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English below. Le fait d'être maître du mental, de garder contenus les désirs et de rester dans la conscience du Saint-Nom, tout en assumant mes devoirs et mes obligations, m'apporte le bonheur. Qu'est-ce que le bonheur ? Le bonheur est une profonde satisfaction qui dure.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la raison, les envie, la lioberté, le choix.
Vous avez toujours le choix de suivree votre raison ou vos envies mais ça aura des conséquences

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

1. Je fais rarement ce que j'ai envie de faire. La plupart du temps, je fais ce que je dois faire. À une époque où l'on voit tant de gens défiler dans les rues en criant « liberté ! » ce constat peut paraître triste et l'on pourrait se dire : « Le pauvre, il ne fait jamais ce qu'il veut faire ! ».

 

2. Je n'ai que rarement envie de faire quelque chose. J'ai des besoins, comme de manger, de dormir, mais je n'ai pas d'envie particulière. Quand je m'installe pour méditer, je n'en ai pas envie, j'en ai besoin, j'ai soif de paix.

 

3. L'envie, c'est le désir et le désir n'est pas le besoin. Avez-vous envie de respirer ? Non, vous en avez besoin. En spiritualité, sur La Voie, faire ce que l'on doit faire, qu’est-ce que c’est ? C'est l'Observance des piliers. Un de ces piliers, les angas, nous invite à assumer nos devoirs, nos obligations humaines, sociales, professionnelles et familiales.

 

4. Les angas ne nous invitent pas seulement à remplir nos obligations vis-à-vis d'autrui, ils nous demandent de faire la même chose pour soi, par respect pour notre corps, pour notre santé, par le contrôle de nos émotions et le choix avisé de nos décisions.

 

La satisfaction

des devoirs accomplis

 

5. Assumer ses devoirs, vis-à-vis des autres et de soi, remplir ses obligations peut apporter de la satisfaction. Qui n'a pas entendu parler de « la satisfaction du travail bien fait » ou celle « du devoir accompli » ? Il y a du plaisir dans la maîtrise, dans la raison. Pour beaucoup de gens les devoirs, les obligations, la raison sont ennuyeux. Maintenant, être raisonnable est considéré comme mortifère, comme les habitudes, les rituels, le train-train quotidien.

 

6. Ces gens, ceux dont je viens de parler, ne voient la vie, le bonheur que dans l'agitation, l'action, la nouveauté, l'assouvissement de leurs désirs, les plaisirs qu'il apporte et la fantaisie d'une liberté égocentrée. Ils revendiquent une liberté illusoire, sans jamais se poser la question de leurs devoirs. C'est une mentalité d'enfant capricieux, ne trouvez-vous pas ?

 

7. Mon bonheur, c'est la satisfaction d'être en conscience du Saint-Nom (de pratiquer la technique de méditation du même nom) tout en faisant ce que j'ai à faire, quand je dois le faire et comme je dois le faire.

 

8. Ce bonheur, jamais aucun plaisir d'un désir auquel j'aurais cédé, ne me l'a apporté. Oh, j'ai cédé à des désirs, dans ma vie et j'ai remarqué une chose, c'est qu'à chaque fois que ça m'est arrivé, c'était un échec de ma raison et une victoire du désir, mais ce désir vainqueur de ma raison, venait d'un mental que je ne contrôlais plus… Je ? Moi, ou l'âme !

 

9. Le fait d'être maître du mental, de garder contenus les désirs et de rester dans la conscience du Saint-Nom, tout en assumant mes devoirs et mes obligations, m'apporte le bonheur. Qu'est-ce que le bonheur ? Le bonheur est une profonde satisfaction qui dure.

 

10. Tout ce que je fais, en conscience, s’emboîte de façon harmonieuse, cohérente pour former un continuum qui est mon existence, une existence qui a un sens, une raison d'être, une justification et un but. On ne peut pas connaître le bonheur si notre existence n'a pas de justifications, d'utilité. Les plaisirs qui viennent quand on cède à nos désirs ne font pas un bonheur.

 

11. La conscience du Saint-Nom, par la pratique assidue de la technique du même nom, apporte de la profondeur, sa couleur au bonheur. Le Saint-Nom apporte à notre âme sa douceur, la sécurité de la certitude qu'il nous aime et de sa constance sans défaut. Aussi loin que ma mémoire remonte, je me souviens du Saint-Nom, du feeling ressenti quand j'en avais conscience.

