Pratiquer la technique dite du "Saint-Nom", tout en vaquant à ses affaires habituelles, permet de maîtriser ses pensées, ses émotions et d'avoir du recul sur le mental. Ce recul fait que vous vous rendez compte que vous êtes l'âme, pas le mental et que vous pouvez rester dans l'instant.
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Dans la pratique de La Voie, une des choses qui nous prennent le plus de temps, c'est le service. La méditation formelle nous prend entre une et deux heures par jour, selon les personnes et les circonstances.
Le satsang, c'est deux ou trois fois par semaine, à raison d'une demi-heure à chaque fois, ou moins, si on reçoit le satsang par vidéo et les angas ne sont pas une pratique, mais une éthique, une façon de vivre. Le service, c’est théoriquement, du lever au coucher, mis à part les temps de méditation-formelle et le satsang.
C'est dans le service que se passe la Réalisation. En méditation-formelle, on ne peut pas réaliser, on peut connaître dhyana (la méditation profonde), voir le samadhi, et même le nirvikalpa-samadhi, porte de l'éveil (bodhi*) mais pas réaliser.
* Ne cherchez pas la définition de ce mot sur la toile, Wikipédia par exemple. Le mot est le même, ce qu'il désigne est différent. Si vous avez des questions, posez-les-moi par courriel. L'adresse est en bas de chaque texte de La Voie. Le lien bleu du mot « éveil », conduit à un texte à ce propos.
Réaliser signifie « rendre réel ». Que doit-on rendre réel, dans la pratique de La Voie ? On doit rendre réelle la conscience de l'Unité, de la béatitude.
Le service
Le service, c'est la vie quotidienne, faire sa vaisselle, prendre sa douche, petit-déjeuner, s'habiller, aller travailler, s'occuper de sa famille, etc. C'est la vie quotidienne avec un truc en plus : la conscience du Saint-Nom et/ou la pratique de la technique du même nom.
La technique (de méditation) du Saint-Nom se pratique facilement en faisant presque tout. Pour ceux qui ne connaissent pas cette technique, elle est enseignée, en même temps que trois autres techniques, le jour de la Révélation. Pour recevoir la Révélation, il est nécessaire de la demander.
Pratiquer cette technique tout en vaquant à ses affaires permet de maîtriser ses pensées, ses émotions et d'avoir un peu de recul sur le mental. Ce recul fait que vous vous rendez compte que vous êtes l'âme, pas le mental, pas vos pensées, vos émotions, vos connaissances apprises, votre hérédité, votre personnage social, familial, etc.
Plus on maîtrise son mental et plus on réalise. La Réalisation c'est quand on maîtrise son mental toute la journée, par la pratique du Saint-Nom. Au début, c'est loin d'être évident, mais ça devient plus facile au fil du temps et de la pratique. C'est le principe de la Réalisation.
La Réalisation, c'est le but de La Voie, de sa pratique, de son Observance, de sa sadhana. Le but n'est pas la Libération (de l'âme des chaînes du samsara). La Libération viendra un jour ou l'autre, mais en attendant ça reste un concept hindouiste, bouddhiste ou jaïn.
La Voie n'est pas un concept, c'est une pratique. Mais personne, ou presque, n'en a entendu parler ! Elle n'a pas « pignon sur rue » ! Alors ? Est-elle une invention récente ? Est-ce moi qui l'ai inventé ?
La Voie existe depuis plusieurs milliers d'années. Entre sept-cents et quatre-cents ans avant notre ère, La Voie existait déjà sous ce nom : Tao. Ce mot, en chinois ancien, signifie : « La Voie ». La Voie n'est pas taoïste.
Lao-Tseu ne l'était pas non plus, comme le bouddha historique n'était pas bouddhiste, ni Jésus chrétien, pas plus que juif. Être juif, c’est pratiquer une religion et Jésus ne la pratiquait pas. Une religion n'est pas héréditaire.
Les livres sacrés
Quand je lis le Tao-Te-King (l'énergie du Tout), je lis des recommandations qu'un maître de La Voie adressait à ses observants. Quand je lis la Bhagavad-Gîtâ, je lis les recommandations qu'un maître de La Voie, surnommé Krishna par les Aryens, parce qu'il avait la peau sombre des dravidiens (krishna signifie « sombre », « noir », en sanskrit), adressait à ses disciples.
Je profite de l'occasion pour vous dire que la Bhagavad-Gîtâ ne faisait pas partie du Mahâbhârata, avant que les hindouistes ne l'y mettent artificiellement. Ils ont ajouté le chapitre premier et le chapitre onze et inventé les Arjuna et son dialogue avec krishna pour « faire le lien » avec les personnages de la grande saga du Mahâbhârata.
C'est ainsi pour beaucoup de livres dits sacrés : ils n'ont pas été rédigés pour enseigner aux gens. Si vous n'avez pas été initié, si vous ne pratiquez pas déjà la sadhana du maître-fondateur (« krishna », Gautama, Lao-Tseu, Guru Nanak, Jésus, etc.), vous ne comprendrez rien.
Ces livres ont été rédigés à l'attention des disciples. Il vous faut être initié pour comprendre ce que disent ces livres. L'initiation se reçoit par un maître vivant. Un mort ne peut initier personne !
Ne soyez pas impatient, la Réalisation vient, vous avez toute votre vie pour y travailler, mais vous savez, on peut être heureux, dans la pratique (ou Observance), sans être réalisé ! Vous connaissez tous (je parle aux observants), ce qu'est le faux-ego, que la plupart des gens prennent pour l'ego, vous savez qu'il est l'émanation de la nescience, ou ignorance.
On peut dire aussi : « vanité ». La vanité est la pire ennemie de la spiritualité. Ce n'est pas pour rien que la spiritualité met toujours en avant l'humilité, le fait de ne pas se surestimer, pas plus que de se sous-estimer.
Chez les gens attirés par la spiritualité, le faux-ego, pour continuer d'exister, revêt les habits du moine. Il devient alors l'ego-spirituel. Chez le pratiquant de La Voie, l'ego-spirituel veut atteindre le samadhi, l'éveil et vite ! Il ne supporte pas d'attendre, alors quand c'est trop long, il pousse son hôte à abandonner la pratique pour aller sur des voies moins exigeantes, plus théoriques, conceptuelles, où il suffit d'apprendre intellectuellement pour évoluer.
Le faux-ego, devenu spirituel, n'aime pas être contrarié. N'oubliez pas qu'après tout, il reste la vanité ! Quelle vanité aime qu'on la relègue ?
La Voie est en même temps le chemin et le but. D'observer l'agya, c'est déjà être arrivé. Vous savez, la ligne d'arrivée, c'est la mort, alors ne soyez pas trop pressé !
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com