°La priorité de la vie

English below. Si vous avez la certitude que la vérité existe et qu'elle devrait être la priorité de votre vie, alors faites en sorte que vos conditions de vie soient favorables à cette vérité, à son accomplissement. Cherchez le calme, la simplicité et la raison plutôt que la passion. Maîtrisez vos désirs et vos pensées.

Faites en sorte que vos conditions de vie soient favorables à la vérité

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L'accueil du blog

1. Le non-agir* ou « service », c'est de ne rien attendre, de ne pas avoir d'idée précise à propos ; de ce qu'il peut apporter à la conscience et à l'existence. « L'abandon du fruit de ses actes** » c'est de ne pas imaginer ce fruit. Si des résultats apparaissent, vous devez les accepter, bien évidemment. Au karaté, il y a le « dan », au ski le flocon et les étoiles, en équitation le galop. En spiritualité, rien de tout cela n'existe.

*  Wuwei pour Lao-Tseu, service pour krishna et La Voie (Bhaktimàrga).

** Dans la Bhagavad-Gîtâ, c'est l'équivalent du non-agir du Tao-Te-King, du service de La Voie (Bhaktimàrga).

2. Une bonne motivation, pour aller assiduement sur une voie spirituelle (màrga), c'est la soif d'Unité, de vérité et le besoin de vivre l'instant avec la simplicité d'un petit enfant. Dès que l'on a des concepts « clé en main », comme la Libération du samsara, le pass pour le paradis et toutes ces sortes de choses, c'est qu'il ne s'agit plus de spiritualité, mais de religion.

Résultat

3. Est-ce que le but est la même chose que la destination, que la finalité ? Qu'importe, il suffit de vivre dans l'instant. Seul l'instant est. Le passé n'est plus, le futur n'est pas encore. Vivre dans l'instant ou vivre l'instant ne se décrète pas. On ne se dit pas : « Dorénavant, je vis l'instant. »

4. Il y a une méthode (sadhana ou agya) pour y arriver. Il s'agit d'avoir conscience de sa véritable identité et de faire un pas de côté par rapport aux pensées et aux émotions. On ne découvre pas la méthode tout seul. Une personne qui la connaît la montre à ceux qui ne la connaissent pas et qui expriment le besoin de la connaître.

5. Si le non agir n'attend pas de résultat, quand je creuse un trou, dans le non-agir ou service, j'attends que le trou se creuse. C'est un résultat. Quand je fais la vaisselle, j'attends qu'elle soit propre. Le résultat à ne pas attendre, le fruit de mes actes que je délaisse est dans la dimension spirituelle.

Récompense

6. Jésus, un buddha, disait : « Ne vous amassez pas des trésors sur la Terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni la rouille ne détruisent et où les voleurs ne percent ni ne dérobent, car où est ton trésor, là sera aussi ton cœur. » (Matthieu 6:19.20.21)

7. Jésus invitait ses disciples au non agir. Il ajoutait : « Cherchez premièrement le Royaume et toutes ces choses vous seront données de surcroît. Ne vous inquiétez donc point pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » (Matthieu 6:33.34)

8. Quand je pratique le « Saint-Nom* », je n'attends rien. Je vis simplement l'instant et je suis arrivé à mon but ; l'instant. L'enjeu est de ne plus en sortir. Le monde des Hommes nous impose des obligations souvent peu favorables à une contemplation de l'instant, au service, alors je ne reste pas dans l'instant, en conscience. Tant pis, j'y reviens dès que possible. « À l'impossible nul n'est tenu.** »

* Ce mot désigne deux choses ; d'une part, le principe essentiel de toute vie, ce que Lao-Tseu nommait "la vertu-du-Tao", que l'on nomme aussi verbe, Parole et, d'autre part, une des quatre techniques de méditation de La Voie.

**  Saint Thomas d'Aquin (1224-1274) ''Nullus tenetur ad impossibile'', « Nul n'est tenu à l'impossible. »

Résultat

9. Qui connaît jusqu'où va la béatitude de la conscience ? (ou la conscience de la béatitude) Alors, pourquoi se fixer des limites en visant un résultat ? Certains veulent déplacer des objets par la force du mental, d'autres sortir de leur corps ou avoir le pouvoir de guérir, mais ces attentes sont-elles des motivations valables pour aller sur une voie spirituelle ?

10. Patanjali a dit : « Cette connaissance (La Voie) donne des facultés de perceptions mentales et sensorielles augmentées. Ces facultés ressenties comme des pouvoirs, par celui qui est tourné au-dehors, sont des obstacles sur la voie du samadhi. » (Yogasûtras 3:36.37)

11. La Voie permet de vivre sa vie, son incarnation, comme son créateur (protecteur et « destructeur ») a prévu qu'elle soit vécue. Ce simple effet donne à son bénéficiaire une force, une sérénité indescriptibles. Avoir conscience d'être la bonne personne, au bon endroit, faisant ce qu'il doit faire, c'est un gage de bonheur. Pourtant, le bonheur n'est pas le but de la vie. Acceptons-le quand il survient avec reconnaissance.

Bhakti et vérité

12. Avec le temps passé à pratiquer les piliers de La Voie, ce qui change, c'est la profondeur de notre amour pour le Saint-Nom et sa progression dans l'ordre de nos priorités. Quand on ne sait plus vivre sans une conscience profonde et que l'on fait la différence entre une conscience profonde et une conscience confuse, c'est que l'on est en train de réaliser. Réaliser quoi ? La vérité universelle, car elle existe au-delà des vérités individuelles.

