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English below. Nous n'avons plus besoin de retrouver l'enfant que nous fûmes, car cet enfant est un souvenir de l'âme et, conscient du Saint-Nom, nous sommes l'âme, donc l'enfant de nos souvenirs.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la dévotion le Saint-Nom et le soleil.
Le dévot, l'amoureux de Dieu est en adoration comme la feuille se donne au soleil

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Je pourrais tresser des lauriers au Saint-Nom*, dire, entre autres, qu'il peut transformer un sombre jour pluvieux en fête lumineuse. Je pourrais affirmer que le Saint-Nom nous donne un bonheur que rien d'autre, ni personne ne peut apporter. Je pourrais affirmer que le Saint-Nom éclaire tous les mystères, les transformant en évidences.

 

2. Le Saint-Nom donne un sens à notre vie, non seulement un sens, mais le bon sens ! Pourtant, je ne le dis pas, parce que ce n'est pas vrai : ce n'est pas le Saint-Nom qui fait ça, c'est la conscience que l'on a de lui.

 

* Parole (logos), Satnam, « vertu-du-Tao ». Force, énergie de vie, émanation de Dieu en même temps que technique de méditation permettant d'en prendre conscience.

 

3. Le Saint-Nom est en tout, il est la « matière » originelle de toutes choses et sa manifestation que nos sens peuvent percevoir. Imaginez l'océan, plein de poissons. Si les poissons rassasient notre faim et satisfont notre besoin en protéines, ce n'est pas grâce à l'océan, mais à notre pêche.

 

4. Il est certain que s'il n'y avait pas de poissons dans l'océan, nous ne pourrions pas les pêcher, mais si nous ne les pêchions pas, nous ne pourrions pas les manger. C'est ainsi avec le Saint-Nom ; en avoir conscience demande de faire des choses, ça ne vient pas comme ça, « accidentellement », sauf exception.

 

5. Tous les êtres ont le Saint-Nom en eux, si non, ils n'existeraient pas, mais combien peuvent dire que le Saint-Nom illumine leurs journées ? Ceux qui connaissent son existence et la méthode (sadhana) pour en avoir conscience. Une méthode, c'est pratique, ce n'est pas une théorie et une pratique demande à être faite.

 

Les poissons et l'océan

 

6. L'océan ne s'occupe pas des poissons (et autres créatures) mais les poissons (et autres créatures) sont en vie grâce à lui. Le Saint-Nom (de Dieu) est en tout, mais il ne s'occupe pas de nous ; c'est à nous de nous occuper de lui, plus exactement de nous tourner vers lui.

 

7. Se tourner vers le Saint-Nom, c'est une méthode, ça porte un nom ; la méditation. Sur La Voie, cette méditation est de deux sortes. Une est exclusivement intérieure, l'autre, plus légère, se pratique en même temps que l'on fait tout ce que l'on a à faire dans la journée, c'est le service. Le service et la méditation sont deux des quatre piliers de la sadhana* de La Voie (agya).

 

* Mot sanskrit signifiant "ce qu'il faut faire" et désignant l'ensemble des pratiques qui constituent une voie spirituelle, comme la méditation, les rituels, les prières, etc.

 

8. Le Saint-Nom est là, partout et tout le temps, depuis toujours et pour toujours, sans discontinuer et si tous les êtres lui doivent leurs vies, ce qui importe à chaque être, c'est sa propre vie. Voici comment Dieu, en même temps que Dieu universel est celui, intime, de chacun.

 

9. Qu'importe au croyant, au dévot, que d'autres aiment Dieu, son Saint-Nom. Le dévot ressent l'amour de Dieu, de son Saint-Nom pour lui, exclusivement, et c'est vrai ! C'est pour ça que l'on dit de Dieu qu'il est omniprésent.

 

Comme la feuille au soleil

 

10. Le soleil brille pour tout le monde, mais tout le monde n'est pas une feuille d'arbre ni un lézard. Tout le monde profite de sa lumière, mais les plus heureux sont les feuilles d'arbres et le lézard… souvent, les chats, aussi.

 

11. Un dévot, avec le Saint-Nom, est comme une feuille, un lézard et un chat avec le soleil. Le Saint-Nom est comme le soleil, toujours là, disponible. C'est à nous, à chacun de s'en préoccuper ou non.

 

12. Avoir conscience du Saint-Nom c'est déjà connaître son existence. Beaucoup de poissons, dans l'océan, ne savent pas que l'eau existe. Connaître son existence ne suffit pas, il faut aussi savoir comment faire pour le contempler, s'y adonner. C'est toute l'utilité du maître vivant, de sa parole et de la Révélation, de l'Observance, de l'agya (la sadhana).

 

13. Beaucoup de chercheurs croient avoir trouvé et ne cherchent plus. Ils se contentent des écritures, de les apprendre par cœur et de manier les concepts avec brio. Mais, de lire un livre sur le soleil, au fond d'une cave, à la lumière d'une ampoule, n'est pas comme d'être allongé sur un transat, au-dehors, en plein soleil, les yeux fermés, ressentant sa chaleur pénétrer chaque cellule de son corps.

