English below. Parfois, on ne supporte pas l'amour de Dieu, alors on se retient. Ce n'est pas Dieu qui retient son amour. Le plus dur, c'est de se donner… Et de se remettre en question. Qui a peur de l'amour de Dieu, à votre avis ? C'est le faux-ego ou « vanité ».
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1. Il m'est arrivé plusieurs fois de pleurer en chantant « twameva* », pourtant je n'ai pas la larme facile. À chaque fois que j'ai pleuré, depuis très longtemps, c'était à cause de la dévotion. Je me souviens qu'en goûtant, pour la première fois, le nectar**, je suis tombé en pranam*** et des larmes se sont mises à couler sur mes joues. Vous savez, ce genre de larmes que l'on remarque seulement lorsqu'elles s’égouttent de votre visage.
* Chanson dévotionnelle indienne (bhajan).
** Amrita ou Amrit, en sanskrit. Liquide qui peut couler en nous, sous certaines conditions et que l'on peut sentir (comme un parfum de jasmin ou de chèvrefeuille) ou goûter, avec sa langue placée au bon endroit, avec une technique particulière, Khechari-Mudra ou le sceau de l'oiseau. Ce nectar est source de bhakti ou dévotion. Guru-Nanak était amoureux du Nectar.
*** Position qui consiste à se mettre le front contre le sol, les bras en avant, prosterné en signe de dévotion.
2. Souvent, ou du moins régulièrement, quand je chante twameva, je ressens très fortement l’effet de la conscience du Saint-Nom. C'est comme si un sourire se dessinait dans ma poitrine. Ensuite, le bas de la trachée (ou le haut de la poitrine) ressent une sorte de chatouillis plein de douceur* et, si l'on se laisse faire, des larmes se mettent à couler.
* Certains parlent de l'effet des hormones sur le Thymus, ce qui ne change rien, car qui a créé le corps, donc le thymus ?
Conscience de l'amour
3. Il n'est pas strictement nécessaire de chanter un bhajan pour éprouver cette sensation d'amour, de douceur. On peut aussi ressentir ça en regardant un film, son bébé dormir, une personne dont on est amoureux ou, simplement, en méditant profondément, sur le Saint-Nom, la lumière ou la musique ou « sons »*.
* Manifestations différentes du même « phénomène », techniques de méditation enseignée au cours de la « Révélation ».
4. Parfois, on ne supporte pas l'amour de Dieu, alors on n'y va pas complètement, on se retient. Ce n'est pas Dieu qui retient son amour. Le plus dur, c'est de se donner… Et de se remettre en question. Jésus parlait de cette remise en question radicale quand il disait, à Nicodème, qu'il fallait tuer (en nous) le vieil Homme pour renaître en Esprit. (Jean 3:14-21)
Le faux-ego
5. Cette peur se manifeste aussi face à la lumière, quand nos yeux fermés la voient, en méditation. On a peur comme si elle devait nous brûler. Alors, on se retient et on la regarde « de loin ». Qui a peur de la lumière, de l'amour de Dieu, de la musique (ou Nada), à votre avis ? Celui (ou celle) qui a peur, c'est le « vieil Homme » (ou femme).
6. Ce vieil Homme est dominé par le faux-ego et le faux-ego a peur de Dieu, et de toutes ses manifestations, comme les vampires du cinéma ont peur de la lumière du jour. (Si vous ne savez pas ce qu'est le « faux-ego », cliquez sur le lien bleu, vous aurez des explications). Si vous faites votre sa peur, c'est que vous vous identifiez à lui. Ce n'est pas grave ; cette identification diminuera avec la pratique. Souvent, il ne suffit pas d'une incarnation !
Vous êtes innocent
7. Ce que je veux vous dire c'est de ne pas culpabiliser. Vous n'êtes coupables de rien. Le faux-ego a peur du Saint-Nom, de Dieu pas vous. Si vous faites votre, sa peur, c'est que vous vous identifiez à lui. C'est une si longue habitude ! Vous croyez être votre corps, votre personnalité, vos pensées, vos émotions, vos sentiments, vos connaissances apprises, vos concepts et avis sur les gens et les choses ainsi que votre avis sur vous-même. Il est difficile de se débarrasser de cette identification au mental et de s'identifier à votre identité profonde, l'esprit (âme incarnée).
