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English below. Un mot ne vaut rien. Quand on a faim, le mot « pomme de terre » ne satisfait pas cette faim, comme le mot « eau » quand on a soif. Le mot « Dieu », « Béatitude » ne donnent pas la paix à ceux qui souffrent.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, les trois singes, la méditation, La Voie
Ces singes nous disent quelque chose mais pas ce que l'on croit souvent

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Un jour, j'ai posé une question à mon maître, en Inde : comment reconnaître les pensées qui venaient du mental et celles qui venaient de l'esprit (l'âme incarnée). Il m'avait répondu : « Tout ce qui parle en français, dans ta tête, c'est le mental ». Tout ce qui est mot, phrase, concept, narration, réflexion exprimée en mots, dans la tête, est le fruit du mental. Le mental, pas plus que le corps et ses besoins, n'est un ennemi. Tout dépend de qui le dirige ; la vanité ou l'esprit.

 

2. Selon vous, êtes-vous capable de distinguer ce qui, en vous, procède de l'esprit et du mental ? Pour faire la différence, il est besoin de connaître les deux. Si vous voulez comparer deux choses, il vous faut les avoir sous les yeux toutes les deux. Certaines personnes disent qu'il faut toujours écouter son intuition et quand on leur demande ce qu'est l'intuition, ils répondent : « L'intuition, c'est l'âme qui nous parle. »

 

3. L'âme qui nous parle ? À nous ? Mais, ne sommes-nous pas l'âme (ou l'esprit) ? La vanité (Nommée le « faux-ego » dans la Bhagavad-Gîtâ), ne nous chuchote pas à l'oreille ? Ne peut-on pas confondre vanité et intuition ?

 

Faire la différence

 

4. Comment peut-on faire la différence entre la vanité, qui pense dans notre tête, et l'inspiration venue de l'âme, c'est-à-dire de notre véritable « soi » ? Il faut connaître les deux, faire la différence entre le « soi » superficiel et le « soi » profond.

 

5. Quelle gageure ! Il faut au moins vingt ans de psychanalyse ! À moins qu'il y ait une autre façon de faire. Tout ce qui pense en français, si vous êtes français, dans votre tête, c'est le mental… Pas l'âme ou esprit.

 

6. Les paroles, les pensées gentilles, généreuses, altruistes comme les choses viles, égoïstes, cruelles, sont les fruits du mental. Pour autant, tout ce qui vient du mental, de l'intelligence n'est pas faux, mais juste ou fausse, une pensée reste une pensée. Dans la méditation, juste ou fausse, une pensée doit être ignorée, car la méditation (profonde ou dhyana) commence là où l'on cesse de suivre nos pensées.

 

7. Tant que le cerveau fonctionne, il y a des pensées. Ce qui peut s'arrêter, c'est l'attention qu'on leur porte. On peut porter son attention ailleurs.

 

8. Ainsi, les techniques les plus efficaces sont celles qui donnent un « os à ronger » au mental pendant que nous (l'esprit) « regardons » ailleurs. Cet « os à ronger », c'est ce que l'on appelle « l'objet de la méditation ».

 

9. Par exemple, si vous vous concentrez sur votre respiration, l'objet de la méditation est la respiration. Si vous vous concentrez sur de la musique (celle de bols tibétains, par exemple), l'objet de la méditation sera la musique des bols. Certains utilisent un mantra. L'objet de la méditation, quel qu'il soit, a ce propos : détourner l'attention de la conscience sur autre chose que les pensées et les émotions. Les émotions sont des pensées non articulées.

 

Les outils doivent servir

 

10. Le cerveau, comme le corps, nous ont été donnés. Ils sont des outils dont on doit se servir. Le souci, c'est quand on est l'objet de nos désirs et de nos émotions, que l'on ne les contrôle plus et que l'on est perdu, ne sachant plus qui l'on est vraiment. C'est un des propos de la spiritualité de nous faire retrouver la conscience du véritable « soi ».

