°Confusion et aveuglement

English below. Une personne plongée dans la confusion est incapable de s'en rendre compte. C'est le propre de la confusion, cet effacement du recul et du discernement. L'aveuglement est le propre de la confusion. On le voit aujourd'hui, comment la confusion, l'aveuglement peuvent toucher les gens.

la liberté c'est maîtriser son mental, ses pensées, ses concepts et ses émotions

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L'accueil du blog

1. On a vu que le mot « obéir » venait du sanskrit, pour exprimer quelque chose qui n'avait rien à voir avec ce qu'il est devenu, comme manichéisme, par exemple, qui parle d'une spiritualité enseignée par un éveillé perse (Mani) et devenu l'adjectif de ce qui est grossier et sans nuances.

2. Le mot « obéir » vient de : s'engager en connaissance de cause. Ça me fait penser à un film, où Don Camillo dit, à son supérieur qui lui demande de revenir à Rome ; « J'obéis ». Don Camillo n'est pas servile, s'il dit « j'obéis » c'est parce qu'il obéit à Dieu, par l'intermédiaire de son supérieur (qui obéit à Dieu aussi), qu'il obéit à son vœu d'obéissance, en toute intelligence.

La spiritualité

3. Si vous êtes, par principe, contre l'obéissance, vous serez incapable d'aller sur une voie spirituelle authentique. Encore faut-il s'entendre sur ce que recouvre le mot spiritualité. En cette époque où le mot « ludique » fait crier au scandale, quand il est proposé à une épreuve du bac, je sais que le mot « spiritualité » peut poser encore plus de problèmes.

4. J'ai vu une publicité pour un site spécialisé en « spiritualité » qui ne parle que de trouver les moyens « spirituels » permettant de gagner de l'argent, de voir tous ses désirs satisfaits. Je vous le dis ; l'argent ni la satisfaction des désirs n'ont à voir avec une spiritualité vraie.

5. Obéir, en spiritualité, c'est comprendre l’intérêt de préceptes et accepter de suivre une sadhana (ensemble des pratiques d'une voie spirituelle) sans écouter sa vanité. C'est maîtriser sa vanité et son mental qui déroule ses concepts pour nous empêcher de pratiquer au nom d'une illusion ; la liberté. Qui peut dire : « Je suis libre » ? Je veux dire sincèrement. Personne n'est libre et personne ne l'a été.

La liberté

6. Depuis 1789, c'est fou comment on se gargarise avec ce mot, « liberté ». Certains animalistes, quand ils voient des animaux dans un zoo, disent qu'ils seraient mieux en liberté, mais ont-ils demandé leur avis à ces animaux ? Ils sont nés en parc, ils sont bien traités, ils mangent à leur faim, ils n'ont pas de prédateurs, ils sont soignés, bref, ils ne pensent pas à la liberté.

7. Quel parent est libre ? Quel automobiliste est libre ? Quel citoyen est libre ? Quel fumeur est libre ? On est libre dans les limites des lois, de nos obligations et de notre condition. Ce qui compte vraiment, dans la vie, ce n'est pas la liberté. Croyez-vous que le jour de votre mort cette vaine course après une liberté chimérique vous aura été de quelques utilités ?

8. On dit que l'on a la liberté de penser, mais a-t-on celle de ne pas penser ? Êtes-vous libre de ne pas écouter vos pensées ? Les pensées prennent souvent le pas sur votre liberté. Ce n'est pas vous qui pensez, elles n'ont pas besoin de vous, les pensées. Elles vous entraînent dans la confusion. C'est un des propos d'une spiritualité authentique ; de maîtriser ses pensées, ou tout au moins de ne pas les écouter, de ne pas les suivre.

Confusion

et aveuglement

9. Une personne plongée dans la confusion est incapable de s'en rendre compte. C'est le propre de la confusion, cet effacement du recul et du discernement. L'aveuglement est le propre de la confusion. On le voit aujourd'hui, comment la confusion, l'aveuglement peuvent toucher les gens.

10. La spiritualité, obéir à une sadhana, c'est la liberté. La première des libertés, c'est celle vis-à-vis de l'illusion, des concepts, des pensées, des désirs, des pulsions, des émotions, de notre identité sociale et de notre passé. Mais qui s'intéresse aujourd'hui à cette liberté ? On préfère la liberté de ne pas se faire vacciner, par exemple, et on est prêt à perdre ses revenus, à mettre sa famille dans l'embarras au nom de cette liberté. Par contre, se défier de ses concepts, de ce que l'on croit, ça il n'en est pas question.

