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Jésus a dit, selon les évangiles, qu'il faut mourir (en esprit), au vieil homme, pour renaître (encore en esprit !) au Royaume. Il aurait dit ça, un soir, chez un ami, Nicodème (Jean, 3/1 à 9). Mais ça veut dire quoi ?

Satsang de sri hans Yoganand ji à propos de la renaissance spirituelle, par le détachement.
Pour renaître en esprit il faut tuer le vieil Homme, en esprit aussi !

 

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L'accueil du blog

 

 

Jésus aurait dit, à en croire les évangiles, qu'il faut mourir (en esprit), au vieil homme, pour renaître (encore en esprit !) au Royaume. Il aurait dit ça, un soir, chez un ami, Nicodème (Jean, 3/1 à 9). Quand j'ajoute, entre parenthèses, « en esprit », c'est pour bien préciser qu'il n'est pas question de la mort et d'aller au paradis, pas plus que de se réincarner.

 

Mourir, en esprit, au vieil homme, c'est se détacher de l'idée que l'on a de soi, à-propos de Dieu, du but de la vie, des chakras, de la kundalini, du samsara, du bien, du mal, etc.

 

En résumé, c'est vider sa tête de tout le fatras de théories, d'idées préconçues, se détacher de soi-même et ainsi redevenir comme un petit-enfant (Matthieu 19/14), afin de pouvoir entrer au Royaume.

 

Ce que Jésus nommait le Royaume, d'autres maîtres spirituels, d'autres éveillés, en Inde, le nomment « Satçitananda », c'est-à-dire la « Parfaite conscience de la béatitude », en Chine, Lao-Tseu disait « Tao », mais il s'agit de la même chose.

 

Cette histoire du Royaume, de Satçitananda, existe depuis au moins huit-mille ans, à en croire certaines fouilles archéologiques faites au Pakistan. Pour voir, dans les artefacts de ces fouilles, les traces de cette voie spirituelle, celle où allait Jésus et Lao-Tseu, et Bouddha, et Krishna, et Patanjali, et guru Nanak et Mani et d'autres encore, moins connus ou inconnus, il faut avoir la clé du « code ».

 

C'est quoi

laisser mourir le vieil homme ?

 

Donc pour renaître au Royaume, il faut laisser « mourir » le vieil homme ou la vieille femme, mais ça veut dire quoi ? Et commet fait-on ? On a vu qu'il ne s'agissait pas de se suicider, alors ? Si on a compris qu'il s'agissait de se détacher de l'image de soi, autrement dit du « soi d'illusion » que l'on croit être, eh bien, on va travailler au détachement, mais se détacher, ça veut dire quoi ? Et comment fait-on pour se détacher ?

 

Imaginez, vous êtes pendu dans le vide, accroché à une saillie de roche et on vous dit de vous détacher, de lâcher-prise, mais vous allez tomber !

 

Vous savez, quand un bébé tient en main un objet que vous voulez le voir lâcher, vous lui tendez un autre objet ! Alors, il lâche ce qu'il tenait pour prendre ce que vous lui tendez. C'est ce que l'on doit faire, pour se détacher du soi que l'on croit être. Pour se détacher, il est nécessaire d'avoir un plan « B » ; un attachement transitionnel, un attachement de substitution, une sorte de doudou spirituel.

 

Cet objet auquel s'attacher, c'est le Saint-Nom, c'est la conscience du Saint-Nom, c'est la technique de méditation dite « du Saint-Nom », c'est la béatitude. Vous savez quoi ? La béatitude, plus exactement la « conscience de la béatitude » est quelque chose qui libère ! Fou, non ? Pour se libérer, pour se détacher, on doit s'attacher à quelque chose qui libère !

 

Quand on ne sait pas comment faire, on fait l'impasse sur cette injonction de Jésus et pourtant, s'il a dit ce qu'il a dit à Nicodème, ce n'est pas pour rien. Jésus a dit ça et il l'a répété tout au long des évangiles, souvenez-vous : « Je vous le dis en vérité, si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume ». (Matthieu 18/2 à 4)

 

Alors la plupart de ceux qui ne savaient pas ce que Jésus voulait dire, à ceux qui avaient des oreilles pour entendre, c'est-à-dire un sur dix mille, ont interprété ses paroles et ajouté, au mot « Royaume », ces mots : « des cieux », pour parler du paradis, alors que Jésus ne parlait pas du paradis !

 

Ces mêmes sourds, aux paroles de Jésus, ajoutaient qu'il fallait être humble comme un enfant, mais ce n'est pas suffisant, un enfant n'est pas simplement humble, il est simple, aussi et dans l'instant.

 

Le non-agir ou service

 

Pour aller dans les pas de Jésus et du buddha Gautama Siddhartha, du clan des Sakyas, et de Lao-Tseu, etc. Vous ne pouvez pas faire l'économie de cette opération de laisser mourir le « vieil homme ». Lao-Tseu parlait du « non-agir », c'est une autre manière de « laisser mourir le vieil homme », en l'empêchant d'agir. Mais, c'est quoi, le « non-agir » ?

 

Krishna disait que c'était « abandonner le fruit de nos actes », ce qui ne signifie pas que l'agriculteur laisse son blé être récolté par d'autres que lui. Abandonner les fruits de nos actes, c'est les offrir à Dieu, comment ? En agissant dans le service de dévotion. C'est compliqué, non ? C'est surtout compliqué quand on ne connaît pas ces choses-là, mais elles s'apprennent.

 

Faire ça, c'est plus important que d'aller à la messe ! C'est plus important que la communion ! C'est ce qu'il y a de plus important et c'est ce que la plupart des croyants ne font pas, parce qu'ils ne savent pas comment faire, mais je veux bien vous l'expliquer, encore faut-il me le demander. Comment je le sais ? Parce que quelqu'un me l'a appris, un jour.

 

Les chrétiens, et d'autres, travaillent à être meilleurs. Certains, c'est pour avoir un bon karma, dans leur vie d'après, oubliant l'objectif de la Libération des chaînes du samsara, d'autres le font pour ressembler à Jésus, pour gagner le paradis. C'est bien d'être meilleur, mais ça ne permet pas de faire mourir le vieil homme !

 

Vous n'y arriverez jamais seul. En spiritualité, on ne peut pas être autodidacte, il est besoin d'un maître (dans le sens d'enseignant). Certains disent que Bouddha est un éveillé spontané, qu'il a atteint l'éveil par ses propres mérites, mais Gautama a eu des maîtres, dont Mahavira.

 

Bouddha n'était pas bouddhiste, et il a atteint l'éveil par le nirvikalpa-samadhi, grâce à des techniques de méditation qu'il n'a pas inventé.

 

Mahavira (le Satguru, ou tîrthankara, Jaïn de l'époque) lui a enseigné ces techniques et ces techniques, les bouddhistes actuels, au Tibet, en Inde, au Japon ou ailleurs dans le monde, ne les connaissent pas : elles ne sont pas décrites dans les suttas, les recueils des paroles (satsang) de Gautama (Dhammapada).

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

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