English below. L'essentiel, on ne le fait pas, on ne peut pas, alors ? Qu'est-ce que l'essentiel ? Est-ce le service ? Est-ce le satsang ? Est-ce la méditation ? Est-ce aimer Dieu ? Qu'est-ce que c'est ? L'essentiel, c'est d'aimer le Saint-Nom.
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1. Dans l'existence, on a tous les jours des choses à faire. Sur La Voie on a aussi des choses à faire sans compter ce que l'on a à faire tous les jours, avec ou sans La Voie, comme tout le monde. Pour La Voie, on a le service, le satsang, la méditation, sans oublier les angas. Comme simple être humain, on a aussi à se lever, se brosser les dents, faire sa toilette, s'habiller, petit-déjeuner, etc.
2. Qu'est-ce que l'essentiel ? Est-ce le service, le satsang, la méditation ? Est-ce aimer Dieu ? Qu'est-ce que c'est ? L'essentiel, c'est d'aimer le Saint-Nom, le feeling de douceur, au niveau du haut de la poitrine et la technique de méditation, sa pratique.
3. C'est tout ce qu'il y a à faire, le reste est à faire ou pas. Il y a les obligations quotidiennes, que l'on est bien obligé de faire, et l'Observance de l'agya (la sadhana de La Voie), pour les initiés, disciples de La Voie.
4. L'essentiel est d'aimer le Saint-Nom et ça, on ne peut pas se forcer, on l'aime ou l'on ne l'aime pas. Si l'on ne l'aime pas, on peut toutefois estimer que La Voie est une spiritualité vraie et s'efforcer à observer les quatre piliers, en espérant qu'un jour l'amour viendra. On peut aussi ne pas pratiquer et continuer à chercher, ou pas. Les religieux, musulmans, chrétiens, hindouistes, juifs, n'aiment pas obligatoirement Dieu, ni même leurs pratiques, mais ils s'y efforcent.
5. Le processus d'accomplissement ne se déroule pas en une seule existence, incarnation. On peut s'incarner des centaines, voir des milliers de fois avant d'atteindre la Libération de l'âme (des chaînes du samsara*). En attendant, chaque incarnation est, pour notre conscience, comme la seule, la première et la dernière, et l'on doit la vivre comme telle.
*Samsara : cycle des incarnations.
Atteindre l'essentiel
6. Quand on aime Dieu, son Saint-Nom, la pratique de la technique, alors on a atteint l'essentiel et tout le reste nous est donné en plus. Selon Mathieu, Jésus aurait dit, dans son sermon (satsang) sur la montagne : « Préoccupez-vous, en premier, du Royaume et tout le reste vous sera donné en plus. » (Matthieu 6:33) Quelle meilleure façon de se préoccuper, en premier, du Royaume que de pratiquer la technique du Saint-Nom ?
7. La nature humaine, durant l'incarnation, à une tendance naturelle, « tamas »*, qui pousse les Hommes à la fainéantise, la paresse, l'ignorance, les ténèbres… Bref ; le mal. Le faux ego est le fruit de tamas. Ce penchant naturel nous fait quitter le Saint-Nom, oublier sa paix, sa vérité, sa béatitude, mais ce n'est pas grave, quand on l'aime, car on y revient vite. Une seconde de conscience du Saint-Nom vaut davantage que des mois d'ignorance.
* Terme sanskrit qui signifie obscurité, ténèbres ; et dans la philosophie du Sàmkhya** : les Ténèbres, troisième qualité (guna) de la nature, essence passive de l'ignorance et de l'inertie, tout ce qui aveugle et alourdit les êtres.
** Sàmkhya : terme sanskrit, est connu aujourd'hui comme une école de la philosophie indienne orthodoxe (āstika) ou plus particulièrement comme un des six points de vue doctrinaux du salut. Le Sàmkhya est traditionnellement couplé au yoga de Patanjali, systématisé dans les Yogasûtra, qui en sont l'aspect considéré comme pratique. Kapila***, dont on sait peu de choses, est donné comme le fondateur du « système Sàmkhya ».
***Kapila : éveillé ayant vécu vers 550 avant notre ère. Ses disciples l'appelaient « Tirthankara », « qui fait passer le gué », ce qui est le titre des chefs spirituels du jaïnisme. Un des grands maîtres jaïns (Tirthankara) Mahavira, était le maître de Gautama, du clan des Sakyas, le Bouddha (éveillé), le plus connu. Bouddha, avant son éveil (bodhi) était donc un moine jaïn, disciple de l'école Sàmkhya. Le gué, dont les maîtres éveillés du jaïnisme étaient les passeurs, est l'incarnation ou la suite des incarnations, à passer avant d'atteindre la rive de la Libération.
Favoriser sattva
8. Le Saint-Nom (ou Verbe ou Parole) a un rythme, comme les pensées, les émotions, les paroles et les actes. Si l'on va au rythme des pensées, des émotions, des paroles, des actes, on est plongé dans la confusion (tamas) et l'on subit son lot de souffrances. Si l'on va au rythme du Saint-Nom, de la pratique de la technique du même nom, alors on est libéré des influences du faux-ego. On quitte « tamas » pour « sattva », la vérité attachée à la Lumière, à la connaissance (Veda) et au Saint-Nom (Satnam).
9. Pour être dans la paix, l'amour, la béatitude, la vérité, la lumière, la conscience, la connaissance (non apprise ou Veda), il est nécessaire de favoriser tout ce qui procède de « sattva ». Il est aussi besoin d'éviter ce qui est de « tamas » et « rajas », autant que faire se peut.
