Parlons de Dieu, quelle pourrait être la raison qui vous pousserait à le fréquenter ? Je veux dire par la méditation sur son Saint-Nom, sa lumière, pour ceux qui savent comment faire, ou par la prière, pour les autres. Pour mériter son salut ? Pour aller au paradis ? Pour être heureux ?
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Imaginez-vous en train de méditer sur le Saint-Nom quand, subitement, des frelons vous foncent dessus et vous entourent.
Vous savez que ce n'est pas vrai. Vous méditez, vous avez les yeux fermés et vous voyez ces frelons voler autour de vous, vous les entendez et vous sentez le frémissement de l'air que provoque l'agitation de leurs ailes.
Vous arrêtez de méditer, pourtant, vous savez qu'ils ne vont pas vous attaquer ; ils n'existent pas !
Il faut lâcher prise, lâcher cette peur viscérale. La chair est faible, disait Jésus à ses proches, au jardin de Gethsémané.
Votre raison vous dit de rester assis, les yeux fermés, à méditer, mais l'adrénaline vous oblige à sortir de méditation et à vous lever, à cause d'une vision que vous savez ne pas être réelle.
C'est ça les vrttis, les variations du mental, les angoisses informulées, la peur de la mort ; c'est en vous, caché, et ça vous dirige souvent.
La mère
de toutes les peurs
L'angoisse, la peur, c'est comme les attachements ; il y a une mère de toutes les peurs, informulée souvent, qui se colle sur tout ce que l'on envisage et lui donne sa couleur.
On a cette peur unique, qui se subdivise en toutes sortes de peurs qui semblent différentes, qui sont, en fait, une seule et même peur : celle de la mort.
C'est la même chose pour l'attachement ; il y en a principal, qui se colle sur des gens, sur des pays, des régions, des choses, des animaux.
Il y a le principe de réalité, c'est comme ça et la chair est faible, qu'y pouvez-vous ? Il n'y a pas à lutter contre ces choses-là, vous n'y pouvez rien.
Il n'y a pas à lutter contre la peur, il n'y a pas à lutter contre l'attachement. C'est comme pour les plaisirs… Dans beaucoup de voies spirituelles et de religions, le plaisir, c'est mauvais. Il y a toutes sortes de plaisirs dans la vie, mais en vérité, le problème n'est pas le plaisir, c'est le désir.
On a des besoins, qu'il nous faut satisfaire, par exemple, on a faim, on a besoin de manger, alors on mange et on éprouve du plaisir à manger, il n'y a pas de problème avec ce plaisir !
Il est vraiment nécessaire de clarifier vos concepts, de ranger votre mental comme on range sa chambre, tellement de choses l'encombrent ! C'est un des propos du satsang, celui d'un maître véritable.
Donner satsang ce n'est pas donner son avis sur les choses, car autant de personnes, autant d'avis différents, d'où l'utilité d'une personne qui fait référence, pour avoir une… référence ! Mettre les justes mots au bon moment, c'est important pour la clarté de sa compréhension.
Souvent l'observant pratique et comprend, mais ne sait pas si ce qu'il comprend est juste et le satsang vient confirmer ou infirmer ce qu'il croit comprendre, ainsi, il peut avancer.
Se détacher
Ne cherchez pas à vous détacher, ça ne marchera pas, ça ne marche jamais. On croit que de se détacher, c'est ne plus voir ceux que l'on aime, de jeter aux ordures les choses auxquelles on tient, de se priver des bonnes choses de la vie, mais ça, ce n'est pas le détachement, c'est juste de la privation, c'est se faire mal et qu'est-ce que ça provoque la privation ? La frustration et de se faire du mal, qu'est-ce que ça fait ? Ça fait mal !
Il y a un truc, pour être détaché sans douleur ni frustration, un truc que les parents connaissent : quand vous voulez que votre bébé lâche un objet qu'il n'est pas censé avoir, vous lui tendez un autre objet, alors le bébé lâche celui qu'il avait dans la main pour attraper celui que vous lui tendez.
Avec le mental, c'est pareil : pour qu'il se détache, vous lui tendez autre chose et ici, il s'agit du Saint-Nom ; de la pratique de la technique. S'attacher à la pratique, c'est se détacher du reste.
Les attachements, les désirs, les peurs, c'est comme le pollen au printemps, vous avez beau vous en débarrasser en prenant une douche, ça revient et il vous faut une autre douche. La pratique du Saint-Nom écarte les attachements et les doutes, les peurs, mais ils reviennent régulièrement, c'est pourquoi il est nécessaire de méditer régulièrement.
Le principe de réalité
Tant que vous vivrez, dans ce corps et dans ce monde, vous serez soumis à la chair, à sa faiblesse et au mental, c'est une réalité, alors la pratique, c'est pour toujours. La spiritualité, la vraie voie n'est pas un traitement ponctuel, comme un antibiotique, c'est un traitement de fond, au long cours.
L'idéal, c'est quand même de prendre goût à la pratique, ainsi pas de souci ! Mais après tout, la pratique des trois principaux piliers de l'agya (la sadhana de La Voie) est plutôt agréable, non ?
Je sais qu'il y a en vous quelque chose (ou quelqu’un ?) qui n'aime pas du tout la pratique du service (ou non-agir), du satsang et de la méditation. Ce quelque chose, ou ce quelqu'un c'est le faux-ego.
Est-ce que les ténèbres aiment la lumière ? Qui voulez-vous écouter, le faux-ego ou le satsang ? Tout est là ; on ne peut forcer personne à pratiquer, même si la pratique est agréable. Chacun est libre, en spiritualité, car il s'agit de son âme, de sa destinée.
Fréquenter Dieu
Parlons de Dieu, pour simplifier. Quelle pourrait être la raison qui vous pousserait à le fréquenter ? Quand je parle de fréquenter Dieu, je veux dire par la méditation, sur son Saint-Nom, sa lumière, pour ceux qui savent comment faire, ou par la prière, pour les autres.
Pourquoi être bien avec Dieu ? Pour mériter son salut ? Pour aller au paradis ? Pour être heureux ? Pour devenir parfait ? Pour acquérir des pouvoirs, de guérison, d'enrichissement, pour avoir une bonne santé et vivre longtemps ? Pour vaincre nos ennemis ?
La bonne raison pour « fréquenter » Dieu, c'est l'amour. Si vous n'avez pas d'autres intérêts pour Dieu que l'amour que vous lui portez, alors vous êtes dans le vrai, alors vous vous moquez d'être attaché ou détaché.
Quand vous êtes attaché à l'amour de Dieu, ça vous libère. On ne se libère pas comme ça, par nos propres mérites.
Méfiez-vous de la vanité, de la présomption qui vous susurre, à l'oreille, que vous y arriverez tout seul. C'est faux, vous n'y arriverez pas tout seul ! Personne n'y est jamais arrivé tout seul ! Même les maîtres éveillés les plus connus, Jésus, bouddha, Krishna, Lao-Tseu, Guru Nanak, Mani, n'y sont pas arrivés seuls.
Quand on médite sur le Saint-Nom, c'est l'âme qui remonte à la surface.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com