8. C'est le propos d'une spiritualité vraie, ne plus s'identifier à ce que l'on croit être, à l'éphémère, au circonstanciel, pour s'identifier à sa vraie identité, l'esprit. C'est ce que Jésus disait en parlant de « tuer le vieil Homme ».
9. Des personnes, avec peu d'estime d'elles-mêmes, considèrent, subconsciemment, qu'elles ne méritent pas d'être aimées. Ce sont ces personnes qui ont le plus de mal pour accepter l'amour de Dieu. Il en est même qui refusent d'être aimées, manière de se punir, pour des fautes qu'elles ne peuvent même pas identifier.
10. Ce n'est pas un concours, il n'y a pas d'examen et vous n'amassez pas de points qui vous seraient décomptés le jour du jugement dernier. Le jugement, il se fait constamment, en temps réel, par le karma. Je parle du karma immédiat, de la loi d'action réaction. Je ne parle pas du karma fantasmé, qui poursuit l'âme pécheresse, de vie en vie, de sa rancune.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Afraid of Love
1. I have cried several times while singing twameva*, yet I do not have an easy tear. Every time I cried, for a very long time, it was because of devotion. I remember when I first tasted nectar**, I fell into pranam*** and tears began to flow down my cheeks. You know those kind of tears that you only notice when they drain from your face.
* Indian devotional song (bhajan).
** Amrita or Amrit, in Sanskrit. Liquid that can flow in us, under certain conditions and that we can smell (like a scent of jasmine or honeysuckle) or taste, with his tongue placed in the right place, with a particular technique, Khechari-Mudra or the seal of the bird. This nectar is a source of bhakti or devotion. Guru-Nanak was in love with Nectar.
*** Position of putting your forehead against the ground, arms forward, prostrating as a sign of devotion.
2. Often, or at least regularly, when I sing twameva, I feel very strongly the effect of the Holy-Name consciousness. It’s like there’s a smile in my chest. Then, the lower part of the trachea (or the upper part of the chest) feels a kind of tickle full of softness* and, if we let ourselves be done, tears start to flow.
* Some people talk about the effect of hormones on the Thymus, which doesn't change anything, because who created the body, and therefore the Thymus?
Love Consciousness
3. It is not strictly necessary to sing a bhajan to experience this feeling of love, sweetness. You can also feel it by watching a movie, your baby sleeping, someone you’re in love with, or simply meditating deeply on the Holy-Name, light or music or "sounds"*.
* Different manifestations of the same "phenomenon", meditation techniques taught during the "Revelation".
4. Sometimes we can’t stand the love of God, so we don’t go completely, we hold back. It’s not God who holds back his love. The hardest part is giving yourself... and questioning yourself. Jesus spoke of this radical questioning when he told Nicodemus that he had to kill (in us) the old fellow to be reborn in the Spirit. (John 3:14-21)
The False Ego
5. This fear also manifests itself in front of the light, when our closed eyes see it, in meditation. We are afraid as if it were to burn us. So we hold back and look at it from a distance. Who is afraid of the light, of God’s love, of music (or Nada), in your opinion? The one who is afraid is the "old fellow".
6. This old Man is dominated by the false ego and the false ego is afraid of God, and of all its manifestations, like the vampires of the cinema are afraid of daylight. If you make your fear, it is because you identify with him. It is not serious; this identification will diminish with practice. Often it is not enough to one incarnation!
You Are Innocent
7. What I want to tell you is not to feel guilty. You are not guilty of anything. The false ego is afraid of the Holy-Name, of God not you. If you do your fear, it is because you identify with him. It is such a long habit! You believe you are your body, your personality, your thoughts, your emotions, your feelings, your learned knowledge, your concepts and opinions about people and things as well as your opinion about yourself. It is difficult to get rid of this identification with the mind and to identify with your deep identity, the spirit (embodied soul).
8. It is the purpose of a true spirituality, no longer identifying with what we believe to be, the ephemeral, the circumstantial, to identify with its true identity, the spirit. This is what Jesus said when he spoke of “killing the old fellow”.
9. People, with little self-esteem, subconsciously consider that they do not deserve to be loved. It is these people who have the most trouble to accept God’s love. There are even those who refuse to be loved, a way of punishing themselves, for sins they cannot even identify.
10. It’s not a big deal. It is not a contest, there is no exam and you do not collect points that would be counted on the day of judgment. Judgment is constantly made in real time by karma. I am talking about immediate karma, the law of reaction action. I am not talking about fantasized karma, which pursues the sinful soul, from life to life, from its resentment.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com