Enfant, j'aimais brûler des choses, de petites choses ; bouts de papier, allumettes, morceaux de plastique et, à chaque fois, je m'étonnais : à la fin, quand tout était brûlé, il ne restait que des cendres. Quelle que soit la matière que je brûlais, il ne restait que de la cendre.

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Quand j'étais #enfant, j'aimais faire brûler de petites choses ; bouts de papier, allumettes, morceaux de plastique et, à chaque fois, je m'étonnais : à la fin, quand tout était brûlé, il ne restait que des #cendres. Quelle que soit la matière que je brûlais, il ne restait que de la cendre. L'eau s'était évaporée dans la combustion et il restait le carbone.
« Infiniment grand et infiniment petit, sans limites de temps ni d'espace, il y a du Tout partout et en tout, mais rien ne le contient tout entier. » (#Bhaktimàrga 2)
Le carbone de l'#âme, c'est le #SaintNom. L'#ego est l'eau qui s'évapore quand l'âme retourne à son origine. Tu es né poussière et tu retourneras à la poussière (#Genèse, 3:19).
Les questions que l'on se pose
C'est pareil pour les #questions que l'on se pose. Quand on va au bout du bout des questions, et de leurs #réponses, il reste le Saint-Nom. La réponse à toutes les questions, c'est le Saint-Nom.
Pour ce qui est de nos #problèmes quotidiens, c'est le même mécanisme, la #solution, il n'y en a qu'une : avoir #conscience du Saint-Nom. Après, que l'on ait mis sur les rails les solutions pratiques, les problèmes vont suivre leur petit bonhomme de chemin et trouver leurs résolutions.
L'impact sur notre état d'âme, qu'est-ce qui va le régler ? La conscience du Saint-Nom, cette grande gomme, va effacer notre sentiment d'#échec, la mésestime de soi, que notre #vanité distille en ces occasions, afin de nous plonger dans la frustration et la #confusion.
On arrive toujours à l'essentiel
Quand on pratique le Saint-Nom, on arrive à l'essentiel, on cesse de ne voir que la surface des choses, le monde des apparences, des préjugés, du psychotage, des questions sans réponse, des frustrations, de la #dualité.
Peu de gens s'intéressent à l'essentiel, beaucoup courent après le superficiel. Certains se #suicident à cause de la réputation, l'#humiliation, la #frustration, l'#attachement. Un cuisinier qui se suicide à cause de la perte d'une de ses étoiles, franchement… est-ce que ça valait ça ?
Les êtres humains vivent, en moyenne, sous l'influence du #FauxEgo, c'est comme s'ils vivaient constamment avec la télé allumée. Tu es dans ta maison et il y a la télé en marche. Tout le temps, tu entends le bruit de la télé.
C'est ça la pensée dans la tête des gens ; ils vivent avec la télé allumée ! Peu éteignent. Quand on éteint la télé, le silence réapparaît, il prend toute sa place et c'est dans le silence que la #verite s'exprime. Mais, on a tellement peur du silence qu'on allume la télé tout le temps !
C'est ça le mental
C'est ça le #mental : quand il prend le mors aux dents, on subit son boucan, on croit que c'est le nôtre et on y tient, on lui accorde du crédit. C'est comme dans le sketch de ce comique ; Jean-Marie Bigard : « Notre pet, même s'il pue, ne pue jamais autant que le pet des autres, parce que c'est le nôtre ».
Cette activité, cette belle énergie sont vaines et ne mènent nulle part, sinon dans le cul-de-sac du désespoir. On ne règle aucun problème #spirituel en pensant. Un problème technique, oui, mais un problème de mal-être, non.
Quelquefois, je ne trouve pas un mot et je cherche et plus je cherche, moins je trouve. Je ferme les yeux, pour une pause Saint-Nom et tout de suite le mot me revient ! La réalisation spirituelle nous vient par l'#inspiration que nous donne la #meditation et qui remonte à la surface de l'esprit par le #satsang ou par le #service et l'Observance des #angas.
