English below. Les gens restent les mêmes, c'est notre regard qui change et on les voit différemment, j'ai envie de dire « tels qu'ils sont » et pas tels qu'on se les imagine. Être objectif, simple est si difficile. Déjà, se rendre compte que l'on est dans la subjectivité est difficile.
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1. La méditation, sur le Saint-Nom, a deux faces. L'une est le service (un des quatre piliers de l'agya) et l'autre, assis sur un coussin, les yeux fermés, est la méditation (un autre des piliers). Contentez-vous d'écouter ce que je vous ai fait entendre le jour de la Révélation (des techniques).
2. Dans le service, si l'environnement est relativement peu bruyant et que ce que l'on fait est favorable à la concentration, on peut entendre les deux sons du Saint-Nom. Il arrive que l'on n'entende pas les deux sons. Alors, on se rabat sur la respiration consciente.
3. Il arrive que l'on ressente ce feeling d'amour, de paix, de joie au niveau du thymus, en haut et au milieu de la poitrine. Ce feeling, c'est l'effet de la conscience du Saint-Nom, mais le Saint-Nom n'est ni la technique (du même nom), ni son effet. Le Saint-Nom, ou Verbe ou Parole, c'est plus que ça. Lao-tseu le nommait : « vertu du Tao ».
Ne rien attendre
4. Quand on pratique, dans la journée, la technique du Saint-Nom, pour être dans le service, à quoi on s'attend ? C'est pareil pour la méditation « formelle », que l'on pratique assis, les yeux fermés (certains disent zazen), on s'attend à quelque chose, à quoi ? L'idéal est de ne s'attendre à rien. La dimension subtile, dont une des portes est la méditation profonde, est infinie et elle sera toujours, pour nous, « Terra incognita ».
5. Christophe Colomb, quand il a posé les pieds sur une île des Bahamas, ne pouvait pas dire qu'il connaissait toutes les Amériques. Ce que Lao-Tseu nommait le Tao est infini, on le connaît d'autant moins, de son vivant. S'attendre à quelque chose, c'est aller au-devant de frustrations.
6. Un soir d'hiver, à Paris, peu de temps après être revenu des Indes, où j'ai vécu quelque temps au sein d'un ashram, je méditais et je suis entré dans la lumière intérieure. Il n'y avait plus qu'elle et un amour, une joie insondables. Cette fusion, dans la lumière, m'a semblé n'avoir durée que quelques secondes or j'y étais entré vers 19 h et j'en suis sorti vers 09 h, le lendemain.
7. C'est le "nirvikalpa-samadhi". Je ne me doutais pas que ça m'arriverait cette nuit-là ! Je n'ai pas fait exprès. Durant des années, ça ne m'est plus arrivé, puis ça s'est reproduit sans que je sache pourquoi, à Lyon.
8. Dans la journée, pratiquer le Saint-Nom, ça a des effets, l'un d'eux fait comme si, très myope, on mettait des lunettes et que l'on y voyait enfin. C'est ce que j'ai vécu ; durant des années, quand je suis parti en Inde, en 1974 (et en stop), jusqu'à mon retour à Paris, en 1978, je n'avais pas de lunettes. Je suis pourtant très myope depuis mes huit ans !
9. J'ai pu me faire faire des lunettes plus tard encore, en 1979 à Lyon et la première fois que j'ai mis ces lunettes sur mon nez, j'ai eu comme un vertige ; j'avais du mal à marcher. La ville me semblait claire ; je voyais tous les détails, les fenêtres, les tuiles et le visage des gens.
10. C'est ce que ça me fait quand je suis connecté au Saint-Nom par le service, en pratiquant la technique du Saint-Nom ou la respiration consciente, quand les circonstances, le bruit, m'empêchent de bien pratiquer la technique.
Voir pour de vrai
11. Le monde, les gens restent les mêmes, c'est notre regard qui change et on les voit différemment, j'ai envie de dire « tels qu'ils sont » et pas tels qu'on se les imagine. Être objectif, simple est si difficile. Déjà, se rendre compte que l'on est dans la subjectivité est difficile.
12. Il faut, pour cela, avoir du recul sur soi, mais comment faire ? Déjà se connaître soi, pas le faux soi, celui que l'on croyait être, avant la Révélation, c'est la première chose à faire. Il y a une différence entre ce que l'on est et ce que l'on croit être. On sort du brouillard, de la confusion, du pathos, du mental hors de contrôle.
13. Pratiquez la technique du Saint-Nom tout le temps, par défaut, sans rien attendre. Lao-Tseu parlait du « non-agir » (Wu Wei). Il connaissait le Saint-Nom, la technique et il l'enseignait. Il parlait une autre langue, l'ancien chinois, ainsi, on ne fait pas le rapprochement avec le Saint-Nom, quand il parle de la « vertu du Tao ». Il n'a pas été le seul à parler de ça, d'autres éveillés en ont parlé, à d'autres époques et dans d'autres langues, comme Gautama, Patanjali, guru Nanak, Jésus et d'autres encore.
14. Les éveillés changent, les époques changent, les langues changent, mais la vérité fondamentale, universelle reste toujours la même, elle ne change pas avec les concepts des gens. Elle existait avant les gens. Elle existait avant la Terre. Elle existait avant le big-bang.
15. Quand on parle du Saint-Nom, du Verbe, de la Parole, de la « vertu du Tao », on ne parle pas d'un nom, d'un mot que l'on peut dire, écrire et lire ni expliquer. Par contre, on peut l'entendre, l'écouter et s'y abandonner. Alors, on s'y retrouve, on y retrouve notre véritable « soi ».