 

11. Certains croient que de retrouver la conscience de son vrai soi est le but de la spiritualité. Ils se trompent : c'est un préalable, un moyen. Quand on sait faire la différence entre notre véritable soi et les idées qu'on s'en fait, alors on peut commencer à faire, de notre vie, ce que l'on est censé en faire.

 

12. Le mental est un outil, dont on peut se servir, mais ne l'utilisez pas pour la spiritualité. La spiritualité est une chose sensuelle, pas intellectuelle. Quand je dis que la spiritualité est une chose sensuelle, je ne parle pas de tantrisme, de kundalini, je veux parler des sens. Vous savez que nous avons cinq sens… En vérité, nous n'en avons que quatre, car les sens de l'odorat et du goût ne sont qu'un seul et même sens, au niveau du cerveau.

 

13. Nous avons donc les sens du toucher, celui de la vue, celui de l'ouïe et celui de l'odorat-goût. Ces sens peuvent aller voir en dedans de nous, il existe des techniques de méditation pour faire ça, de retourner les sens. Ainsi, il est possible de regarder et d'écouter à l'intérieur de soi, par exemple.

 

14. C'est ça que nous disent les trois singes de la sagesse. On croit que le premier singe nous dit : « ne pas voir. » Ou ne pas regarder, que le second nous dit : « ne rien dire. » Et que le dernier nous dit : « ne pas entendre. » Comme si ces singes étaient de la cosa-nostra.

 

15. En vérité, ces singes nous disent que l'on peut voir en soi, sentir, goûter et entendre, en soi. Le deuxième singe ne se bouche pas seulement la bouche, il se bouche aussi le nez ! Ces singes nous rappellent les quatre techniques de méditation de La Voie.

 

Une pratique

 

16. La spiritualité, c'est la pratique, pas la théorie. Vous ne trouverez jamais les moyens de pratiquer dans les livres qui parlent de la vérité.

 

17. Dans le Yogasûtra, le Tao-Te-King, la Bhagavad-Gîtâ (ou « Chant de l'éveillé »), le Bhaktimàrga, le Guru Granth Sahib, le Nouveau-Testament, les Upanishads, les Suttas du bouddha Gautama. Ces livres parlent de la vérité (universelle).

 

18. Ils parlent tous de la même chose, mais ne donnent pas les techniques. Les techniques ne peuvent pas s'écrire, elles se montrent. Ces livres s'adressent aux disciples, à ceux qui connaissent déjà les techniques. Il vous faut trouver un maître qui les connaisse et qui puisse vous les monter (la Révélation). Alors, vous pourrez pratiquer.

 

19. Les mots n'ont aucune valeur. Ils peuvent être phonétiquement beaux et utilisés par les poètes, les phrases que l'on fait avec peuvent dire de belles choses et des choses moins belles, mais le mot lui-même n'a aucune valeur. Quand on a faim, le mot « pomme de terre » ne satisfait pas cette faim, pas plus que le mot « eau » quand on a soif n'étanche cette soif. Les mots « Dieu » et « Béatitude » ne procurent pas la paix à ceux qui souffrent. Les mots des livres peuvent, tout au plus, inspirer le chercheur à trouver.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

The Vanity of Words

 

1. One day I asked my master in India a question: how to recognize thoughts that came from the mind and those that came from the spirit (the incarnate soul). He said, "All that speaks in French (or in english) in your head is the mind." All that is word, phrase, concept, narrative, thought expressed in words, in the head, is the fruit of the mind. The mind, no more than the body and its needs, is an enemy. Everything depends on who directs it; vanity or spirit.


2. In your opinion, are you capable of distinguishing what in you proceeds from mind and mind? To make a difference, it is necessary to know both. If you want to compare two things, you have to have them both in front of you. Some people say you always have to listen to your intuition, and when you ask them what intuition is, they say, "Intuition is the soul talking to you."


