La vérité est une pratique, pas une théorie, un concept, une connaissance livresque. Elle ne demande pas à être connue, mais à être pratiquée. Cette pratique, c'est « La Voie » et il y a une sadhana, à La Voie. « Sadhana » est un mot sanskrit (langue morte des Indes) qui signifie « ce qu'il faut faire ».
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La vérité, le but de la vie sont des problèmes, quand on ne connaît pas la vérité et plus encore quand on est sûr qu'elle n'existe pas.
La plupart du temps, quand on dit « vérité », les gens pensent que l'on parle du contraire du mensonge, comme un policier, ou un journaliste d'investigation, la trouverait dans des affaires criminelles ou politiques, après enquêtes, mais je ne parle pas de ça, quand je dis « vérité », je parle de l'universelle, de celle qui est à l'origine de tout.
Quand je dis que je peux révéler la vérité à qui la demande, souvent, on se moque de moi, me prenant, au mieux, pour un mythomane, au pire, pour un escroc mégalomane, désireux de soumettre les naïfs et d'en tirer profit !
Ceux qui affirment que personne ne détient la vérité ont raison ; la vérité est si grande, elle est infinie et a tout créé, aussi personne ne peut la détenir, mais connaître n'est pas détenir !
On peut connaître la vérité-universelle, sans la détenir. Comment ai-je fait pour connaître la vérité-universelle ? J'ai rencontré quelqu'un qui la connaissait et qui me l'a révélée… Et ce quelqu'un, comment avait-il fait pour connaître la vérité ? Il avait rencontré quelqu'un, qui avait aussi rencontré quelqu'un. La vérité se transmet de « bouche-à-oreille de druide », comme disait Panoramix, dans Astérix.
La pratique
Quand on connaît la vérité et qu'on la met en pratique, elle n'est plus un problème, mais une solution. De quoi est-elle la solution ? À l'ignorance. La vérité libère les gens qui la connaissent et, quand on est libéré, on a le choix d'être dans la vérité ou de n'y être pas.
Souvent, quand on aime la vérité, sa béatitude, on voudrait qu'elle nous prenne notre libre-arbitre et nous oblige ainsi à rester en elle, mais non, c'est impossible : une source ne peut obliger l'assoiffé à boire de son eau.
Si l'assoiffé ne se baisse pas jusqu'à elle, il ne pourra y boire. La liberté de l'Homme fait partie du jeu, de la Lilà que Dieu joue, pour leur bien, avec ses créatures. Si le mot « Dieu » vous dérange, je vous propose le mot « Tout », le Tout ou Tao, qu'importe le nom, Dieu n'est pas une personne.
La vérité se pratique… La vérité est une pratique, pas une théorie, un concept, une connaissance livresque. La vérité ne demande pas à être connue, mais à être pratiquée. Cette pratique, c'est « La Voie » et il y a une sadhana, à La Voie.
« Sadhana » est un mot sanskrit (langue morte des Indes), qui signifie « ce qu'il faut faire ». Une sadhana est un ensemble de pratiques qui font une voie spirituelle. La Voie, sa sadhana (l'agya) a quatre piliers à pratiquer et parmi ces piliers, il y a la méditation.
La méditation
La méditation, de La Voie, peut se pratiquer de deux façons différentes et complémentaires, une formelle, durant laquelle on se tient assis, les yeux fermés, où l'on se concentre aussi fort qu'il nous est possible de le faire, en se servant de techniques révélées le jour de la… Révélation, et tout au long de la journée, en même temps que l'on vaque à nos occupations.
Cette seconde façon, de méditer, est alors le service. Lao-Tseu, un ancien maître de la Voie, pour parler du service, disait « le non-agir ».
« Krishna », un autre maître de La Voie, dont on a oublié le nom pour ne garder que son surnom, donné par les hindouistes, dans « Le chant de l'éveillé » (ou Bhagavad-Gîtâ), parlait de « service de dévotion » ou d'abandon du fruit de ses actes.
La technique de méditation, utilisée dans le service, est la technique du « Saint-Nom ». La Voie possède quatre techniques différentes.
Le Saint-Nom
Le principal, dans la pratique de La Voie, c'est la pratique du « Saint-Nom ». La béatitude, que Jésus nommait « le Royaume », peut aller jusqu'au samadhi. Cette béatitude est comme une montagne à quatre voies.
Chaque technique de méditation est une des voies qui mènent au sommet de cette montagne, mais si vous ne connaissez qu'une seule de ces quatre techniques, par exemple, celle du Saint-Nom, vous pouvez y arriver.
Cette technique, du Saint-Nom, permet aussi d'être dans le service, puisque le service (non-agir), c'est agir tout en pratiquant la technique. Si l'on ne pouvait pas enseigner les quatre techniques, celle du Saint-Nom suffirait !
Le Saint-Nom n'est pas seulement une technique de méditation, il est ce que Lao-Tseu appelait « la vertu du Tao », le « Te » du « Tao-Te-King ».
Le mot « vertu » ne signifie pas, ici, qualité morale, mais propriétés, comme les propriétés de l'eau sont de mouiller et d'abreuver ; celles du feu de cuire et de réchauffer, par exemple.
Ces propriétés sont celles du Tao, de l'Unité. Le Saint-Nom est celui de Dieu, sa force en action, son énergie créatrice, protectrice et « destructrice » symbolisée par la « Trimùrti » des hindouistes, Brahmâ, Vishnou et Shiva.
Quand on pratique le Saint-Nom, on n'a pas toujours conscience du Saint-Nom (l'énergie) et quand on en a conscience, on n'est pas forcément à 100 % de conscience (nirvikalpa-samadhi). On peut en avoir conscience un peu, un tout petit peu, suffisamment pour que ça dessine un sourire à l'intérieur de notre poitrine, voir sur nos lèvres.
Une petite béatitude, c'est déjà de la béatitude. Mais si l'on n'a pas conscience de la béatitude, on garde tout de même plus le contrôle de nos émotions et l'on gagne la conscience de ne pas être ses pensées. Quand on a conscience de ne pas être ses pensées, on s'aperçoit que l'on est l'âme ! Ce n'est pas rien, comme découverte !
Pratiquer le Saint-Nom, tout au long de la journée, en tout cas autant qu'il nous est possible, c'est être dans l'agya et être dans l'agya nous fait aller dans le sens de la Grâce. Qu'est-ce que la Grâce ? C'est le petit coup de pouce que Dieu donne au dévot, dans sa vie de tous les jours, c'est la providence des chrétiens.
Cette providence, cette Grâce est là tout le temps. Cependant, quand on ne s'en rend pas compte, on la néglige et souvent, on fait des choses qui vont à l'envers de la Grâce. Quand vous avez conscience de la Grâce, vous allez en son sens et les choses se passent dans son harmonie.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com