N'oubliez pas les pauses
16. Pour parler de la méditation « formelle », je veux vous dire que même quand on a eu une méditation décevante, de trente ou quarante-cinq minutes, il s'est quand même passé quelque chose. Peut-être pas par la grande porte de notre conscience, mais par la porte de service, sans qu'on s'en aperçoive, et les bienfaits de cette méditation se font ressentir le lendemain, tout au long de la journée. Surtout si l'on est dans le service !
17. N'oubliez pas, vous qui avez eu la Révélation et qui êtes disciple de La Voie, n'oubliez pas le Saint-Nom, le nectar dans la journée et ménagez-vous des « pauses Saint-Nom » plusieurs fois par jour. Des pauses de deux minutes, durant lesquelles vous vous asseyez, vous fermez les yeux et vous pratiquez la technique. Cinq fois par jour me paraît bien. Ces pauses Saint-Nom vous ramèneront au centre.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Don’t Forget the Holy-Name
1. Meditation on the Holy-Name has two sides. One is the service (one of the four pillars of the agya) and the other, sitting on a cushion, eyes closed, is meditation (another of the pillars). Just listen to what I made you hear on the Day of Revelation (of the techniques).
2. In the service, if the environment is relatively quiet and what you do is good for concentration, you can hear the two sounds of the Holy-Name. Sometimes you don’t hear both sounds. So you fall back on conscious breathing.
3. Sometimes we feel this feeling of love, peace, joy at the level of the thymus, at the top and middle of the chest. This feeling is the effect of the consciousness of the Holy-Name, but the Holy-Name is neither the technique (of the same name) nor its effect. The Holy-Name, or Word or Verb, is more than that. Lao-tzu called it: "virtue of the Dao".
Expect Nothing
4. When one practices, during the day, the technique of the Holy-Name, to be in the service, what is expected? It is the same for "formal" meditation, which one practices sitting, eyes closed (some say zazen), one expects something, to what? The ideal is to expect nothing. The subtle dimension, one of which is deep meditation, is infinite and will always be for us "Terra incognita".
5. Christopher Columbus, when he set foot on an island in the Bahamas, could not say that he knew all the Americas. What Lao-Tzu called the Dao is infinite, we know it all the less, in his lifetime. To expect something is to face frustration.
6. One winter evening in Paris, shortly after returning from India, where I lived for some time in an ashram, I meditated and entered the inner light. There was nothing left but her and a love, an unfathomable joy. This fusion, in the light, seemed to have lasted only a few seconds, but I had entered it around 7 pm and I left it around 9 am the next day.
7. It is the "nirvikalpa-samadhi". I had no idea it would happen to me that night! I did not do it on purpose. For years, it didn’t happen to me, and then it happened again without me knowing why, in Lyon.
8. During the day, practicing the Holy-Name has its effects, one of them acting as if, very myopic, we put on glasses and that we can finally see. This is what I experienced; for years, when I left for India in 1974 (and hitchhiking), until I returned to Paris in 1978, I had no glasses. I’ve been very nearsighted since I was eight!
9. I was able to get glasses made again later, in 1979 in Lyon and the first time I put these glasses on my nose, I was dizzy; I had difficulty walking. The city seemed clear to me; I saw all the details, windows, tiles and people’s faces.
10. This is what it does to me when I am connected to the Holy-Name through service, practicing the technique of the Holy-Name or conscious breathing, when circumstances, noise, prevent me from practicing the technique well.
Really See
11. The world, the people stay the same, it’s our eyes that change and we see them differently, I want to say «as they are» and not as we imagine them. To be objective, simple is so difficult. Already, to realize that one is in subjectivity is difficult.
12. To do this, you have to have some perspective on yourself, but how? Already knowing oneself, not the false self, the one we thought was, before Revelation, is the first thing to do. There is a difference between what we are and what we believe to be. We come out of the fog, confusion, pathos, mind out of control.
13. Practice the Holy-Name technique all the time, by default, without waiting anything. Lao-Tzu spoke of the "inaction" (Wu Wei). He knew the Holy-Name, the technique and he taught it. He spoke another language, the ancient Chinese, so we do not make the connection with the Holy-Name, when he speaks of the «virtue of the Dao». He was not the only one to talk about it, others awake spoke about it, at other times and in other languages, like Gautama, Patanjali, guru Nanak, Jesus and others.
14. Awakened people change, times change, languages change, but the fundamental, universal truth always remains the same, it does not change with people’s concepts. It existed before people. It existed before earth. It existed before the big bang.
15. When we speak of the Holy-Name, the Word, the Word, the "virtue of the Dao", we do not speak of a name, a word that we can say, write and read or explain. However, we can hear it, listen to it and give in to it. So we find ourselves in it, we find our true “self”.
Don’t Forget the Breaks
16. Speaking of “formal” meditation, I want to tell you that even when we had a disappointing meditation of thirty or forty-five minutes, something happened. Perhaps not through the great door of our consciousness, but through the door of service, without us realizing it, and the benefits of this meditation are felt the next day, throughout the day. Especially if you’re in the service!
17. Do not forget, you who have had the Revelation and are a adept of The Path, do not forget the Holy-Name, the nectar in the day and make "Holy-Name breaks" several times a day. Two-minute breaks, during which you sit down, close your eyes and practice the technique. Five times a day sounds good. Those Saint-Nom breaks will take you back to the centre.
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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com