10. Les actes, comme les aliments, peuvent être classés selon ces gunas. Le mieux c'est de suivre les conseils des angas, quatrième pilier de l'agya. L'âme procède de sattva, le mental de rajas et le faux ego (vanité), de tamas.
11. Quand on aime le Saint-Nom, il n'est pas interdit d'aimer d'autres choses, comme la musique, la bonne cuisine, l'amour entre personnes, son pays, la littérature. Il ne s'agit pas du même amour. L'amour pour le Saint-Nom est bhakti, la dévotion. L'amour pour les gens et les choses du monde est un sentiment.
12. Durant notre vie humaine, nous ne sommes pas seulement une âme pure, nous sommes aussi un mental et un corps physique, avec ses besoins et ses plaisirs. Attention, toutefois, d'éviter de confondre les besoins et les désirs. Ce qui est gênant, en spiritualité, ce n'est pas le plaisir, mais le désir, l'attachement, la vanité et l'aveuglement.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Give Priority to the Essentials
1. In existence, we have things to do every day. On The Path we also have things to do without counting what we have to do every day, with or without The Path, like everyone else. For The Path, we have service, satsang, meditation, not to mention angas. As a simple human being, we also have to get up, brush our teeth, groom, dress, breakfast, etc.
2. What is essential? Is it service, satsang, meditation? Is it loving God? What is it? The essential thing is to love the Holy-Name, the feeling of sweetness, at the level of the upper chest and the technique of meditation, its practice.
That’s all there is to do, the rest is to do or not. There are the daily obligations, which one is obliged to do and the Observance of the agya (the sadhana of The Path), for the initiates, disciples of The Path.
3. The main thing is to love the Holy-Name and that, you can’t force yourself, you love it or you don’t. If one does not love it one can, however, consider that The Path is a true spirituality and strive to observe the four pillars, hoping that one day love will come. We can also not practice and keep looking, or not. Religious, Muslims, Christians, Hindus, Jews do not necessarily love God or even their practices, but they strive for it.
4. The process of accomplishment does not take place in one existence, incarnation. We can incarnate hundreds, thousands of times before reaching the Liberation of the soul (chains of samsara*). In the meantime, each incarnation is, for our conscience, the one, the first and the last, and we must live it as such.
* Cycle of incarnations.
Achieve the Essential
5. When we love God, his Holy-Name, the practice of technique, then we have reached the essential and everything else is given to us in addition. According to Matthew, Jesus said in his sermon (satsang) on the mountain, "First of all, worry about the Kingdom, and all else will be given to you." (Matthew 6:33) What better way to care first about the Kingdom than to practice the technique of the Holy-Name?
6. Human nature, during the incarnation, to a natural tendency, "tamas"*, which pushes men to laziness, ignorance, darkness… In short, evil. The false ego is the fruit of tamas. This natural inclination makes us leave the Holy-Name, forget its peace, its truth, its bliss, but it is not serious, when we love it, because we come back quickly. A second of Holy-Name consciousness is worth more than months of ignorance.
*Tamas: Sanskrit term meaning darkness, and in the philosophy of Sàmkhya**: Darkness, the third quality (guna) of nature, the passive essence of ignorance and inertia, all that blinds and weighs beings.
** Sàmkhya, a Sanskrit term, is known today as a school of Indian Orthodox philosophy (āstika) or more particularly as one of the six doctrinal views of salvation. The Sàmkhya is traditionally coupled with the yoga of Patanjali, systematized in the Yogasûtra, which are the aspect considered practical. Kapila***, of whom little is known, is given as the founder of the "Sàmkhya system".
*** Kapila: awake having lived around 550 BC. His disciples called him “Tirthankara”, “who makes the ford”, which is the title of the spiritual leaders of Jainism. One of the great Jain masters (Tirthankara) Mahavira, was the master of Gautama, of the Sakya clan, the (awakened) Buddha, the best known. Buddha (Gautama), before his awakening (bodhi) was therefore a Jain monk, disciple of the Sàmkhya school. The ford, whose awakened masters of Jainism were the smugglers, is the incarnation or continuation of incarnations, to pass before reaching the shore of the Liberation.
Promote Sattva
7. The Holy-Name (or Word) has a rhythm, like thoughts, emotions, words and deeds. If we go to the rhythm of thoughts, emotions, words, actions, we are plunged into confusion (tamas) and we suffer our share of suffering. If we go to the rhythm of the Holy-Name, of the practice of the technique of the same name, then we are free from the influences of the false-ego. We leave "tamas" for "sattva", the truth attached to the Light, to knowledge (Veda) and to the Holy-Name (Satnam).
8. To be in peace, love, bliss, truth, light, consciousness, knowledge (not learned or Veda), it is necessary to favor all that proceeds from «sattva». It is also necessary to avoid what is «tamas» and «rajas», as much as possible.
Acts, like food, can be classified according to these gunas. The best is to follow the advice of angas, the fourth pillar of agya. The soul proceeds from sattva, the mind of rajas and the false-ego (vanity), tamas.
9. When you love the Holy-Name, it is not forbidden to love other things, such as music, good food, love between people, your country, literature. It is not the same love. Love for the Holy-Name is bhakti, devotion. Love for people and things of the world is a feeling.
10. During our human life we are not only a pure soul, we are also a mind and a physical body, with its needs and pleasures. Be careful, however, to avoid confusing needs and desires. What is disturbing in spirituality is not pleasure, but desire, attachment, vanity and blindness.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com