La maîtrise

11. Les émotions, le désir et les pensées nous privent de la seule liberté possible dans cette vie. Pour se libérer des fluctuations (vrttis) du mental, il est nécessaire de les maîtriser (Pratyahara). En méditation, telle que comprise sur La Voie, la première phase, celle où l'on travaille à maîtriser les fluctuations du mental, se nomme dharana. Ensuite vient dhyana, puis samadhi.

12. Pour maîtriser ses pensées, ses émotions et ses désirs, il est besoin de les corseter, de les enfermer, de les circonvenir. On est loin de la liberté, là ! Ici, on parle de discipline. Encore un mot qui n'est plus à la mode, comme ludique ! Quand on parle de discipline, de devoirs et que l'on ne place pas la liberté au pinacle de nos valeurs, on est considéré comme fasciste. Vous voyez à quel point la confusion, l'aveuglement règnent ici et aujourd'hui ?

13. En spiritualité, quelqu'un de discipliné se nomme un disciple. Qui, aujourd'hui, veut être un disciple ? Personne ou presque. Il y a beaucoup de candidats pour enseigner, peu pour apprendre.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Confusion and Blindness

1. We saw that the word "obey" came from Sanskrit, to express something that had nothing to do with what it became, like Manichaeism, for example, which speaks of a spirituality taught by a Persian awakened (Mani) and became the adjective of that which is coarse and without nuances.

2. The word “obey” comes from “knowingly”. It reminds me of a film in which Don Camillo* says to his superior who asks him to return to Rome: "I obey". Don Camillo is not servile, if he says “I obey” it is because he obeys God, through his superior (who also obeys God), that he obeys his vow of obedience, with all understanding.

* Main character in a series of novels by Italian writer Giovannino Guareschi (1908-1968).

Spirituality

3. If you are, on principle, against obedience, you will be unable to go on an authentic spiritual path. We still have to agree on what the word spirituality covers. At a time when the word “playful” is a scandal, when it is proposed for a bac (High School Diploma), I know that the word “spirituality” can pose even more problems.

4. I saw an ad for a site that specializes in “spirituality” and all it talks about is finding “spiritual” ways to make money, to see all your desires satisfied. I tell you; money and the satisfaction of desires have nothing to do with true spirituality.

5. To obey, in spirituality, is to understand the interest of precepts and to accept to follow a sadhana (all the practices of a spiritual path) without listening to his vanity. It is mastering his vanity and mind that unfolds his concepts to prevent us from practicing in the name of an illusion; freedom. Who can say “I am free”? I mean sincerely. No one is free and no one has been.

Freedom

6. Since 1789, it is amazing how people gargle with the word “freedom”. Some animalists, when they see animals in a zoo, say that they would be better free, but have they asked their opinion to these animals? They are born in the park, they are well treated, they eat to their hunger, they have no predators, they are cared for, in short, they do not think about freedom.

7. Which parent is free? Which driver is free? Which citizen is free? Which smoker is free? We are free within the limits of our laws, obligations and conditions. What really matters in life is not freedom. Do you think that on the day of your death this vain race after a chimeric freedom will have been of some use to you?

8. They say we have the freedom to think, but do we have the freedom not to think? Are you free not to listen to your thoughts? Thoughts often take precedence over your freedom. It is not you who think, they do not need you, thoughts. They lead you into confusion. It is one of the aims of an authentic spirituality; to master one’s thoughts, or at least not to listen to them, not to follow them.

Confusion and blindness

9. A person plunged into confusion is incapable of realizing it. This is the characteristic of confusion, this erasure of hindsight and discernment. Blindness is the characteristic of confusion. We see it today, how confusion, blindness can affect people.

10. Spirituality, obeying sadhana is freedom. The first freedom is that of illusion, concepts, thoughts, desires, impulses, emotions, our social identity and our past. But who is interested in this freedom today? We prefer the freedom not to be vaccinated, for example, and we are prepared to lose our income, to embarrass our family in the name of that freedom. On the other hand, defying oneself of its concepts, of what we believe, is not a question of it.

Mastery

11. Emotions, desires and thoughts deprive us of the only freedom possible during this lifetime. To free oneself from the fluctuations (vrttis) of the mind, it is necessary to master them (Pratyahara). In meditation, as understood on The Path, the first phase, the one where we work to control the mental fluctuations, is called dharana. Then comes dhyana, then samadhi.

12. In order to control his thoughts, emotions and desires, he needs to corset them, to lock them in, to circumvent them. We are far from freedom here! Here, we are talking about discipline. Another word that is no longer fashionable, as playful! When we talk about discipline and duties and we do not place freedom at the pinnacle of our values, we are considered fascist. You see how confusion, blindness reign here and today?

13. In spirituality, a disciplined person is called a disciple. Who today wants to be a disciple? Almost nobody. There are many candidates to teach, few to learn.

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com