English below. Quand tout change on est inquiet. On a soif de stabilité, de sécurité. Plus on vieillit et plus on en a besoin. C'est pour ça que les jeunes se moquent des vieux, avec leurs horaires de la soupe et leurs chaussons, en oubliant que bientôt ce seront eux, les vieux.
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1. Tout change tout le temps, sauf l'essentiel. Le monde, les mentalités, les gens changent. Quand nous voyons des photos de célébrités, au temps de leur splendeur, et aujourd'hui, nous ne les reconnaissons pas et nous demandons si nous avons, nous aussi, autant changé.
Véritable identité
2. Quand nous connaissons notre véritable identité et que nous nous considérons en tant que tels, nous ne nous sentons pas vieillir. C'est ainsi pour la plupart des gens. Notre véritable « soi » c'est l'âme et elle ne change pas. Elle se raffine, à force d'incarnations, sur le « chemin du retour » à la maison. Néanmoins, sa nature, ses qualités ne changent pas.
3. C'est l'âme que l'on veut retrouver en cherchant l'enfant intérieur. Nous oublions alors que « nous », c'est elle ! Nous nous identifions au mental, à ses pensées, ses émotions, à nos connaissances apprises, à notre personnalité, notre corps, à notre rôle social et à ce que les autres pensent de nous.
Nostalgie et fascisme
4. Quand nous voyons les phénomènes sociaux, politiques d'aujourd'hui, nous nous étonnons et regrettons les valeurs des temps passés. Nous sommes alors considérés comme réactionnaires, si ce n'est fasciste et poursuivi par des ados et des attardés, fils et filles de bourgeois, qui luttent contre les fascistes (les antifas et wokes), qui, après tout, n'existent plus.
5. Il n'y a pas de fascistes, il n'y a que des gens qui regrettent le temps béni où tout était plus simple : il y avait des hommes, des femmes et des homosexuels, quelques très rares transgenres, des Français et des étrangers, des riches et des pauvres. C'est un exemple, il y en a d'autres, par exemple, l'école, avec ses ardoises, ses tables de multiplication, son éducation civique et sa morale quotidienne, ses dictées, ses problèmes, son calcul mental et nos ancêtres les Gaulois.
Les vieux
6. Quand tout change, tout bouge, on est inquiet. On a soif de stabilité, de sécurité. Plus on vieillit et plus on en a besoin. C'est pour ça que les jeunes se moquent des vieux, avec leurs horaires de la soupe et leurs chaussons, en oubliant que bientôt ce seront eux, les vieux.
7. Je suis vieux, je mange de la soupe à heure fixe. Je n'ai pas de pantoufles, mais j'aimerais ! À 18 ans, je suis parti pour les Indes en auto-stop, sans papiers d'identité, sans argent et j'y suis arrivé. J'y ai vécu deux ans, au sein d'un ashram, ce qui est, vous me le concéderez plutôt cool.
8. J'en ai eu des aventures, mais les jeunes qui me voient me traitent de pépé ! Surtout que je vis dans les Landes de Gascogne, au sud-ouest de la France et que je porte le béret régional et la barbe !
Ce qui dure toujours
9. En moi, la douceur de la béatitude, de la conscience du « Saint-Nom » est toujours la même. Je la vivais enfant, avant l'initiation aux techniques de La Voie et de pouvoir méditer avec elles. Depuis 1975, que je pratique la sadhana* de La Voie, j'ai dans ma vie quelque chose de stable, qui dure et semble ne jamais devoir changer.
* Mot sanskrit signifiant « Ce qu'il faut faire » et désignant l'ensemble des pratiques d'une voie spirituelle. (màrga)
10. Quand je lis les livres anciens, comme le Tao-Te-King, la Bhagavad-Gîtâ (ou « Le chant de l'éveillé ») et d'autres ouvrages, je constate que la mentalité humaine n'a pas changé, un peu plus aujourd'hui, avec internet et les réseaux sociaux.
11. Je constate aussi que la vérité universelle, la spiritualité est toujours pareille. L'initiation que j'ai reçue, que je donne aujourd'hui à qui me la demande, est la même que celle qui était donnée il y a des milliers d'années, en Inde et ailleurs.
12. Avec l'expérience, je constate que la conscience du Saint-Nom a le goût, le parfum, la densité et la tessiture du bonheur, du vrai bonheur. De là à en conclure que c'est le vrai bonheur, il n'y a qu'un pas. Ne confondez pas bonheur et satisfaction, bonheur et plaisir, bonheur et joie, bonne humeur.
13. La conscience du Saint-Nom ou béatitude est le vrai bonheur. Cette conscience ne vient pas obligatoirement et uniquement du fait d'avoir été initié à La Voie et d'observer sa sadhana, elle vient aussi de choses simples, du quotidien, quand on s'oublie un peu.
