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Pour aller puiser à la source de la paix, il faut se vider : on ne peut aller puiser de l'eau avec un seau plein. C'est difficile d'accepter de faire table rase de celui que l'on croit être et de ce que l'on croit savoir. Nous sommes pris dans la confusion, alors il faut vider ce seau de confusion avant de le plonger dans le puits de la vérité.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la paix et l'humilité, les connaissances.
Si vous croyez tout savoir, comment vous apprendre ?

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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Si l'on est arrivé à La Voie, si l'on demande d'en recevoir la Révélation, si l'on y reste, que l'on y observe l'agya, c'est que l'on a soif de paix. La plupart du temps, les gens n'ont pas soif et quand on n'a pas soif, on ne boit pas. Parfois, on ne met pas le mot paix sur sa soif. On court sans savoir après quoi. Ce besoin est là, parce que cette paix est en nous et que l'âme en a gardé la mémoire. La paix dont je parle n'est pas la paix des armes.

 

 

Quand on a la grâce de vivre dans un pays où la paix des armes règne, on s'aperçoit que la soif de paix continue. Cette paix, à laquelle notre âme (c'est-à-dire nous) aspire, ne peut être obtenue par le monde matériel. Même quand on atteint un certain accomplissement social et sentimental, il reste cette soif. Combien de personnes, ayant tout, consultent des psychanalystes, se suicident ?

 

 

 

Vider son seau

 

 

 

Cette paix, c'est la paix de l'âme. Pour aller puiser à sa source, il faut se vider : on ne peut aller puiser de l'eau avec un seau plein. C'est difficile d'accepter de faire table rase de celui que l'on croit être et de ce que l'on croit savoir. Nous sommes pris dans la confusion, alors il faut vider ce seau de confusion avant de le plonger dans le puits de la vérité.

 

 

Comme nous n'avons pas le discernement nécessaire pour trier le bon du mauvais, le vrai du faux, on ne peut pas dire : « Je prends la paix dans mon sac et je laisse le reste ». Quand on a le moyen d'aller puiser cette paix au fond de soi, qu'on en connaît le goût, on voit émerger, à la surface de notre conscience, le véritable nous ! Il était caché sous la confusion. On peut alors commencer à savoir quoi faire de sa vie.

 

 

Qu'est-ce que cette âme fondamentale, le vrai soi, veut faire de l'existence ? Bien sûr qu'il faut vivre, manger, aimer, etc. Mais fondamentalement ? Le véritable accomplissement n'est pas social, non. C'est comme dans une entreprise : des ouvriers se dévouent durant vingt-ans et un jour, ils reçoivent un courrier de licenciement, l'usine se délocalise dans un pays à bas coût.

 

 

L'ouvrier ne comprend pas, il est trompé. Il aimait son usine, elle était toute sa vie et voilà que l'usine ne l'aimait pas et s'en va pour des ouvriers moins chers ! Sa souffrance est alors si forte et l'entreprise s'en moque.

 

 

Il faut savoir prioriser. Il faut savoir vivre sa vie nous-même et pour nous-même. Cette vie est unique, même si nous devions revenir dans une autre existence, ce ne serait pas la même vie. Alors, vivons la pleinement, en toute conscience : donnons-lui la priorité.

 

 

 

Simple d'esprit

 

 

 

Jésus a parlé de cette paix, il lui donnait le nom de « Royaume » et ajoutait qu'il était impossible de connaître ce Royaume si on n'était pas comme un petit enfant. Que voulait-il dire ? Qu'il fallait être un simple d'esprit ? Non ! Il s'agit de ce qui a été expliqué plus haut : de vider son seau.

 

 

Il est coutume de dire qu'en spiritualité authentique, il est bon de se détacher. Alors on se débarrasse de sa gourmette en or, de ses costumes en alpaga, de sa montre Rolex, de sa voiture et l'on s'étonne de ne pas y arriver.

 

 

Ce n'est pas de ce détachement-là dont il s'agit. C'est facile de se débarrasser d'objets extérieurs à soi-même. Le plus difficile est de se débarrasser de son vieux soi, et de tout ce que l'on croyait savoir. On cite souvent le dialogue que Jésus aurait eu avec Nicodème, à propos de mourir, en esprit, au vieil homme pour renaître :

 

 

« En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître de nouveau, personne ne peut voir le royaume de Dieu. » Et Nicodème de s'étonner : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le ventre de sa mère et naître ? ». Mais il s'agit d'une renaissance spirituelle : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître par l'Esprit, on ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». (Jean 3.1-21).

 

 

Celui qui voudrait renaître sans laisser mourir le vieil homme préalablement serait un resquilleur ! C'est bien pour ça que peu de gens s'inscrivent dans une démarche spirituelle profonde, parce qu'ils ont peur de ça : de devoir mourir à eux-mêmes. Mais ils ont peur pour rien. En eux est une chose qui a peur à leur place et, se faisant passer pour eux, cette chose, c'est la vanité, ce que certains nomment le faux-ego.

 

 

Il faut accepter de se vider, avant de vouloir se remplir et cette acceptation est du domaine de notre libre-arbitre. Vouloir se remplir d'amour sans se vider de ses concepts, ça ne marche pas.

 

 

 

Se libérer de soi-même

 

 

 

Dans une vraie démarche spirituelle, il est bon de se méfier de ce que l'on pense, parce que l'on n'entre pas dans le Royaume avec des idées. Si vous tenez à vos idées, alors gardez-les, si vous n'y tenez pas plus que ça, alors cessez d'y penser. Libérez-vous d'elles et libérez-vous de ce vous que vous croyez être. Tant que ce faux soi sera mis en avant il n'y aura pas l'amour de Dieu, la paix intérieure.

 

 

Jusqu'à présent, à moins que je ne me trompe, ce moi ne nous a pas si bien réussi que ça, dans la vie. Maintenant si vous êtes contents de vous, alors très bien, mais si ce n'est pas le cas, débarrassez-vous de tout ça ! Sommes-nous la personne la plus compétente en bonheur ? Les gens, la plupart du temps, comptent sur une autre personne pour les rendre heureux. Impossible ! Personne ne peut vous rendre heureux à votre place. Surtout que l'autre personne compte aussi sur vous !

 

 

On veut rencontrer l'amour de sa vie, mais l'amour de sa vie est à l'intérieur de soi ! Après, on peut partager son existence avec un autre être humain, ce n'est pas la question. On peut vivre avec une autre personne, avoir des enfants et une maison, un jardin, une auto, mais ne croyez pas que le vrai bonheur viendra de là. Le bien-être, pourquoi pas, le bonheur non. Le bonheur vient du dedans de soi.

 

 

Les enfants nous quittent, les conjoints aussi, bien souvent et les maisons peuvent être inondées, brûlées, nous être reprises par la banque, notre conjoint… Mais, le bonheur du dedans personne ne peut nous l'enlever ! Le bonheur ne vient pas de quelqu'un d'autre, ni de quelque chose ! Je ne parle pas de la satisfaction, ni du bien-être, je parle du bonheur, de la joie de l'accomplissement.

 

 

Ce bonheur vrai, il existe en nous : il est déjà là, c'est nous qui n'y sommes pas. Le bonheur est entier contenu dans l'instant. C'est cet instant qu'il nous faut retrouver. C'est tout le propos de La Voie, donner les moyens de le faire.

 

 

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Sri Hans yoganand ji.

 

Tag(s) : #paix, #soif, #spiritualité, #bonheur, #méditation, #satsang, #lavoie
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