La Grâce en action,
c'est la guidance
Les choses viennent par la #Grace, sa #guidance. Elle est comme une pente sur laquelle on glisse. Par contre, quand on veut faire les choses entièrement par soi-même, c'est un peu comme si on voulait remonter la pente : c'est plus dur et on va moins vite ! C'est comme les saumons qui veulent toujours remonter le courant. On sait ce que deviennent les saumons, à la fin.
Nous sommes des saumons : on use tant et tant d'énergie pour mourir à la fin, ou se faire manger, par des ours, en cours de route ! Il y a #Dieu qui veut nous #sauver de la noyade et nous ; on se débat en criant à l'assassin !
C'est pourtant simple, en vérité : « Occupe-toi en premier de la #béatitude, du #Royaume et tout le reste te sera donné de surcroît » (#Jesus). Sois d'abord dans l'#Observance, pratique, médite, aie du satsang, sois dans le service et au jour, le jour, respecte tes obligations… dans le service ! Et les choses viennent.
Ce n'est pas la peine d'aller à la pêche aux événements, ils viennent à nous, alors autant être dans une bonne posture, quand ils surviennent et quelle meilleure posture, pour un pratiquant, que l'Observance ?
Les solutions aux problèmes viennent par la Grâce, quand on se donne. Bien sûr, il faut faire les choses, mais il faut les faire dans le #detachement, dans le #NonAgir ! Comment on fait les choses dans le détachement, dans le non-agir ? Concrètement ? En faisant les choses tout en pratiquant la #technique dite du Saint-Nom, tout simplement.
Avec l'attachement,
on s'accroche
Dans la #vie, on fait souvent les choses par attachement, on s'accroche. C'est un peu comme si l'on mangeait une pomme, puis pendant les dix heures de digestion, on suivait le parcours de la pomme, à travers tout notre appareil digestif, notre estomac, nos intestins jusqu'au bout. C'est comme si l'on avait peur de ne pas la digérer, mais oui, tu vas la digérer. Tu l'as mangée, maintenant, elle va être digérée par ton organisme, ne t'inquiète pas !
Nos actes donnent l'impulsion aux événements, ensuite on s'en remet à la Grâce en observant l'#agya. C'est exactement ça le non-agir ! Quand on agit, nos actes vont accoucher d'une conséquence, nous, on a donné l'impulsion, ensuite, on s'en détache, jusqu'à ce que le résultat vienne, alors on l'acceptera avec le même détachement, tout occupé au Saint-Nom.
C'est ça la vie d'un observant, la vraie vie d'un #EtreHumain. Les #Indiens d'Amérique devaient faire ainsi, j'en suis sûr. Le non-agir n'est pas le rien faire ; il faut faire les choses, mais après, on les laisse mûrir, sans quitter la conscience du Saint-Nom. On plante la graine et on la laisse pousser. Pas besoin de rester assis devant le plant de tomate.
Ce qu'il faut faire, c'est observer l'agya, ensuite si c'est #cool, ou moins cool, on s'en moque, qu'il y ait des fleurs ou des ronces, sur le bas-côté qu'importe, c'est le paysage qui défile, une anecdote ! L'important est d'avancer vers l'approfondissement de notre conscience.
Le mental veut sa nourriture ? Offrez-lui des sudokus, des livres à lire, mais pour ce qui est de la #spiritualité, laissez ça à l'âme et à la Grâce.
On est dans la vie, enfermé dans le #rêve du mental, on est comme celui qui ne vit que le fruit de ses pensées et ne voit pas la #réalité telle qu'elle est.
La vie sans #conscience, c'est un peu ça ; on est dans un rêve pénible, dont on aimerait bien s'éveiller, sans savoir comment faire. On rêve, on sait que l'on rêve ; mais on n'arrive pas à s'éveiller. Nous, nous savons comment se sortir du mauvais rêve de l'inconscience, par le #réveil de la conscience, alors réveillons-nous (ce qui n'est pas l'#eveil !)
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com