 

Le règne

des envies et des droits

 

12. Je vais vous donner des exemples triviaux, pour vous expliquer tout ça ; prenez le plaisir que l'on a à manger quelque chose que l'on aime, par exemple, des ailes de poulet pannées et frites, avec des pommes de terre frites aussi et un grand verre de vin ou de cola, plus des sauces. Comparez ce plaisir avec celui de manger une bonne soupe de légumes, après une journée froide, passée à travailler dur.

 

13. Qu'est-ce qui vous fera le plus de bien ? Je ne dis pas le plus de plaisir, mais le plus de bien ? Physiquement, j'entends ! La soupe de légumes, bien sûr ! Les ailes de poulet, les frites, le vin ou le cola vous donneront du plaisir, mais aussi beaucoup de sel, de gras, de calories et vous vous sentirez mal, physiquement. C'est la même chose pour le reste de l'existence, entre écouter la voix de ses désirs et celle de sa raison.

 

14. Dans la vie, il y a le règne de ses désirs, de l'envie, du soi… Les gens disent de l'ego, nous, on dit du faux-ego, comme dans la « Bhagavad-Gîtâ » (2:71 et 72) et la « Bhaktimàrga » (1-2-28) et celui de la conscience, de la raison.

 

15. Vous avez la liberté de choisir de suivre vos désirs, vos envies et celle de suivre votre raison. Votre choix aura ses conséquences. Aujourd'hui, dans nos pays riches, c'est le règne de la liberté, des droits, du moi-je, des envies, des désirs, des différences et des minorités.

 

Le désir mène à quoi ?

 

16. C'est aussi, aujourd'hui, l'époque où on veut s'occuper, remplir le temps d'activités différentes et gratifiantes, génératrices de plaisir, de satisfaction, qui confortent notre individualité et nos particularités.

 

17. Aujourd'hui, il n'y a plus de vérité, chacun se tricote sa vérité qui est vraie parce qu'elle est sienne. Beaucoup de gens n'écoutent plus aucune voix d'autorité, ni spirituelle, ni politique, ni philosophique. On écoute que sa propre voix, on ne suit que son propre avis. C'est le règne du faux-ego, l'ahamkara, ou « celui-qui-sépare », autrement appelé le « diable ».

 

18. Le désir mène à quoi ? À un autre désir, tandis que la raison, le fait d'assumer nos devoirs et nos obligations, donne à notre existence une certaine harmonie, favorable au bonheur. « Comme on fait son lit, on se couche. » (1861, Gaboriau Émile, le 13ᵉ hussard).

 

19. Passer sa vie à satisfaire ses désirs ne mène qu'à la confusion et à la frustration, à la souffrance. C'est pour ça que tous ces gens qui exigent la liberté, sans jamais se préoccuper de leurs devoirs, sont malheureux et le resteront. Ils font endosser la responsabilité de leur malheur à ceux qu'ils accusent de leur enlever leur liberté, au nom de leurs devoirs, parce qu'ils ne peuvent pas comprendre que tout est leur faute. C'est l'aveuglement.

 

20. Ceux qui ne savent pas comment occuper leurs journées, n'ont qu'à faire ce qu'ils doivent faire et ils verront qu'une journée ça passe vite ! Ils verront aussi que la satisfaction du devoir accompli apporte bien des joies ! Pour les initiés à La Voie, si en plus, vous avez passé votre journée à fréquenter le Saint-Nom, par la pratique de la technique dans le service, alors vous connaîtrez la joie de la béatitude et la conscience de la Grâce.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

The Reason for Happiness

 

1. I rarely do what I want to do. I usually do what I have to do. At a time when we see so many people marching through the streets screaming “freedom!” this statement may seem sad and one might say: "The poor man never does what he wants to do!".


2. I rarely want to do anything. I have needs, like to eat, to sleep, but I don’t have any particular desire. When I settle down to meditate, I don’t want to, I need it, I thirst for peace.


3. Envy is desire and desire is not need. Do you want to breathe? No, you need to breathe. In spirituality, on The Path, do what you have to do, what is it? It is the Observance of the pillars. One of these pillars, angas, invites us to assume our duties, our human, social, professional and family obligations.


4. Angas not only invite us to fulfill our obligations to others, they ask us to do the same for ourselves, out of respect for our body, for our health, by controlling our emotions and making wise decisions.


