don’t know what or what. This is how we no longer know what a man or a woman is, what is right and what is wrong.
14. All these things are left to the freedom to think. Not to say: one has the right to think, but one cannot say everything. For example, you can’t say you don’t like gays. You can’t say you don’t like black people or Arabs.
15. It’s not right, not liking black people, Arabs and gays, it’s racist and racism, it’s wrong. We are not free to be racist. We are free to be what we are told to be. Morality is no longer taught in catechism, but on the media and social networks.
16. Not liking gays and hitting someone because they’re gay is not the same, is it? The same goes for blacks and Arabs. Is saying “Islamism is dangerous” the same as saying “All Muslims are terrorists”? But, is hitting a white heterosexual man (cisgender) good? Hitting is usually wrong, unless it is to defend yourself or a vulnerable person. (see angas)
17. Confusion reigns over our countries and ourselves because we want to be free, but we do not know what true freedom is, what we have vis-à-vis ourselves.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com