English below. Un prêtre, un soir de confession, me parla des anges gardiens et me dit que j'en avais un, qui veillait sur moi sans cesse. J'ai été très heureux d'apprendre ça ! Je pouvais mettre un nom sur ce bonheur (béatitude) que je sentais venir du dedans, en harmonie avec le dehors. Il s'agissait de mon ange gardien.
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English below
1. Quand on est heureux, on attribue ce bonheur à nos mérites. Parfois ça fait, en nous, comme de l'air chaud, entrant dans une montgolfière. Cette bulle de joie, en vérité, vient du Saint-Nom*. La conscience de cette manifestation de l'Unité, de son harmonie, est favorisée par des circonstances heureuses, une bonne santé, un entourage bienveillant.
* Ici, ce mot ne désigne pas un nom, un mot, une personne. Il est ce que Lao-Tseu nommait : « La vertu du Tao ». C'est la Parole ou le Verbe de certaines traductions de l'Évangile. C'est le pouvoir de Dieu, l'énergie du Tout en tout contenue. Ce mot désigne aussi une des quatre techniques de méditation de La Voie.
2. Pourtant l'origine de cette sensation de paix, de joie, de sérénité est produite par la conscience de l'harmonie. En Inde, certains, pour en parler, disent « Satçitananda », c'est-à-dire la « parfaite conscience de la béatitude. »
3. La conscience de la béatitude a plusieurs degrés. Elle va de la sérénité à l'extase lumineuse du "nirvikalpa-samadhi". Dans l'océan, on peut plonger les mains, les pieds, les jambes ou tout le corps, la tête sous l'eau. L'océan est ce qu'il est et ne dépend pas de l'expérience que vous en avez. Plus vous vous oubliez à son profit et plus cette conscience est intense.
Heureux les malheureux
4. Quand on est heureux, que l'on a toutes les raisons de l'être, on ne peut pas mettre ce feeling intérieur sur le compte de Dieu, de l'Unité, parce que l'on a trop de raisons d'être heureux. On ne connaît pas le Saint-Nom, personne ne nous a enseigné à méditer sur lui. Alors, on continue de se tourner exclusivement vers le multiple, le phénoménal, le monde des sens, oubliant qu'en nous, se trouve la source de notre vie et de la joie.
5. Nous sommes en vie pour profiter de la vie, mais pas seulement ; il y a une autre raison. Au bout de la vie, il y a un rendez-vous et de ne pas y penser ne l'annulera pas. Il ne suffit pas de contracter une convention obsèques, pour considérer la mort. Par ailleurs, on a deux pieds pour marcher. Vivre uniquement sur un plan matériel, sentimental, c'est comme marcher à cloche-pied. Allez sur vos deux pieds. Ainsi, on peut jouir du dehors, mais n'oubliez pas le dedans.
6. Quand on a peu de raisons de se réjouir et que l'on éprouve de la joie, on se dit « Tiens... qu'est-ce que c'est ? » et l'on est susceptible de reconnaître la Grâce, dans cette manifestation sans cause apparente. Jésus disait : « Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ! » (Matthieu 5.4).
7. Les gens heureux et bien portants ne sont pas très attirés par la spiritualité, leur bonheur leur suffit. Jésus disait : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. » (Luc, 5.31)
8. C'est pour ça que Jésus disait qu'il est difficile, pour un riche, d'entrer au Royaume*. Il ne honnissait pas l'argent ni les riches, mais il savait qu'un riche n'était pas facilement prêt à s'investir dans une vie spirituelle. Tout au plus, pouvait-il pratiquer une religion, par tradition.
* Parfaite conscience de la béatitude ou Satçitananda.
Rencontre avec
mon ange gardien
9. J'ai eu la Grâce d'avoir une enfance compliquée, durant laquelle je n'avais pas de raisons de me réjouir. Je vivais au jour le jour, sans y réfléchir, comme la plupart des enfants. Je suis d'une génération qui n'avait pas d'ordinateurs, de tablettes, de smartphone, d'activités extrascolaires autres que de se promener, entouré de chiens, de chats et de volailles, dans un cadre idyllique, fait de chênes, de fougères et de petits ruisseaux scintillants. Mais, en voilà des raisons de se réjouir ! Ces raisons poussent la conscience vers l'intérieur. L'harmonie du dehors fait écho à celle du dedans.
10. Quand j'ai eu sept ans, on m'a mis dans une belle et grande pension, où je suis resté dix ans. L'équipe éducative de cette pension et son encadrement étaient tous d'anciens scouts de France. Nous avions une éducation de scouts, religieuse, avec catéchisme, messe le dimanche et communions. Un prêtre, un soir de confession, me parla des anges gardiens et me dit que j'en avais un, qui veillait sur moi sans cesse.
