Quand passent les nuages noirs de l'orage, la lumière manque, mais il suffit d'attendre ; les nuages passent, ils disparaîtront forcément et la lumière reviendra. En attendant, on continue de pratiquer, cahin-caha peut-être, mais on continue.
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Conscient de l'harmonie du Saint-Nom, de sa vérité, il convient de se laisser aller vers lui et de maîtriser nos pensées, nos concepts, même ceux à propos du Saint-Nom et de sa Grâce. Nous sommes alors comme une feuille, dans une rivière, emportée par le courant, vers l'océan.
Dans le samsara, nous sommes emportés de vie en vie, sans que nous y puissions quelque chose, alors que penser ? Que faire qui ait un sens, une utilité ? Autant se laisser aller, ne pas résister et profiter du voyage !
Dans l'existence, celle que nous vivons maintenant, il n'y a pas que la Grâce du Saint-Nom et le courant du samsara. Il y a aussi les réalités, provisoires, mais actuelles, du quotidien et ces réalités ne sont pas toutes dépendantes de nous, ni faciles à vivre.
Quand des obstacles apparaissent, on se doit d'agir et d'agir comme il convient, pour franchir, dépasser ces obstacles. S'abandonner à la Grâce ne signifie pas ne rien faire, quand il est besoin de faire quelque chose ! Dans la vie, il n'y a pas que la dimension matérielle ; il y a une dimension spirituelle, même s'il existe un continuum où les deux coexistent (le champ*).
* Le champ : ensemble de ce qui compose le continuum espace-temps, âme, mental, corps, gunas, etc. " Endroit ", temps où et pendant que se déroule le fil de notre existence.
Le principe de réalité
En spiritualité, il y a la sadhana, qui est "ce qu'il faut faire" au quotidien. Pour La Voie (la connaissance de krishna et le tao de Lao-Tseu). Cette sadhana, l'agya, est faite des quatre piliers ; les trois pratiques et les angas (les recommandations).
C'est facile d'observer l'agya, par « temps-calme », mais quand des épreuves viennent, ce n'est pas aussi évident. On ne doit pas, pour autant, cesser la pratique, en attendant que ça s'arrange, au contraire !
Comme on est en « mode bataille », même si on continue l'Observance de l'agya, on est moins dans une posture d'abandon, si favorable à la béatitude. Alors, on continue, comme on peut, en attendant que ça se passe, c'est le principe de réalité.
Quand passent les nuages de l'orage, la lumière manque, mais il suffit d'attendre ; les nuages passent, ils disparaîtront forcément et la lumière reviendra. En attendant, on continue de pratiquer.
On ne doit jamais oublier le principe, et la pratique du « non-agir », dont Lao-Tseu a parlé et qui, pour nous, est le service. Faire en abandonnant les fruits de nos actes, comme disait ce maître inconnu que l'on a surnommé « le sombre », ou krishna, à une époque.
Abandonner le fruit de ses actes, ça ne veut pas dire qu'après avoir cultivé des pommes de terre, on les laisse pourrir ! Non, on les récolte et on les mange, mais on fait tout ça sans oublier le Saint-Nom.
N'oubliez pas
le Saint-Nom
Ne pas oublier le Saint-Nom ça ne veut pas dire d'y penser, de savoir qu'il existe, ça signifie pratiquer la technique du Saint-Nom, tout en faisant tout ce que l'on a à faire. C'est ça le « non-agir », c'est agir en vouant nos actes au Saint-Nom, par la pratique de la technique.
C'est vrai qu'il est difficile de continuer la pratique quand les événements sont contraires, surtout quand on débute sur La Voie. La réalisation vient avec la pratique, l'ancienneté dans la pratique.
Même ancien sur La Voie, il arrive que l'existence soit difficile, mais n'oubliez pas : les nuages passent, un jour ou l'autre.
Le soleil est toujours là, même quand on ne le voit pas. Continuez, ne vous laissez pas troubler par les apparences. Ce qui compte, c'est la durée et la promesse de jours meilleurs. Cette promesse est toujours tenue.
Le satsang est important, c'est un des quatre piliers de La Voie, une des trois pratiques, avec le service et la méditation. Quand les choses vont mal, accrochez-vous au satsang, lisez-en, écoutez-en encore plus que d'habitude. Le satsang est d'une grande aide.
Ps : je viens de finir de réécrire la Bhagavad-Gîtâ, sous le titre : « Le chant de l'éveillé » (c'est la traduction du nom). Lisez ce livre, il parle réellement de La Voie ! C'est ici.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com