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English below. La connaissance non apprise ou Veda n'est pas la connaissance, jnana. Je sais que cette histoire de connaissance non apprise est une chose difficile à appréhender, comme le non-agir. (Dont Lao-Tseu parlait dans le Tao-Te-King et krishna qui le nommait le « service » ou « abandon du fruit de ses actes »)
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English below
1. Dans la confusion, le mental est très fort, il fait des choses incroyables, il invente, il organise, il construit. Quand il fait ces choses-là, il est à sa place, utilisé à ce pour quoi il a été créé. Mais, le mental se targue de spiritualité et là, ce n'est plus son domaine, il n'a pas été conçu pour ça ! Il n'arrive pas à exercer ses talents dans la spiritualité. Il le fait dans l'ésotérisme, la religion, la théosophie, le New-âge, le paranormal, le wokisme où il invente toutes sortes de concepts, de dogmes, de rituels.
2. Ces voies, du mental, ne mènent nulle part, sinon à plus de confusion. Ce n'est pas parce qu'une confusion parle de Dieu, d'anges, de démons, de taux vibratoires, de corps astral, de karma et autres choses de ce genre qu'elle n'est pas une confusion. Elle est une confusion. L'activité du mental, dans la confusion de cette sorte que je viens de vous dire est vaine, plus que ça : elle est contre-productive.
La spiritualité
3. La spiritualité, c'est s'abandonner à la contemplation de l'harmonie de l'Unité et pour ça, il n'est pas besoin de mots. La spiritualité est une pratique quotidienne. Pour avoir conscience de l'harmonie de l'Unité, il existe des techniques, dont une que l'on a nommée la « technique du Saint-Nom ».
4. « Saint-Nom » est un mot, on peut le remplacer par d'autres mots, comme : « Verbe », « Parole », « Vertu du Tao », « Satnam », etc. Mais ce n'est pas qu'un mot, c'est avant tout une réalité. Ce mot désigne plusieurs choses : la force, l'énergie qui est à l'origine de toute vie, la technique de méditation permettant d'être dans les conditions d'en avoir conscience et l'effet que ça fait d'en être conscient.
5. On peut pratiquer la technique du Saint-Nom toute la journée, quelle que soit notre activité. Plus souvent, on pratique cette technique, dans la journée et plus on réalise. Réaliser est le but de La Voie, ça signifie « rendre réel », c'est tout le contraire d'une théorie, de concepts. Pratiquer le « Saint-Nom » et avoir conscience du « Saint-Nom » sont deux choses différentes.
6. On peut pratiquer le « Saint-Nom » et ne pas en avoir conscience, comme on peut avoir conscience du Saint-Nom sans pratiquer la technique. On peut aussi avoir conscience du Saint-Nom sans connaître ce mot, alors on parlera de bonheur, de douceur, de joie, d'amour, de sérénité, de paix, de béatitude. La technique du Saint-Nom est plus destinée à garder le contrôle du mental, des émotions. Ce contrôle favorise la conscience de l'harmonie de l'Unité, donc du « Saint-Nom ».
La conscience de la vie
7. Vous pouvez faire ce que vous voulez, durant votre existence, dans les limites de la loi et du vivre-ensemble, mais commencer par avoir conscience de la vie, en soi, est un préalable essentiel. Vivre sans cette conscience, c’est vivre en aveugle, en sourd, en inconscient. Alors, le mental prend les commandes de votre vie et il n'est pas prévu pour ça. Le mental doit toujours rester sous le contrôle de l'âme, de la conscience profonde, de la raison. C'est à ça que sert la spiritualité.
8. On peut écrire et lire plein de choses sur Dieu, la vérité, la béatitude, la spiritualité. Il y a de nombreux livres, les Upanishads, les Védas, la Bhagavad-Gîtâ, le Tao-Te-King, les évangiles, le guru granth sahib, le Dhammapada, le yogasûtra, le Bhaktimàrga, etc. La Bhagavad-Gîtâ était une Upanishad, avant d'être récupérée par les hindouistes et incluse dans le Mahâbhârata, après quelques retouches.
Avoir la réponse
9. Ces écritures sont comme des poèmes, vous n'y trouverez pas de « mode d'emploi ». Ils sont des bhajans (chants dévotionnels) sans musique, sinon celle des mots lus à haute voix. Ils n'ont été écrits que pour inspirer les dévots à pratiquer. Le mode d'emploi est toujours donné par un maître vivant.