11. J'ai été très heureux d'apprendre ça ! Je pouvais mettre un nom sur ce bonheur (béatitude) que je sentais venir du dedans, en harmonie avec le dehors. Il s'agissait de mon ange gardien. Plus tard, quand j'ai eu dix-neuf ans, j'ai appris, en Inde, que cet ange gardien était le Satnam, ou Saint-Nom. J'ai appris aussi des techniques de méditation et les angas* d'une sadhana** (l'agya), pour communier avec ce Saint-Nom.
* Mot sanskrit signifiant « branche », « subdivision ».
** Mot sanskrit signifiant : « ce qu'il faut faire » et désignant l'ensemble de ce qui constitue une voie (màrga) spirituelle. Sur La Voie c'est l'agya.
12. Aujourd'hui j'enseigne ces angas, les techniques de méditation apprises en Inde et « ce qu'il faut faire », pour communier avec l'harmonie de l'Unité, en moi comme en tout. Je vous propose de recevoir cette Révélation. Ne vous étonnez pas si, quand vous me demandez à recevoir la Révélation, je vous pose quelques questions. J'ai besoin de vous connaître un peu, sans indiscrétion intrusive, pour vous enseigner cette voie.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Guardian Angel
1. When we are happy, we attribute this happiness to our merits. Sometimes it makes, in us, like warm air, entering a hot air balloon. This bubble of joy, in truth, comes from the Holy-Name*. The consciousness of this manifestation of Unity, of its harmony, is favored by happy circumstances, good health, a benevolent entourage.
* Here, this word does not refer to a name, a word, a person. It is what Lao-Tzu called “the virtue of the Dao”. It is the Word. It is the power of God, the energy of the All in all contained. This word also refers to one of the four meditation techniques of The Path.
2. Yet the origin of this feeling of peace, joy and serenity is produced by the consciousness of harmony. In India, some people, to speak of it, say “Satçitananda”, which is the “perfect consciousness of bliss”.
3. The consciousness of bliss has several degrees. It goes from serenity to the luminous ecstasy of "nirvikalpa-samadhi". In the ocean, you can dive your hands, feet, legs or the whole body, head underwater. The ocean is what it is and does not depend on the experience you have. The more you forget yourself for its benefit, the more intense this consciousness is.
Happy Are the Unfortunate
4. When you’re happy, when you have every reason to be happy, we cannot put this inner feeling on the account of God, of Unity, because we have too many reasons to be happy. We don’t know the Holy-Name, nobody taught us to meditate on it. So we continue to turn exclusively to the multiple, the phenomenal, the world of the senses, forgetting that in us is the source of our life and joy.
5. We are alive to enjoy life, but not only; there is another reason. At the end of life, there’s a date and not thinking about it won’t cancel it. It is not enough to enter into a funeral convention to consider death. Moreover, you have two feet to walk. Living only on a material, sentimental level is like walking on a bell. Go on both feet. Thus, one can enjoy the outside, but do not forget the inside.
6. When you have little reason to rejoice and you feel joy, you say, “What is this?” and one is likely to recognize Grace in this manifestation without apparent cause. Jesus said, “Blessed are those who mourn, for they will be comforted.” (Matthew 5:4).
7. Happy and healthy people are not very attracted to spirituality, their happiness is enough. Jesus said, “It is not the healthy who need a doctor, but the sick.” (Luke 5:31).
8. It is because of this that Jesus said that it is difficult for a rich man to enter the Kingdom*. He did not despise money, nor the rich, Jesus, but he knew that a rich man was not easily ready to invest himself in a spiritual life. At most, he could practice a religion, by habit, by convention, by tradition.
* Perfect consciousness of bliss or Satçitananda.
Encounter With My Guardian Angel
9. I had the Grace to have a complicated childhood, during which I had no reason to rejoice. I lived day by day, without thinking about it, like most children. I come from a generation that did not have computers, tablets, smartphones, extra-curricular activities other than walking, surrounded by dogs, cats and poultry, in an idyllic setting made of oaks, ferns and small sparkling streams. But these are reasons to rejoice! These reasons push the consciousness inward. The harmony of the outward echoes that of the inward.
10. When I was seven years old, I was put in a nice big boarding house, where I stayed for ten years. The educational team of this pension and its supervision, were all former scouts of France. We were educated as scouts, nuns, with catechism, Sunday Mass and Communion. A priest, one evening of confession, spoke to me about the guardian angels and told me that I had one, who was always watching over me.
11. I was very happy to learn that! I could put a name on that happiness (bliss) that I felt coming from within, in harmony with the outside. He was my guardian angel. Later, when I was nineteen, I learned in India that this guardian angel was Satnam, or Holy-Name. I also learned meditation techniques and the angas* of a sadhana** (the agya), to commune with this Holy-Name.
* Sanskrit for branch, subdivision.
** Sanskrit word meaning “what to do” and referring to the whole of what constitutes a spiritual path (màrga).
12. Today I teach these angas, the meditation techniques learned in India and "what to do", in order to commune with the harmony of Unity, in me and in everything. I propose that you receive this Revelation. Do not be surprised if, when you ask me to receive Revelation, I ask you a few questions. I need to know you a little bit, without intrusive indiscretion, to teach you this path.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com