Dans l'absolu, le but de la vie, en général, c'est la Libération et pour atteindre la Libération, il faut passer par la mort. Malgré la certitude d'une vie après l'existence, la perspective de la mort n'est pas réjouissante.
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Dans l'absolu, le but de la vie, c'est la Libération (des chaînes du samsàra) et pour atteindre la Libération, il faut passer par la mort. Malgré la certitude d'une vie après l'existence, la perspective de la mort n'est pas réjouissante. C'est à cause des instincts, qui ont été mis en nous, par le créateur et sur lesquels on n'a pas la main. L'instinct de conservation nous fait détester l'idée même de la mort. C'est pourquoi on ne peut pas avoir, comme motivation au quotidien, la Libération des chaînes du samsàra ! La chair est faible, comme disait l'autre. (Jésus, au jardin de Gethsémani, Marc 14 : 38)
En attendant, en s'en fiche un peu de la mort et ce qui nous intéresse, c'est la vie et je dirai même plus ; l'instant-présent, et celui qui lui succède et encore l'autre qui vient après et ainsi de suite. Ce qui nous préoccupe, c'est la vie de maintenant. Les incarnations que nous avons eues, avant, ne nous intéressent pas et les éventuelles incarnations futures, si l'on n'atteint pas la Libération, ne nous concernent que de loin. Tout ça reste des concepts. Sont-ce des concepts valides ou faux ? Ce n'est pas la question ; un concept est un concept, valide ou non. À moins de faire partie d'un club de « fight » de concepts, comme il y a des clubs d'improvisation, comme font les moines bouddhistes tibétains et les juifs très religieux, on ne va pas creuser le sujet, ça n'apporterait rien à notre bien-être.
On préfère être en bonne santé et heureux, qu'en mauvaise santé et malheureux... c'est ça une tautologie ! Mais la raison d'être de notre vie n'est pas d'être en bonne santé ni heureux. C'est bien, d'être en bonne santé et heureux. On peut aussi se préoccuper de savoir quelle est la raison fondamentale qui a motivé notre incarnation et avoir une hygiène de vie favorable à une bonne santé et au bonheur. Je veux dire que ce n'est pas l'une ou l'autre, fromage ou dessert.
Pour ce qui est de notre existence actuelle, de sa qualité, il y a des choses qui dépendent de nous et d'autres qui ne dépendent pas de nous. Ce que je sais, c'est que l'âme, c'est-à-dire notre « moi » profond, est en quête de béatitude. La béatitude, c'est ce que l'on ressent quand nous sommes conscients de l'essence de notre vie. La béatitude, plus exactement, la conscience de la béatitude, c'est un mélange de douceur, de sérénité, d'amour, de bonheur et de satisfaction.
L'âme et le mental
Le problème, c'est que si nous, en tant qu'âmes, nous sommes assoiffés de béatitude, le soi « mental » est plutôt occupé à satisfaire ses désirs et ceux du corps, qu'il « pilote ». Le soi mental cherche les plaisirs et si le plaisir n'est pas un problème en soi, le désir l'est plus, car il génère de la frustration. Un désir satisfait, un autre vient prendre sa place et c'est sans fin, et encore, c'est pire quand on n'a pas les moyens financiers de nos désirs !
En tout cas et « ceteris paribus sic stantibus » (« toutes choses étant égales par ailleurs. » j'ai toujours rêvé de placer cette locution quelque part !) je sais que tant que nous ne chercherons pas à étancher la soif de l'âme, sa soif de vérité, nous serons tenaillés par la frustration. La plupart du temps, nous ne savons pas l'origine de cette frustration, de cette soif de l'âme, alors nous cherchons dans la satisfaction de désirs, de besoins, mais s'il est bon et juste de satisfaire nos besoins, ça ne doit pas nous faire oublier notre quête de vérité (dont la quête du Graal est une allégorie).
Pour ce qui est des événements qui ne dépendent pas de nous, eh bien, on n'y peut pas grand-chose, mais pour ce qui dépend de nous, pourquoi ne pas s'atteler à y travailler ? Ce qui dépend de nous, c'est de faire les bons choix, car nous avons le libre-arbitre. Comment différencie-t-on les bons et les mauvais choix ? Pour avoir ce discernement, il est besoin, en prérequis, de connaître le but de la vie, alors tout ce qui favorisera ce but sera bon et tout ce qui le contrariera sera mauvais.
Un même but pour tous
Le but de la vie est le même pour tous. Si chaque personne peut avoir un ou des buts, objectifs personnels, et/ou familiaux, il existe un but, une raison à la vie en général. Ce but, cette raison est valable pour toutes les formes de vies, pas seulement celle de l'être-humain. Ceci dit, seul l'être-humain peut atteindre la Libération des chaînes du samsàra.
Les autres êtres sont, eux aussi, dans le cycle des incarnations et ils évoluent, incarnation après incarnation, vers une incarnation humaine et une fois l'âme incarnée dans un humain, elle peut encore se réincarner sans fin, jusqu'à ce qu'elle réalise le propos de sa vie. Peu d'âmes y arrivent à en croire l'augmentation de la population mondiale ! Il y a moins d'âmes à se libérer que d'âmes venues d'autres êtres.
Si atteindre la Libération ne peut pas être une motivation au quotidien, il y a un but intermédiaire que vous pouvez atteindre, dans cette vie et qui fera que la Libération deviendra possible. Ce but raisonnable et attrayant est la Réalisation. Alors, de quelle Réalisation est-il question ici ? Dans le vocabulaire de La Voie, la Réalisation est le fait d'être, du lever au coucher, dans la pratique des quatre piliers. Ces quatre piliers, si vous ne les connaissez pas, c'est l'ensemble des pratiques qui font La Voie, sa sadhana.
Cette Réalisation n'est pas vraiment un but, en tant que destination, elle est plutôt un objectif, car on réalise toute sa vie, jusqu'au bout. Plus on réalise, c'est-à-dire plus on pratique les quatre piliers, plus nous nous identifions à l'âme, ainsi nous ne disons plus : « Mon âme », en parlant d'elle, mais « Je ». Ainsi, l'âme peut retrouver sa place de commandante du mental et du corps et s'en servir. Ainsi, on a du discernement, entre ce qui est bon et ce qui est mauvais, autrement dit entre ce qui est favorable à la Réalisation et ce qui lui est néfaste. C'est ainsi que le bonheur n'est plus notre but et que ça nous rend heureux !
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.