10. Le buddha le plus connu, Siddhartha, a eu des maîtres, dont le dernier ; Mahavira, le guru des jaïns, qui lui a donné une initiation, les techniques de méditation avec lesquelles il est entré en nirvikalpa-samadhi, devenant ainsi un buddha (éveillé). Ici, on ne parle pas de l'éveil des wokes, bien sûr !
11. Quand on médite de la bonne façon, avec les bonnes techniques, on a la réponse à toutes les questions. Cette réponse est sans mots, sans phrase, sans concept. C'est la connaissance révélée. Cette connaissance se dit, en sanskrit, « Veda ». Ici, il ne s'agit pas de la compilation d'écrits* faite par les sages nommés « rishis ».
* Rig-Veda, Sama-Veda, Yasur-Veda, Atharva-Veda.
12. Le mot Veda signifie connaissance et parle de la connaissance qui ne s'apprend pas, celle que l'on reçoit par la fréquentation de l'harmonie de l'Unité. Un yoga particulier, le jnana-yoga ou yoga de la connaissance (jnana) demande à ses pratiquants de s'instruire par la lecture de livres sacrés.
13. La connaissance non apprise ou Veda n'est pas la connaissance jnana. Je sais que cette histoire est difficile à appréhender, comme le non-agir, Wu Wei. (dont Lao-Tseu parlait dans le Tao-Te-King et krishna qui le nommait le « service » ou « abandon du fruit de ses actes »)
14. Je me souviens d'un temps que les moins de cinquante ans ne peuvent pas connaître, où j'étais jeune et n'avais pas grand-chose à faire. Je vivais en Inde, dans un ashram où j'étais chargé, par mon maître, de donner satsang et de révéler les techniques de méditation de La Voie. Tous les jours, je n'avais qu'à méditer et à donner satsang. Le reste, les disciples de l'ashram le faisaient pour moi.
15. J'avais une relation continue et profonde avec le Saint-Nom. Quand vous faites quelque chose, comme balayer, faire la vaisselle, travailler, cuisiner, vous pouvez être « dans le service » (un des quatre piliers de La Voie) mais c'est difficile d'être vraiment « dans le Saint-Nom ».
16. À l'époque dont je vous parle, je n'avais, comme service, que le satsang, à donner et la Révélation. Mais le service donne une Grâce différente, celle de la dédication. Ressentir fortement le feeling du « Saint-Nom » demande une grande disponibilité. La vie quotidienne, a fortiori quand on est parent, ne permet pas toujours cette disponibilité. Alors, faites-vous une raison, recevez ce que vous recevez avec reconnaissance et continuez l'Observance parce que vous aimez la vie avec le Saint-Nom.
17. « Celui qui a réalisé, agit dans le non-agir, détaché des fruits de ses actes, conscient de l'Unité du Tout. » (Tao-Te-King, ou l'énergie du Tout, 1.2)
18. « Le service libère, qui s’y engage, des suites de l’action, bonnes ou mauvaises. » (La Bhagavad-Gîtâ, 2:50 ou « Le chant de l'éveillé », 1.10)
« Par la méditation et par le service, tu réalises le Saint-Nom. » (Bhaktimàrga 215)
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Revealed Knowledge
1. In confusion, the mind is very strong, it does incredible things, it invents, it organizes, it builds. When he does these things, he is in his place, used for what he was created for. But the mind prides itself on spirituality and this is no longer its domain, it was not designed for this! He cannot exercise his talents in spirituality. He does so in esotericism, religion, theosophy, the New Age, the paranormal, the wokism where he invents all kinds of concepts, dogmas, rituals.
2. These paths, of the mind, lead nowhere, except to more confusion. It is not because confusion speaks of God, angels, demons, vibratory rates, astral bodies, karma and other such things that it is not confusion. She is a mess. The activity of the mind, in the confusion of this kind that I have just told you, is vain, more than that: it is counterproductive.
Spirituality
3. Spirituality is to give oneself, to surrender oneself to the contemplation of the harmony of Unity and for this there is no need for words. Spirituality is a practice, a daily practice. To be aware of the harmony of Unity, there are techniques, one of which has been called the "technique of the Holy-Name".