The Satisfaction

of the Duties Accomplished


5. Assuming one’s duties, vis-à-vis others and oneself, fulfilling one’s obligations can bring satisfaction. Who has not heard of “the satisfaction of the job well done” or “the duty done”? There is pleasure in mastery, in reason. For many people homework, obligations, reason are boring. Now being reasonable is considered deadly, like habits, rituals, the daily routine.


6. These people, the ones I have just mentioned, see life, happiness only in agitation, action, newness, the fulfillment of their desires, the pleasures it brings and the fantasy of a self-centred freedom. They claim an illusory freedom, without ever asking themselves the question of their duties. It’s a capricious child mentality, don’t you think?


7. My happiness is the satisfaction of being aware of the Holy-Name (of practicing the meditation technique of the same name) while doing what I have to do, when I have to do it and how I have to do it.


8. This happiness, never any pleasure of a desire to which I would have yielded, has brought me. Oh, I gave in to desires in my life and I noticed one thing, that every time it happened to me, it was a failure of my reason and a victory of desire, but this overcoming desire of my reason, came from a mind that I no longer controlled... I? Me, or the soul!


9. To be master of the mind, to keep the desires contained and to remain in the consciousness of the Holy-Name, while assuming my duties and obligations, brings me happiness. What is happiness? Happiness is a deep and lasting satisfaction.


10. Everything I do, in conscience, fits together in a harmonious, coherent way to form a continuum that is my existence, an existence that has meaning, a raison d'être, a justification and a purpose. We cannot know happiness if our existence has no justification, no utility. The pleasures that come when we give in to our desires do not make us happy.


11. The consciousness of the Holy-Name, by the assiduous practice of the technique of the same name, brings depth, its color to happiness. The Holy-Name brings to our soul its gentleness, the security of the certainty that it loves us and its constancy without blemish. As far back as my memory goes, I remember the Holy Name, the feeling I felt when I was aware of it.


The Reign Desires and Rights


12. I’ll give you some trivial examples, to explain all this; take the pleasure of having something to eat that you like, like fried chicken wings and french fries as well and a large glass of wine or cola, plus sauces. Compare this pleasure with eating a good vegetable soup after a cold day spent working hard.


13. What will do you the most good? I do not say the most pleasure, but the most good? Physically, I hear! Vegetable soup, of course! Chicken wings, fries, wine or cola will give you pleasure, but also lots of salt, fat, calories and you will feel bad, physically. It is the same for the rest of life, between listening to the voice of his desires and that of his reason.


14. In life, there is the reign of desires, of envy, of self... People say ego, we say false ego, as Krishna calls it, in the “Bhagavad-Gita” (2:71 and 72) and the “Bhaktimàrga” (1-2-28) and in the consciousness, the reason.


15. You have the freedom to choose to follow your desires, your desires and your reason. Your choice will have its consequences. Today, in our rich countries, it is the reign of freedom, rights, self, desires, differences and minorities.


What does desire lead to?


16. It is also, today, the time when we want to occupy ourselves, fill the time with different and rewarding activities, generating pleasure, satisfaction, which strengthen our individuality and our peculiarities.


17. Today, there is no more truth, everyone weaves his truth that is true because it is his. Many people no longer listen to any voice of authority, spiritual, political or philosophical. You only listen to your own voice, you only listen to your own opinion. It is the kingdom of the false ego, the ahamkara, or “the separatist”, otherwise known as the “devil”.


18. What does desire lead to? To another desire, while reason, to assume our duties and obligations, gives our existence a certain harmony, favorable to happiness. “As one makes his bed, one lies down” (1861, Gaboriau Émile, the 13ᵉ hussard).


19. Spending one’s life fulfilling one’s desires leads only to confusion and frustration, to suffering. That is why all these people who demand freedom, without ever worrying about their duties, are unhappy and will remain so. They make those whom they accuse of depriving them of their freedom take responsibility for their misfortune, in the name of their duties, because they cannot understand that everything is their fault. It is the blindness.


20. Those who do not know how to occupy their days, just do what they have to do and they will see that a day passes quickly! They will also see that the satisfaction of the task accomplished brings many joys! For the initiates of The Path, if in addition you have spent your day frequenting the Holy-Name, through the practice of technique in service, then you will know the joy of bliss and the consciousness of Grace.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

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