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English below. Un vrai, guru, un maître éveillé véritable, comme l'étaient Jésus, le buddha Gautama Siddhartha, Lao-Tseu, Patanjali, par exemple, comme un gourou escroc, s'adresse aux malheureux, aux faibles, à ceux qui en ont besoin.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, le guru, le satsang et la parole vivante
L'enseignement d'un maître est une parole vivante

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. » (MT 13.9). Ceux qui ont des oreilles pour entendre le satsang sont rares quand même. Entre la conscience profonde et les oreilles, il doit y avoir le moins de filtres possible. L'âme et l'oreille doivent être en prise directe. Les gens instruits en spiritualité ont toutes leurs connaissances apprises (jnana) comme filtres, entre leurs oreilles et leur âme.

 

2. Pour recevoir le satsang, il faut des gens qui n'ont pas trop de connaissances et qui ont une grande maturité d'âme. Cette maturité vient à force de se réincarner. Vies après vies l'âme se raffine, comme une pierre brute, dans le lit d'un torrent, s'arrondit jusqu'à devenir un galet.

 

3. Alors, ces âmes anciennes, incarnées en Homme, ne peuvent faire autrement que de se poser des questions essentielles, sans obligatoirement les formuler en mots spécialisés, comme le font ceux qui ont lu beaucoup de livres anciens. Dans les années soixante, soixante-dix, on disait de ces gens qu'ils étaient des chercheurs, sous-entendu de vérité. Ils manquent d'amour profond, celui du Saint-Nom* et ils cherchent à le retrouver.

 

* Ou Parole, Satnam, vertu du Tao, est l'énergie active du Tout ou Dieu, en même temps qu'une technique de méditation permettant d'en avoir conscience.

 

4. L'âme est originaire du Tout, de l'Unité, du Tao, de Dieu et elle a gardé, en mémoire, cette origine. Elle cherche à revenir à son origine, comme le fils prodigue retourne chez son père (Luc ; 15:11-32). Quand le mental, les pensées sont laissés libres, ce souvenir de l'âme est confus, informulé.

 

Avoir des oreilles

 

5. Jésus, qui était un éveillé (ou bouddha), disait, à la conclusion de ses satsang : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. » (Matthieu 13:9 - 11:15). Jésus savait bien que, parmi tous ces gens qui venaient l'écouter, peu l'entendaient. Il a dit, un jour, à ses disciples et apôtres : « J’en choisirai un entre mille et deux entre dix mille. » (Thomas, logion 23).

 

6. Des milliards de gens ont un livre saint et très peu d'entre eux comprennent ce qu'il dit, en vérité. Des interprétations, il y en a des milliards, officielles et personnelles, mais le messager est mort, il ne peut expliquer ce qu'on rapporte de ses paroles dans les livres.

 

7. Il faut un maître vivant ainsi, il peut expliquer de vive voix. Mais, les gens n'aiment pas les maîtres vivants, ils les traitent de gourous, de mégalomanes, d'escrocs. Ils préfèrent les maîtres morts ainsi, ils peuvent accommoder, à leur sauce, ses propos.

 

8. On dit que ces gourous, ces mégalomanes, escrocs et pervers narcissiques s'adressent aux faibles, à ceux qui sont malheureux, déstabilisés, faibles et c'est vrai ! Mais un vrai guru, un maître éveillé véritable, comme l'étaient Jésus, le bouddha Gautama, Lao-Tseu, Patanjali, par exemple, s'adresse aussi aux malheureux, aux faibles, à ceux qui en ont besoin. Quelqu'un de satisfait de sa vie et de lui, ne cherchera pas la vérité !

 

9. « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » (Marc 2:17)

 

10. Du vivant de Jésus, les autorités l'ont traité de gourou ! C'est seulement après qu'il a disparu que l'on s'est intéressé à son enseignement. Mort, le buddha est transformé en Dieu. Jésus, est entre autres devenu Dieu. La plupart des chrétiens prient Jésus, pas Dieu ! Ils disent qu'il est vivant.

 

11. C'est une croyance et j'ai entendu dire, par les bien-pensants, qu'il fallait respecter les croyances, alors je ne dis rien. Juste, je me demande si l'on doit respecter toutes les croyances, même les mauvaises ?