 

14. Quand on connaît la méthode (sadhana), qu'on l'observe et que l'on est plus souvent conscient du Saint-Nom que non, alors notre conscience est à sa juste place. L'existence se passe alors, pour nous, comme elle le doit. Nous n'avons plus besoin de retrouver l'enfant que nous fûmes, car cet enfant est un souvenir de l'âme et, conscient du Saint-Nom, nous sommes l'âme, donc l'enfant de nos souvenirs.

 

15. Aux initiés à La Voie, qui connaissent les quatre techniques de méditation, je dis que l'agya, ses quatre piliers, doit être observé dans son entièreté. Le service, le satsang, la méditation et les angas sont inséparables. Négligez un de ces piliers et tout l'édifice s'écroule. Mais, ne soyez pas inquiet, tout se remonte vite ; il suffit de recommencer l'Observance. Une seconde de Saint-Nom vaut mieux que dix ans de confusion.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

The Child of Our Memories

 

1. I could braid laurels at the Holy-Name* and say, among other things, that it can turn a dark rainy day into a luminous feast. I could affirm that the Holy-Name gives us a happiness that nothing else, nor anyone can bring. I could affirm that the Holy-Name illuminates all mysteries, transforming them into evidence.


2. The Holy-Name gives meaning to our life, not only meaning, but common sense! Yet I do not say it, because it is not true: it is not the Holy-Name that does this, it is the consciousness that one has of it.


* Word (logos), Satnam, "virtue-of-Dao". Strength, energy of life, emanation of God at the same time as a technique of meditation allowing to become conscious of it.


3. The Holy-Name is in all, it is the original "matter" of all things and its manifestation that our senses can perceive. Imagine the ocean, full of fish. If fish satisfy our hunger and our need for protein, it is not because of the ocean, but because of our fishing.


4. Certainly if there were no fish in the ocean, we couldn’t fish them, but if we didn’t fish them, we couldn’t eat them. This is how it is with the Holy-Name; to be aware of it requires doing things, it does not come like that, "accidentally", with exceptions.


5. All beings have the Holy-Name in them, if not, they would not exist, but how many can say that the Holy-Name illuminates their days? Those who know its existence and method (sadhana) to be conscious of it. A method is practical, it is not a theory and a practice needs to be done.

 

The Fish and the Ocean

 

6. The ocean does not care about fish (and other creatures) but fish (and other creatures) are alive thanks to it. The Holy-Name (of God) is in everything, but it does not care for us; it is up to us to take care of him, more precisely to turn to him.


7. Turning to the Holy-Name is a method, it has a name; meditation. On The Path, this meditation is of two kinds. One is exclusively interior, the other, lighter, is practiced at the same time as we do everything we have to do in the day, it is the service. Service and meditation are two of the four pillars of the sadhana* of The Path (agya).


*  Sanskrit word meaning "what to do" and referring to all practices that constitute a spiritual path, such as meditation, rituals, prayers, etc.


8. The Holy-Name is there, everywhere and all the time, always and forever, without interruption and if all beings owe their lives to him, what matters to each being is his own life. This is how God, together with the universal God, is the intimate one of everyone.


9. It does not matter to the believer, devout that others love God, his Holy-Name. The devotee feels the love of God, of his Holy-Name for himself, exclusively and it is true! This is why we say that God is omnipresent.

 

Like the Leaf in the Sun

 

10. The sun is shining for everyone, but not everyone is a tree leaf or a lizard. Everyone enjoys its light, but the happiest are the tree leaves and the lizard… often, cats, too.


11. A devotee, with the Holy-Name, is like a leaf, a lizard and a cat with the sun. The Holy-Name is like the sun, always there, available. It is up to us, each of us, to be concerned or not.


12. To be aware of the Holy-Name is already to know its existence. Many fish in the ocean do not know that water exists. Knowing one’s existence is not enough, one must also know how to contemplate it, to devote oneself to it. It is all the usefulness of the living master, of his word and of Revelation, of Observance, of the agya (sadhana).


13. Many researchers believe they have found and are no longer looking. They are content with the scriptures, learning them by heart and mastering the concepts. But, to read a book about the sun, at the bottom of a cellar, in the light of a light bulb, is not like lying on a deckchair, outside, in full sun, eyes closed, feeling its warmth penetrate each cell of his body.


14. When we know the method (sadhana), observe it and are more often aware of the Holy-Name than not, then our consciousness is in its proper place. Existence then happens, for us, as it should. We no longer need to find the child we once were, for that child is a memory of the soul and, conscious of the Holy-Name, we are the soul, therefore the child of our memories.


15. To the initiates of The Path who know the four techniques of meditation, I say that the agya, its four pillars, must be observed in its entirety. Service, satsang, meditation and angas are inseparable. Neglect one of these pillars and the whole building collapses. But, don’t be worried, everything comes back quickly; just start the Observance again. A second of Saint-Nom is better than ten years of confusion.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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