4. “Holy-Name” is a word, we can replace it with other words, such as “Word”, “Verb”, “Virtue of Dao”, “Satnam”, etc. But it is not just a word, it is above all a reality. This word designates several things: the strength, the energy that is at the origin of all life, the technique of meditation allowing to be in the conditions to be conscious of it and the effect that it makes to be aware of it.
5. We can practice the Holy-Name technique all day long, whatever our activity. More often, we practice this technique, in the day and more we realize. To realize is the goal of The Path, it means «to make real», it is the opposite of a theory, of concepts. Practicing the “Holy-Name” and being aware of the “Holy-Name” are two different things.
6. We can practice the "Holy-Name" and not be aware of it, as we can be aware of the Holy-Name without practicing the technique. One can also be aware of the Holy-Name without knowing this word, so one will speak of happiness, sweetness, joy, love, serenity, peace, bliss. The Holy-Name technique is more intended to keep control of the mind, of emotions. This control promotes the awareness of the harmony of Unity, thus of the "Holy-Name".
The Conscience of Life
7. You can do whatever you want, during your existence, within the limits of the law and of living together, but to begin by being aware of life itself is an essential prerequisite. To live without this consciousness is to live blind, deaf, unconscious. So the mind takes over your life and it’s not intended for that. The mind must always remain under the control of the soul, of the deep consciousness, of reason. That is what spirituality is for.
8. You can write and read about God, truth, bliss, spirituality. There are many books, the Upanishads, the Vedas, the Bhagavad-Gita, the Dao-De-Jing, the Gospels, the guru granth sahib, the Dhammapada, the yogasûtra, the Bhaktimàrga, etc. The Bhagavad-Gita was an Upanishad (satsang), before being recovered by the Hindus and included in the Mahabharata, after some alterations.
Have the Answer
9. Often these writings are like poems, but you will never find the “how to” in these books. They are bhajans (devotional songs) without music, if not that of words read aloud. They were written only to inspire devotees to practice. The instructions are always given by a living master.
10. The Buddha, of whom we speak most, Gautama, had masters, including the last; Mahavira, the guru of the Jains, who gave him an initiation, the meditation techniques with which he entered nirvikalpa-samadhi, thus becoming a (awakened) Buddha. Here, we are not talking about awakening, of course!
11. When you meditate in the right way, with the right techniques, you have the answer to all the questions. This answer is without words, without phrase, without concept. It is revealed knowledge. This knowledge is said, in Sanskrit, "Veda". Here, it is not the compilation of writings* made by the wise men called «rishis».
* Rig-Veda, Sama-Veda, Yasur-Veda, Atharva-Veda.
12. The word Veda means knowledge and speaks of the knowledge that is not learnt, the knowledge that is received by frequenting the harmony of Unity. A particular yoga, jnana-yoga or yoga of knowledge (jnana) requires its practitioners to learn by reading sacred books.
13. Undeveloped knowledge or Veda is not jnana knowledge. I know that this story is difficult to grasp, like the "inaction", "Wu Wei". (Lao-Tzu spoke of in the Dao-De-Jing and Krishna who called it “service” or “giving up the fruit of his actions”)
14. I remember a time when the under-50s couldn’t know, where I was young and didn’t have much to do. I was living in India, in an ashram where I was instructed by my master to give satsang and reveal the techniques of The Path meditation. Every day, all I had to do was meditate and give satsang. The rest the disciples of the ashram did for me.
15. I had an ongoing and profound relationship with the Holy-Name. When you do something like sweeping, washing dishes, working, cooking, you can be “in the service” (one of the four pillars of The Path) but it’s hard to really be “in the Holy-Name”.
16. At the time of which I speak, I had, as a service, only satsang, to give and Revelation. But the service gives a different Grace, that of dedication. To feel strongly the feeling of the «Holy-Name» requires great availability. Everyday life, especially when you are a parent, does not always allow this availability. Then make a reason, receive what you receive with gratitude and continue the Observance because you love life with the Holy-Name.
"He who has realized, acts in the inaction, detached from the fruits of his acts, conscious of the Unity of the Whole."" (Dao-De-Jing, extracted from 1.2)
"The service liberates, who commits to it, after the action, good or bad.” (The Bhagavad-Gita, 2:50)
"Through meditation and service, you realize the Holy-Name." (Bhaktimàrga, 215)
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com