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La motivation, pour méditer, c'est d'être en conscience avec ce qui nous a créé et nous maintient en vie, c'est ce que l'on vit quand on a conscience de l'harmonie du Tout et que l'on peut s'unir à elle. La qualité, la pertinence de votre motivation, de votre intention fait tout.

Satsang de sri hans Yoganand, à propos de la méditation.
On parle souvent de méditation, mais ça sert à quoi de méditer ?

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

Nous sommes d'accord que pour « entrer au Royaume », être conscient de la béatitude il faut retrouver notre « enfant intérieur », comme il est dit sur tant de réseaux sociaux, ses qualités, ses vertus. Alors, on a vu, d'autres fois, ce qu'étaient ces vertus, ces qualités du petit-enfant.

 

On a dit que c'était la simplicité, l'humilité (à ne pas confondre avec la modestie), et sa pleine conscience de l'instant.

 

Retrouver

l'enfant-intérieur

 

Il y a quelque chose d'autre, que les petits-enfants ont et qui, dans notre vie de pratiquant est très bénéfique et cette chose, dont je n'ai encore jamais parlé, c'est la curiosité. Un enfant est curieux.

 

C'est une qualité, c'est aussi ce qui le pousse à sortir de la conscience-intérieure, pour s'en aller explorer le monde. Pour un petit-enfant, c'est la marche normale des choses.

 

Quand on grandit, puis vieillit, la curiosité s'estompe. Plus on a vécu, appris de choses et moins on est curieux, mais dans la vie spirituelle, il est bon de faire remonter à la surface du maintenant, les vertus de notre enfance.

 

Jésus a dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. » (Matthieu 19:14). Ces vertus, ces qualités de quand nous étions des petits-enfants n'ont pas disparues, c'est simplement que l'on a fait, avec elles, comme avec nos premiers jouets ; on les a oubliées dans un coin.

 

La simplicité, l'humilité, la conscience de l'instant et cette curiosité pour le dedans et l'Unité, voilà tout ce qu'une personne, désireuse de vivre une spiritualité profonde et fructueuse, doit retrouver et cultiver.

 

Quand on s'installe pour méditer, de façon formelle, pas comme dans le service, on devrait être excité par la possibilité qu'il se passe quelque chose de transcendant. Envisager la méditation comme l'explorateur envisage un nouveau voyage.

 

Se préparer

au rendez-vous

 

Quand j'étais adolescent, je méditais et je m'étais trouvé une façon de faire qui n'était pas si différente de la technique du Saint-Nom, à part les spécificités propres à la technique révélée, le reste était très proche.

 

Allongé, les pieds et les bras écartés, je restais complètement immobile, comme tétanisé, mais pas tétanisé dans la contraction, tétanisé dans l'abandon, et je bandais ma volonté sur une intention ; sortir de mon corps… Oui, à l'époque, je ne voulais pas entrer au Royaume de la béatitude, par la porte de l'intérieur, je ne savais rien de tout cela, je voulais aller dans l'astral, comme c'était la mode, à cause de Lopsang-Rampa !

 

Je me souviens qu'alors, j'étais en sixième, au collège, je passais mes journées dans la hâte du soir, pour retrouver mon lit et la possibilité de méditer. J'étais excité comme pour un premier amour.

 

Cette curiosité, cette « concupiscence » pour ce possible de la méditation peut être celle d'aujourd'hui, pour la pratique de la méditation de La Voie, avec ses quatre techniques. La méditation n'est pas une corvée.

 

Comme on se prépare à sa nuit de noce, on peut se préparer à la méditation. La manière de se préparer, c'est le service, c'est-à-dire faire tout ce que l'on a à faire, sans perdre le Saint-Nom de « vue ».

 

Quand je parle du Saint-Nom, je ne parle pas seulement de cette force, cette vertu de Dieu dont on peut ressentir la douceur, dans la poitrine, non, je parle aussi de la technique homonyme : la technique du Saint-Nom.

 

Si vous passez votre journée en prise avec vos pensées, vos émotions, vos désirs et pulsions, colères, agacements, peurs, obnubilé par ce qu'il y a à faire, comment voulez-vous arriver au rendez-vous du soir en bonnes conditions pour méditer ?

 

Dharana, la première phase de toute méditation, durera les trois quarts de votre temps de méditation et vous n'aurez pas, ou si peu, le temps d'entrer dans dhyana (la méditation profonde).

 

Si vous avez passé la journée à remettre votre esprit « dans le Saint-Nom », chaque fois que vous vous êtes rendu compte que vous en étiez sorti, si vous avez fait quelques pauses Saint-Nom, je peux vous assurer que vous entrerez en méditation, le soir, dans de bonnes dispositions.

 

C'est l'intention

qui compte

 

Ayez cette curiosité, en méditation, celle de l'enfant quand il explore un nouvel endroit, quand il découvre un raccourci « secret » et qu'il l'emprunte sans savoir où il débouche. Cette curiosité, cette fraîcheur de l'enfant devrait être votre principale motivation de méditant.

 

Dans la méditation, la connaissance et la pratique des techniques sont importantes, mais ce n'est pas le plus important. Le plus important, c'est l'intention : pourquoi vous méditez. Certains méditent pour acquérir des pouvoirs extra-sensoriels, pour développer tout le potentiel de leur humanité.

 

D'autres veulent des pouvoirs, comme de guérir, d'autres veulent aller dans l'astral, lire les annales akashiques et toutes ces sortes de choses.

 

La motivation, pour méditer, c'est d'être en conscience avec ce qui nous a créé, qui nous garde en vie. La pratique régulière fait que l'on a conscience de l'harmonie du Tout, que l'on peut être uni à elle, pour finir par ne faire plus qu'un. La qualité, la pertinence de votre motivation, de votre intention fait tout. Les techniques sans la bonne intention ne valent pas grand-chose.

 

 

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partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Tag(s) : #yoga, #Dieu, #bonheur, #meditation, #spiritualite, #spirituality, #LaVoie, #satsang, #HansYoganand, #SaintNom, #zen, #sagesse
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