Pour savoir ce qu'est le bien et ce qu'est le mal, vous devez connaître le bien et c'est un des propos de la spiritualité. Vous ne pouvez pas l'apprendre dans des livres, même savants et qui en parlent bien. Connaître le bien est une chose intime, intérieure.
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Comme disait Mani (fondateur du manichéisme), il y a la lumière et les ténèbres. La lumière, c'est le bien, la connaissance (non apprise ou révélée), la béatitude, le domaine spirituel, les ténèbres sont le domaine du mal, de l'ignorance, de l'aveuglement.
Un maître jedi aurait dit : « Les côtés lumineux et obscurs de la force ». Évidemment, il y a un monde intermédiaire, dont l'Homme fait partie, composé d'un peu des deux côtés, c'est le monde de la confusion, du mental, des émotions, de l'à-peu-près.
Connaître le bien et le mal
Dans notre monde, vu du côté de l'humanité, beaucoup ne savent pas exactement ce qui est bien et ce qui est mal. Heureusement que les lois et la morale nous disent ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas !
Quand je parle du bien et du mal, je ne veux pas dire les conventions sociales, les dix commandements, etc. Le bien et le mal existent, comme la lumière et les ténèbres, c'est un fait. Encore faut-il le savoir, ce qui n'est pas si évident que ça. Pour connaître le mal, il faut avoir rencontré le bien.
Lao-Tseu, un éveillé chinois, contemporain de Confucius, disait : « Au début, l'Homme était droit, puis le mal a paru. L'Homme, voyant le mal, sut ce qu'était le bien. Les contraires existent l'un par l'autre, comme l'être et le non-être, la connaissance et l'ignorance, la lumière et les ténèbres. » (Tao-Te-King, extrait de la phrase 2, du livre premier).
Quand on connaît la lumière-intérieure, la douceur du Saint-Nom, on sait qu'il s'agit du bien, alors on sait que tout ce qui favorise la relation au bien, la conscience de la béatitude, est bien et que tout ce qui nous éloigne de cette conscience, est mal. C'est ça, en vérité, le manichéisme.
Ce mot a un autre sens, aujourd'hui, comme les mots « guru » (que certains écrivent « gourou ») et le mot « secte ». Une secte, normalement, n'est pas un groupuscule fanatique, dirigé par un gourou pervers narcissique.
Bouddha était le chef d'une secte ! Même qu'à l'époque, on disait « sangha ». Étymologiquement, le mot secte vient du latin « secta » signifiant : « Voie que l’on suit, doctrine ».
Pour savoir ce qu'est le bien et ce qu'est le mal, vous devez connaître le bien et c'est un des propos de la spiritualité. Vous ne pouvez pas l'apprendre dans des livres, même savants, même saints et qui en parlent bien.
Si vous ne connaissez pas le goût du fruit de l'arbre à pain, aucun livre ne vous permettra de le goûter, il vous faudra en manger un morceau, alors les mots seront inutiles, vous saurez, dès lors que vous l'aurez goûté, la saveur du fruit de l'arbre à pain et vous serez incapable de le décrire. C'est la même chose pour le bien et le mal.
Les connaissances
et la connaissance
Les voies spirituelles qui reposent sur les connaissances des livres, quels qu'ils soient, se trompent. Lao-Tseu (encore lui !), disait à ce propos : « Les connaissances apprises n'apportent pas la paix. » (Tao-Te-King, extrait de la phrase 1.20). Dans 1.22, il insistait : « Avec peu de connaissances, on gagne la paix ; avec beaucoup de savoirs, on gagne la confusion. »
Du côté de la confusion, il y a plein de choses, il y a un choix sans fin ! En général, quand on est dans la confusion, on n'est pas bien, on peut même être mal, très mal ! On peut en arriver à se tuer ou à tuer d'autres gens, devenir fou, être terriblement malheureux.
La confusion est moins profonde que la conscience de la béatitude, mais elle peut s'étendre, en surface, sur une grande étendue et, quand on ne voit que la surface des choses, on peut ne plus voir qu'elle.
La confusion est limitée, elle a un début et une fin, tandis que la parfaite conscience de la béatitude (satçitananda) n'a ni début ni fin. Jésus, quand il parlait de « satçitananda », disait « Le Royaume », Lao-Tseu disait « Le Tao ». Alors le mot « Tao » signifie deux choses : il veut dire « La Voie » et l'Unité, c'est-à-dire la destination de La Voie.
Le Tao est en même temps le chemin et le but, c'est pourquoi, dans mon écriture du Tao-Te-King, j'ai écrit « tao », avec un « t » minuscule, quand il s'agit de la voie spirituelle, de la pratique et avec un « T » majuscule, quand il s'agit de l'Unité, du Tout, du Royaume (comme disait Jésus).
S'il y a plein de raisons à la confusion, la béatitude, qui est son contraire (avec la connaissance non apprise), on a seulement une raison d'être béat : la béatitude. Il y a une infinité d'objets du désir, qui peuvent apporter la satisfaction de ces désirs : un partenaire amoureux, des biens matériels, comme des bijoux, des vêtements, des objets techniques, montres, automobiles, maisons, etc.
Les désirs n'ont pas de fin. Quand vous en assouvissez un, aussitôt un autre prend sa place. La béatitude, le bonheur de l'instant se suffit à lui-même.
Quand on est conscient de la béatitude (le Royaume) on est satisfait et l'on ne désire rien d'autre. On a des besoins, qu'il est bon de satisfaire, comme la faim, la soif, d'avoir des relations humaines gratifiantes, d'être vêtu, d'être propre et d'avoir un abri sûr et confortable, mais le désir ne vient plus déranger notre sérénité.
L'équité, la justice, le partage, la compassion, la solidarité, la compréhension, la tolérance, c'est bien, mais ce n'est pas la béatitude. Toutes ces merveilleuses qualités, vertus morales sont à prôner, favoriser, développer chez l'Homme, mais ce qu'il y a à développer, chez l'Homme, en premier, c'est la conscience de la béatitude, la connaissance non apprise du « côté lumineux de la force » (maître Yoda dixit).
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com