Les avatars de Dieu existent, mais ne sont pas des incarnations de Dieu, ce sont des "égrégores", la réunion de plusieurs volontés dans un même dessein, une même ardeur, une même foi, une même énergie. Cela crée une espèce d'être ayant beaucoup de force.
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Il est difficile de parler de #Dieu. Les mots, on leur fait dire ce qu'on veut. Le mot « Dieu » est tellement connoté ! Dieu existe et il n'est pas une personne. En Inde, on parle d'avatars. Par exemple, on dit que le buddha historique (Gautama Siddhartha des Sakyas) était un avatar de #Vishnou. Dieu n'est pas un Homme et un avatar n'est pas, en vérité, une incarnation de Dieu.
Le guru
En Inde, les #gurus sont des maîtres spirituels, comme les #swamis. Le mot « Guru » veut dire : « Celui qui chasse les ténèbres de l'#ignorance par la lumière de la #connaissance ».
Un #guru (pas #gourou, comme on l'écrit en France), n'est pas un méchant pervers narcissique, escroc, obsédé sexuel qui manipule l'esprit des gens en les empêchant de dormir, en les affamant, pour leur prendre tout leur argent.
Le #gurukula est une école qui régit les relations entre un guru et son #disciple. En #Inde, il y a beaucoup de gurus qui ont parfois seulement un ou deux disciples ! Comme #LaoTseu (un Chinois), qui en avait très peu, et #Jesus, qui avait douze apôtres, et pas plus de quatre-vingts disciples, #initiés (#baptisés) par lui.
* Certains des apôtres, comme Paul, n'ont pas connu Jésus.
J'ai l'air de dire que Jésus était un guru et ceux qui croient qu'il était le Fils de Dieu, l'incarnation de l'Esprit-Saint, ils peuvent être choqués, mais Jésus était un Homme, il le disait lui-même en se disant « fils d'Adam » ou « fils de l'Homme », qui lui-même était un homme. Jésus était avant tout un éveillé, en sanskrit, on dit « buddha ».
Il y a plusieurs écoles, plusieurs types d'interprétations de la relation que l'on a avec le guru. parmi elles, il y en a une qui divinise le guru, mais le guru sait bien qu'il n'est pas Dieu !
Il laisse ses disciples croire qu'il est une incarnation de Dieu, non pas parce qu'il veut se vanter, parce qu'un vrai guru n'a pas de vanité à ce point, sinon ce n'est pas un vrai guru, c'est un escroc. Il laisse penser à ses disciples qu'il est une sorte d'avatar de Dieu afin de favoriser, chez-eux, l'expression de #bhakti ou « dévotion », ceci dans leur intérêt.
Les disciples ont besoin d'exprimer leur #amour, et comme ils ne peuvent pas l'exprimer dans le vide, parce que Dieu est partout, ils concentrent, leur amour, sur un support. Avant, c'était une idole, cela peut être une statue de #Bouddha, là, c'est un guru.
En servant le guru, c'est-à-dire en lui faisant à manger, en lui donnant à boire, en lavant ses vêtements, en nettoyant sa maison, en le servant, ils servent Dieu. Le guru renvoie à Dieu ce que les disciples lui donnent. Un guru, en Inde, est le percepteur de la dévotion qu'il rend à Dieu.
Il y a une autre école qui considère qu'un guru est un #maître spirituel, un être humain maîtrisant ce qu'il enseigne. On ne se déclare pas guru comme ça, il faut avoir un #enseignement à délivrer et l'avoir réalisé.
Un guru, c'est plus qu'un maître de la foi, c'est quelqu'un qui t'éclaire et qui te permet de ne pas te perdre. Il est là et te montre le chemin, mais il n'est pas un avatar de Dieu. Il ne dit pas, « Je suis une incarnation de Dieu ».
L'égrégore
Les avatars de Dieu existent. Un avatar n'est pas une incarnation de Dieu, c'est un « égrégore ». Un #egregore, c'est quand plusieurs personnes sont réunies dans une même volonté, un même dessein, une même ardeur, une même foi, une même énergie, et que ça forme une espèce d'être extra corporel, d'énergie concentrée qui a beaucoup de force.
Ce n'est pas toujours un égrégore positif. Jésus avait parlé d'égrégore en disant : « Si vous êtes au moins deux, réunis en mon nom, alors je serais parmi vous ». Quand il disait ça, il ne parlait pas de lui, il parlait de Dieu, il donnait #satsang. Il se faisait le héraut de Dieu, son champion.
Jésus était le héraut de Dieu quand il disait : « Si vous êtes au moins deux, réunis en mon nom, je serais parmi vous ». Il ne voulait pas dire qu'on se réunit à deux à trois, à quatre, à dix dans un appartement et que le thème de la soirée, c'est Jésus, donc c'est en son nom : « Nous sommes ici réunis au nom de Jésus et il est parmi nous », non ! Ça veut dire : si vous êtes au moins deux unis en « mon nom », pas celui de Jésus, mais le #SaintNom.
Quand on est « dans son nom », quand un #observant est « dans le nom de Dieu », cela veut dire qu'il pratique la #technique du Saint-Nom, qu'il est plongé dans la #conscience du Saint-Nom.
« Si vous êtes au moins deux, réunis en mon nom, si vous êtes au moins deux réunis dans la méditation sur le Saint-Nom, alors je serais parmi vous ». C'est fou, parce qu'on le sent, dans le satsang, par exemple, on sent cette présence du Saint-Nom.
Quand on est dans le Saint-Nom, réunis, et que cet égrégore, cet avatar de Dieu est là, alors nous sentons sa présence très fortement.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com