3. The soul that speaks to us? To us? But, aren’t we the soul (or the spirit)? Vanity (called the "false ego" in the Bhagavad-Gita), does not whisper in our ears? Can we not confuse vanity with intuition?

 

Make a Difference

 

4. How can we differentiate between vanity, which is in our head, and inspiration from the soul, that is, from our true “self”? It is necessary to know both, to distinguish between the superficial and the profound “self”.

 

5. What a challenge! It takes at least twenty years of psychoanalysis! Unless there is another way. All that thinks in english, if you are english, in your head, is the mind… not the soul or spirit.


6. Words, kind, generous, altruistic thoughts like vile, selfish, cruel things are the fruits of the mind. However, everything that comes from mind, from intelligence is not wrong, but just or false a thought remains a thought. In meditation, right or wrong, a thought must be ignored, because meditation (deep or dhyana) begins where we stop following our thoughts.


7. As long as the brain is working, there are thoughts. What can stop is the attention you give them. You can take your attention elsewhere.

 

8. This is why the most effective meditation techniques are those that give a “bone to gnaw” to the mind while we (the mind) “look” elsewhere. This “gnawing bone” is what is called the “object of meditation”.


9. For example, if you focus on your breathing, the object of meditation is breathing. If you focus on music (such as Tibetan bowls), the object of meditation will be the music of the bowls. Some people use a mantra. The object of meditation, whatever it may be, has this purpose: to divert the attention of the consciousness to something other than thoughts and emotions. Emotions are unfocused thoughts.

 

The Tools Must Serve

 

10. The brain, like the body, has been given to us. They are tools that we must use. Concern is when we are the object of our desires and emotions, that we no longer control them and that we are lost, no longer knowing who we really are. It is one of the aims of spirituality, to make us rediscover the consciousness of the true “self”.


11. Some believe that to regain consciousness of one’s true self is the goal of spirituality. They are mistaken: it is a prerequisite, a means. When we know the difference between our true selves and the ideas we have about them, then we can start doing with our lives what we’re supposed to do with them.


12. The mind is a tool, which can be used, but do not use it for spirituality. Spirituality is sensual, not intellectual. When I say that spirituality is a sensual thing, I don’t mean tantrism, kundalini, I mean the senses. You know we have five senses… In truth, we only have four, because the senses of smell and taste are only one and the same, at the level of the brain.


13. So we have the senses of touch, of sight, of hearing, and of smell and taste. These senses can go inside of us, there are meditation techniques to do that, to flip the senses. Thus, it is possible to look and listen within oneself, for example.


14. That’s what the three wise monkeys tell us. We think the first monkey tells us, "Don’t see." Or don’t look, the second one says, "don’t say anything." The last one says, "don’t hear." Like those monkeys were cosa-nostra.


15. In truth, these monkeys tell us that we can see in ourselves, smell, taste and hear in ourselves. The second monkey does not only mouth, it also mouth the nose! These monkeys remind us of the four meditation techniques of The Path.

 

A Practice

 

16. Spirituality is practice, not theory. You will never find the means to practice in books that speak of the truth.

 

17. In the Yogasûtra, the Dao-De-Jing, the Bhagavad-Gita, the Bhaktimàrga, the Guru Granth Sahib, the New Testament, the Upanishads, the Dhammapada of the Gautama Buddha. These books speak of (universal) truth.


18. They all talk about the same thing, but they don’t give the techniques. The techniques can’t be written, they show. These books are addressed to disciples, to those who already know the techniques. You must find a master who knows them and who can bring them to you (Revelation). Then you can practice.


19. Words have no value. They can be phonetically beautiful and used by poets, the sentences we make with them can say beautiful things and less beautiful things, but the word itself has no value. When we are hungry, the word “potato” does not satisfy that hunger, nor does the word “water” when we are thirsty quench that thirst. The words "God" and "Bliss" do not bring peace to those who suffer. The words of the books can, at most, inspire the researcher to find.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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