13. Une des conditions ou prérequis, pour toute vie en spiritualité, c'est que nos quatorze besoins fondamentaux soient satisfaits (Virginia Henderson). On ne peut pas parler de Dieu à un ventre affamé. Tant qu'une personne manque de l'essentiel, elle ne cherchera rien qui ne soit pas la satisfaction des besoins non satisfaits. Jésus disait que la vie spirituelle était difficile pour un riche, mais un misérable n'est pas non plus « bien à son aise ».

14. Si vous avez la certitude que la vérité existe et qu'elle devrait être la priorité de votre vie, alors agissez pour que vos conditions de vie soient favorables à cette vérité, à son accomplissement. Cherchez le calme, la simplicité et la raison plutôt que la passion. Maîtrisez vos désirs et vos pensées.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

The Priority of Life

1. The inaction* or "service" is to wait nothing, to have no precise idea about what it can bring to consciousness and existence. “Abandoning the fruit of one’s actions**” is not imagining the fruit. If results appear, you must obviously accept them. In karate, there is “dan”, in skiing, snowflakes and stars, in horseback riding. In spirituality, none of this exists.

*  Wuwei for Lao-tzu, Krishna Service and The Path (Bhaktimàrga).

** In the Bhagavad-Gita, it is the equivalent of the non-agir of the Dao-De-Jing, of the service of The Path.

2. A good motivation, to go assiduously on a spiritual path (màrga), is the thirst for Unity, for truth and the need to live the moment with the simplicity of a small child. As soon as you have “turn-key” concepts, such as the Liberation of Samsara, the Paradise Pass and all those kinds of things, it’s not spirituality anymore, it’s religion.

Result

3. Is the goal the same as the destination, as the finality? What matters, just live in the moment. Only the moment is. The past is no longer, the future is not yet. Living in the moment or living in the moment is not decreed. We don’t say, "From now on, I live in the moment."

4. There is a method (sadhana or agya) to get there. It is about being conscious of one’s true identity and taking a step aside from thoughts and emotions. You don’t find out the method by yourself. A person who knows it shows it to those who do not know it and who express the need to know it.

5. If the inaction doesn’t expect results, when I dig a hole, in the inaction or service, I wait for the hole to dig. It’s a result. When I do the dishes, I wait for them to be clean. The result not to wait, the fruit of my actions that I forsake is in the spiritual dimension.

Reward

6. Jesus, a Buddha, said: " Do not store up for yourselves treasures on earth, where moths and vermin destroy, and where thieves break in and steal. But store up for yourselves treasures in heaven, where moths and vermin do not destroy, and where thieves do not break in and steal. For where your treasure is, there your heart will be also." (Matthew 6:19, 20, 21).

7. Jesus invited his disciples to the inaction. He added: " But seek first his kingdom and his righteousness, and all these things will be given to you as well. Therefore do not worry about tomorrow, for tomorrow will worry about itself. Each day has enough trouble of its own." (Matthew 6:33.34)

8. When I practice the Holy-Name*, I expect nothing. I simply live the moment and I have reached my goal; the moment. The point is to stay out. The world of men imposes upon us obligations that are often unfavourable to a contemplation of the moment, to service, so I do not remain in the moment, in consciousness. Too bad, I’ll come back to it as soon as possible. “No one is bound to the impossible.**”

* This word designates two things; on the one hand, the essential principle of all life, what Lao-Tzu called "the virtue-of-the-Dao", which is also called verb, Word and, on the other hand, one of the four meditation techniques of The Path.

** Saint Thomas Aquinas (1224-1274) “Nullus tenetur ad impossibile”, “No one is bound to the impossible”.

Result

9. Who knows how far the bliss of consciousness goes? (or the consciousness of bliss) So why set limits by aiming for a result? Some want to move objects by the force of the mind, others want to get out of their bodies or have the power to heal, but are these expectations valid motivations for going on a spiritual path?

10. Patanjali said: This knowledge (The Path) gives increased mental and sensory perceptions. These faculties, perceived as powers by the outward-facing, are obstacles in the path of samadhi." (Yogasûtras 3:36.37)

11. The Path makes it possible to live one’s life, one’s incarnation, as its creator (protector and "destroyer") foresees that it will be lived. This simple effect gives its beneficiary an indescribable strength and serenity. Being conscious of being the right person, in the right place doing the right thing, is a guarantee of happiness. Yet happiness is not the goal of life. Let us accept it when it happens, with gratitude.

Bhakti and Truth

12. With time spent practicing the pillars of The Path, what changes is the depth of our love for the Holy-Name and its progression in the order of our priorities. When one no longer knows how to live without a deep consciousness and makes the difference between a deep consciousness and a confused consciousness, it is that one is in the process of realizing. Realize what? Universal truth, for it exists, beyond individual truths.

13. One of the conditions or prerequisites for any life in spirituality is that our fourteen basic needs are met (Virginia Henderson). You can’t talk about God on a hungry stomach. As long as a person lacks the essentials, he will not seek anything that is not the satisfaction of unmet needs. Jesus said that spiritual life was difficult for a rich man, but neither is a wretch “comfortable”.

14. If you are sure that the truth exists and that it should be the priority of your life, then act so that your living conditions are favourable to this truth, to its fulfilment. Seek calm, simplicity and reason rather than passion. Control your desires and thoughts.

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com