 

Distinguer le bon du mauvais

 

12. Comment distinguer les bonnes des mauvaises croyances ? Jésus a dit, à ce propos : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. » (Matthieu 7:16) En disant ça, il parlait des prophètes, mais ça s'applique aussi aux enseignements, aux dogmes et aux croyances.

 

13. Qu'est-ce qu'un bon fruit et qu'est-ce qu'un mauvais fruit ? Un bon fruit te rapproche de l'Unité, de la paix, de la conscience de la Grâce*. Un mauvais fruit produit de la confusion, des concepts.

 

* La Grâce est le pouvoir du Saint-Nom capable de donner l'expérience de la conscience de la béatitude. Ce pouvoir est le seul capable de transcender l'inertie propre à notre nature humaine et de faire que nous puissions nous accomplir spirituellement et trouver la paix véritable, venue du dedans. La Grâce ''coule'' en nous tout le temps. Pour s'en remettre à elle, il faut placer sa conscience là où elle se trouve.

 

14. Les gurus*, comme les gourous, les véritables maîtres comme les escrocs s'adressent au même public ; ceux qui souffrent. C'est comme les vrais médecins et les charlatans, ils s'intéressent aux malades. Mais, ce n'est pas parce qu'un médecin s'intéresse aux malades qu'il est un charlatan ! Comment reconnaît-on un guru ? Là encore, les propos de Jésus, à propos des prophètes, s'appliquent.

 

* Maître spirituel. « Gu » ténèbres et « ru » lumière. Le guru est donc celui qui dissipe les ténèbres de l'ignorance par la lumière de la connaissance (Veda). Cette connaissance n'est pas une connaissance apprise dans des livres. Cette traduction est remise en cause par certains historiens de l'hindouisme qui lui préfèrent celle-ci : « Homme de poids » ou « Homme important ».

 

15. Beaucoup de gens qui arrivent à La Voie, sont passés par tant de souffrances qu'il en faut du temps, après qu'ils ont reçu la Révélation et qu'ils se soient mis à pratiquer l'agya, pour simplement se « remettre à niveau ». Ensuite, une fois leurs blessures calmées, ils avancent vraiment sur La Voie de la vérité (l'universelle, pas la personnelle).

 

16. Qu'ils ne s'impatientent pas et continuent à observer les piliers. Dans l'ancien temps, les aspirants qui arrivaient à la porte de la salle d'initiation de l'ashram*, avaient eu une longue période de préparation, de nombreux mois, une année parfois, selon la personne.

 

* Monastère, communauté spirituelle en Inde.

 

17. Durant cette période, précédant la Révélation, les chercheurs étaient des « aspirants ». Ils écoutaient, lisaient du satsang et, pour ceux qui habitaient près de l'ashram, venaient y faire du service (rendre service, car pour être dans le service, il est besoin de connaître la technique dite du Saint-Nom). Le jour où ils recevaient la Révélation, ils partaient dans la pratique sur des chapeaux de roues !

 

18. Aujourd'hui, personne ne veut attendre ; ceux qui me demandent la Révélation veulent l'avoir immédiatement. Si je commence par leur poser des questions, avant de leur donner un rendez-vous sur Skype, ils ne me répondent pas et ne m'écrivent plus.

 

19. C'est la façon de communiquer sur internet : on ne dit ni bonjour ni au revoir. Ils auraient voulu que je leur adresse un lien vers une vidéo explicative, mais les techniques ne s'expliquent pas ; elles se montrent ! C'est ainsi. Tant pis pour eux. C'est leur vie.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Guru or impostor ?

 

1. “Whoever has ears, let them hear.” (MT 13.9). Those who have ears to hear satsang are still rare. Between the deep consciousness and the ears, there must be as few filters as possible. The soul and ear must be in direct contact. People educated in spirituality have all their learned knowledge (jnana) as filters, between their ears and their soul.


2. To receive satsang you need people who don’t have too much knowledge and who have a great maturity of soul. This maturity comes from reincarnation. Life after life the soul refines itself, like a rough stone, in the bed of a torrent, until it becomes a pebble.


3. Then, these ancient souls, incarnated as Man, can only ask themselves essential questions, without necessarily formulating them in specialized words, as do those who have read many ancient books. In the sixties, seventies, these people were said to be seekers, implied in truth. They lack deep love, that of the Holy-Name* and they seek to find it again.

 

* Word, Satnam, virtue of the Dao, is the active energy of the All or God, at the same time as a technique of meditation allowing to be aware of it.


