J'ai eu une vie d’itinérance et une infinité de preuves de l'existence de la Grâce. J'aurais beaucoup d'exemples à vous donner ! Vous savez, quand vous êtes sur le bord de la route, sac au dos, à faire du stop, la Grâce se manifeste plus que dans une existence pépère !
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Je n'attends plus rien de la vie. La Voie (sa pratique) c'est ma vie, depuis si longtemps ! (1975.) En ressentant le « feeling » du « Saint-Nom », en vaquant à mes occupations, dans le « service », je le reconnais : c'est le même que celui que je ressentais enfant !
Donc, si je pratique l'agya de La Voie, c'est-à-dire sa sadhana, depuis que j'ai été initié en Inde, en 1975, le Saint-Nom, son amour, sa douceur sont dans ma vie depuis bien plus longtemps ! Sans doute, depuis que l'on m'a coupé le cordon ombilical, me séparant ainsi de ma mère.
Mais, paradoxalement, je n'attends plus rien de la vie. Bon, c'est exagéré : j'attends la livraison d'une commande, j’attends le début de la nouvelle saison de « La meilleure boulangerie de France », j'attends que ma barbe fasse la bonne longueur pour me donner l'air d'un guru, etc.
Enfin bref ! J'attends beaucoup de choses, mais sur le plan spirituel, sur le plan du bonheur véritable, autrement dit indépendant des personnes et des circonstances, je n'attends plus rien. Pourquoi je n'attends plus rien de La Voie ? Parce qu'elle m'a déjà tout donné !
J'ai déjà tout
Pour observer La Voie, vous devez connaître les techniques de méditation. C'est la Révélation qui vous les enseigne. Il faut aussi les pratiquer. La Voie, ce n'est pas comme les antibiotiques : vous êtes malade, à cause de germes pathogènes, vous prenez une semaine, d'un traitement antibiotique et vous êtes guéri. Il n'y a pas un moment où l'on peut cesser de pratiquer.
En même temps, il n'y aura jamais un temps, dans la vie, où vous pourrez cesser de vous brosser les dents, de boire, de manger ! L'Observance de La Voie est plutôt agréable et assez transposable dans le quotidien réel de votre vie, il n'y a donc pas de raison de cesser sa pratique. Vous respirez à chaque instant de votre vie, vous cesserez de pratiquer le jour où vous cesserez de respirer.
J'ai, la plupart du temps, conscience de la Grâce dans ma vie, et cela suffit à mon bonheur ! Je ne dis pas qu'une belle amitié, complicité humaine, un logement confortable, une nourriture saine et de beaux jours n'apportent rien de plus à ma vie, ce serait mentir, mais tous ces bonheurs ne sont pas l'essentiel, spirituellement.
Je parle de Grâce, qu'est-ce que c'est, la Grâce ? Pour simplifier, la Grâce, c'est l'attention bienveillante que Dieu me porte, qui se manifeste par les « synchronicités », les occurrences bénéfiques qui se conjuguent pour harmoniser ma vie.
La Grâce c'est aussi, et avant tout, le fait de respirer, que notre cœur batte la mesure. La Grâce, c'est la force du dessein de Dieu, manifeste dans notre vie, sur le plan matériel.
« Après avoir reçu la connaissance de la nature réelle de l'âme, l'amoureux de Dieu peut maîtriser le mental, ce qui lui permet de connaître le détachement du fruit de ses actes (le non-agir du Tao-Te-King) ; c'est-à-dire agir sans être lié à ses actes. Quand cette compréhension le guide, l'amoureux de Dieu ne goûte plus aux fruits de ses actes (le karma) mais aux délices de l'harmonie de sa Grâce. » (Bhagavad-Gîtâ 2:39 et "Le chant de l'éveillé", extrait de 1:7).
Je n'attends plus rien, parce que j'ai tout reçu, il me reste seulement à réaliser, à transposer cette conscience de la Grâce, dans ma vie pratique. Comment fait-on ça ? En observant l'agya (les quatre piliers), simplement, avec constance et sans se poser de questions.
Preuves de la Grâce
Quand j'étais jeune initié, en Inde, et en 1975, j'attendais de me fondre dans la lumière-intérieure (nirvikalpa-samadhi). C’est arrivé, peu de temps après mon retour en France, en 1978, à Paris, dans une petite chambre, sous les toits, porte de la chapelle. J'attendais de goûter le Nectar (celui dont parle Guru Nanak tout le temps), c'est aussi arrivé.
J'ai eu une vie d’itinérance et une infinité de preuves de l'existence de la Grâce. J'aurais beaucoup d'exemples à vous donner ! Vous savez, quand vous êtes sur le bord de la route, sac au dos, à faire du stop, la Grâce se manifeste plus que dans une existence pépère !
J'ai vieilli, sans m'en apercevoir : au fur et à mesure que mes enfants grandissaient, cependant je me sens encore jeune, car quand on s’occupe en premier du Royaume, on est comme un petit-enfant. Je suis comme un petit-enfant, sauf que je n'attends plus grand-chose de la vie ; je la vis avec plaisir, gourmandise, reconnaissance dans l'Observance de l'agya.
Je n'attends plus rien de La Voie, mais je sais que si je la quittais, le mental reprendrait le contrôle de ma vie, avec ses pensées, ses émotions, ses concepts et je n'aurais plus la conscience de la Grâce. On ne peut pas attendre quoi que ce soit de La Voie, car on n'arrive jamais à un point, dans la pratique, où l'on a fini.
On aura fini quand on ne pourra plus inspirer de l'air dans nos poumons et que nous quitterons notre enveloppe charnelle, son ego et le mental, les souvenirs, les connaissances apprises pour revenir au « Royaume »... Que l'on y reste ou que l'on revienne s'incarner, c'est une autre affaire !
Je connais des disciples qui ont quelques difficultés avec la pratique régulière des quatre piliers. Ce ne sont pas les quatre piliers, la difficulté, c'est leur motivation. Mais il n'y a pas de jugement à avoir. Dieu ne juge pas, je puis vous le garantir, alors je ne me permettrais pas de le faire à sa place.
Chacun fait ce qu'il peut, comme il peut. La spiritualité, c'est une affaire strictement personnelle ! Personne n'a à s'immiscer dans cette affaire qui ne regarde que vous.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com