Besoin de sécurité
14. Aujourd'hui, il est plus que jamais nécessaire d'établir notre existence sur des fondations solides. Ces dernières sont faites de la conscience ouverte à la vérité de l'instant. Il y a des risques de devenir fou. Voyez quelle confusion règne sur notre monde occidental.
15. Je ne vous donne pas d'exemples concrets, pour ne pas heurter certaines de vos convictions, mais je vous assure que, quand on connaît et que l'on fréquente la constante de la vie, on s'aperçoit de la folie d'aujourd'hui.
16. Un exemple pourtant : une personne a dit, sérieusement, qu'il n'était pas nécessaire d'être un homme pour être un père. Alors, on peut argumenter à ce propos, sur le genre et toutes ces sortes de choses, mais que c'est compliqué et la vérité (spirituelle) n'est pas compliquée. Cherchez la simplicité et vous rencontrerez la vérité, car elle existe.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Movement and Stability
1. Everything changes all the time, except the essentials. The world, mentalities, people change. When we see pictures of famous people, in the time of their splendour, and today, we do not recognize them and wonder if we have changed so much.
True Identity
2. When we know our true identity and see ourselves as such, we don't feel old. That's how it is for most people. Our true "self" is the soul, and it doesn't change. It becomes more refined, through many incarnations, on the way home. Nevertheless, its nature and qualities remain unchanged.
3. It's the soul we want to find by looking for our inner child. We then forget that "we" are her! We identify with the mind, its thoughts and emotions, our learned knowledge, our personality, our body, our social role and what others think of us.
Nostalgia and Fascism
4. When we see today's social and political phenomena, we are astonished and regret the values of times gone by. We are then considered reactionary, if not fascist, and pursued by teenagers and retards, sons and daughters of the bourgeoisie, who fight against the fascists (the antifas and wokes), who, after all, no longer exist.
5. There are no fascists, there are only people who regret the blessed time when everything was simpler: there were men, women and homosexuals, a very few transgenders, French and foreigners, rich and poor. It is an example, there are others, for example, the school, with its slates, its multiplication tables, its civic education and its daily morals, its dictations, its problems, its mental calculation and our ancestors the Gaulois (for french peaople).
The Old
6. When everything changes, everything moves, we are worried. We crave stability and security. The older we get, the more we need it. That’s why young people make fun of old people, with their soup schedules and their slippers, forgetting that soon it will be them, old people.
7. I’m old and I eat soup at a fixed time. I don’t wear slippers, but I’d love to! Yet, at 18, I hitchhiked to India, with no ID, no money, and I got there. I lived there for two years, in an ashram, which, I'm sure you'll agree, is pretty cool.
8. I’ve had adventures, but the kids who see me call me Grandpa! Especially since I live in the Landes de Gascogne, in the southwest of France and I wear the regional beret and beard!
What Always Lasts
9. In me, the sweetness of bliss, of the consciousness of the "Holy-Name" is always the same. I lived it as a child, before I received the initiation, in India, to the techniques of The Path and to be able to meditate as one can, with them. Since 1975, when I practice the sadhana* of The Path, I have something stable in my life that lasts and seems never to change.
* Sanskrit word meaning “What to do” and referring to all practices of a spiritual path. (màrga)
10. When I read ancient books, such as the Dao-De-Jing, the Bhagavad-Gita (or “The Song of the Awakened”) and other books, I see that the human mentality has not changed, a little more today, with the Internet and social networks.
11. I also find that universal truth, spirituality is always the same. The initiation that I have received, that I am giving today to those who ask me, is the same one that was given thousands of years ago, in India and elsewhere.
12. With experience, I see that the consciousness of the Holy-Name has the taste, the fragrance, the density and the range of happiness, of true happiness. From there to conclude that this is true happiness, there is only one step. Do not confuse happiness with satisfaction, happiness and pleasure, happiness and joy, good humor.
13. The consciousness of the Holy-Name or bliss is true happiness. This consciousness does not necessarily and only come from being initiated into The Path and observing its sadhana, it also comes from simple things, from everyday life, when we forget a little bit.
Need for Security
14. Today, it is more necessary than ever to establish our existence on solid foundations. They are made of the conscience open to the truth of the moment. There are risks of going mad. Look at the confusion in our western world.
15. I don’t want to give you too many concrete examples, so as not to offend some of your convictions, but I assure you that, when you know and frequent the constant of life, you notice the madness of today.
16. One example, however, is that a person said, seriously, that it was not necessary to be a man to be a father. So, you can argue about it, about gender and all kinds of things, but that it’s complicated and the (spiritual) truth is not complicated. Seek simplicity and you will meet the truth, for it exists.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com