4. The soul is native to the All, the Unity, the Dao, God and has kept this origin in memory. She seeks to return to her origin, as the prodigal son returns to his father (Luke 15:11-32). When the mind, thoughts are left free, this memory of the soul is confused, uninformed.

 

Have ears

 

5. Jesus, who was an awakened (or Buddha), said, at the conclusion of his satsang, "Whoever has ears, let them hear." (Matthew 13:9 - 11:15). Jesus knew well that, among all those who came to listen to him, few heard him. He once said to his disciples and apostles, "I will choose one between a thousand and two between ten thousand." (Thomas, logion 23).


6. Billions of people have a holy book and very few of them understand what it actually says. There are billions of interpretations, official and personal, but the messenger is dead, he cannot explain what is said in the books.


7. It takes a living master so he can explain orally. But people don’t like living masters, they call them megalomaniacs, crooks. They prefer the dead masters so they can accommodate, to their sauce, his words.


8. They say that these these megalomaniacs, crooks and narcissistic perverts turn to the weak, to those who are unhappy, destabilized, weak and that’s true! But a true guru, a true awakened master, as were Jesus, Buddha Gautama, Lao-Tzu, Patanjali, for example, also addresses the poor, the weak, those in need. Someone satisfied with his life and him, will not seek the truth!


9. It is not those who are well who need doctors, but the sick. I have come not to call the righteous, but sinners." (Mark 2:17)


10. In the lifetime of Jesus, the authorities called him a liar! It was only after he disappeared that people became interested in his teaching. Dead, the Buddha is transformed into God. Jesus, among other things, became God. Most Christians pray to Jesus, not God! They say he’s alive.


11. It’s a belief, and I’ve heard from the right-thinkers that you have to respect the beliefs, so I’m not saying anything. Just, I wonder if we should respect all beliefs, even the bad ones?

 

Distinguishing Good From Evil

 

12. How to distinguish right from wrongs beliefs? Jesus said words that may be significant in this regard: "You will recognize them by their fruits. Are we picking grapes on thorns, or figs on thistles? Every good tree bears good fruit, but the bad tree bears bad fruit” (Matthew 7:16). When he said that, he was talking about the prophets, but it also applies to teachings, dogmas and beliefs.


13. What is a good fruit and what is a bad fruit? A good fruit brings you closer to Unity, to peace, to the consciousness of Grace*. A bad fruit produces confusion, concepts.


* Grace is the power of the Holy-Name capable of giving the experience of the awareness of bliss. This power is the only one capable of transcending the inertia proper to our human nature and making it possible for us to accomplish ourselves spiritually and to find true peace from within. Grace 'flows' in us all the time. To rely on it, you have to place your consciousness where it is.


14. Gurus*, true masters and crooks, address the same audience; those who suffer. It’s like real doctors and quacks, they care about the sick. But just because a doctor cares about the sick doesn’t mean he’s a quack! How do you recognize a guru? Here again, Jesus' words about the prophets apply.


* Spiritual master. “Gu” darkness and “ru” light, truth. The guru is therefore the one who dispels the darkness of ignorance through the light of knowledge (Veda). This knowledge is not a knowledge learned in books. This translation is questioned by some historians of Hinduism who prefer it: «Man of weight» or «Important man».


15. Many people who come to The Path have gone through so much suffering that it takes time, after they have received the Revelation and have started to practice the agya, just to «get up to speed». Then, once their wounds are calmed, they really advance on The Path of Truth (the universal, not the personal).


16. Let them not get impatient and continue to observe the pillars. In the old days, aspirants who arrived at the door of the Ashram* Initiation room had a long period of preparation, many months, sometimes a year, depending on the person.

 

* Ashram: monastery, spiritual community in India.


17. During this period, before Revelation, researchers were “aspirants”. They listened, read satsang and, for those who lived near the ashram, came there to do service (to be of service, because to be in service it is necessary to know the technique called "Holy-Name"). The day they received the Revelation, they set out in practice on wheels!


18. Today, no one wants to wait; those who ask me for Revelation want to have it immediately. If I start by asking them questions, before I give them a Skype appointment, they don’t answer me or write to me anymore.


19. This is the way to communicate on the internet: we don’t say hello or goodbye. They would have liked me to send them a link to an explanatory video, but the techniques cannot be explained; they show themselves! That’s how it is. Too bad for them. It’s their life.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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