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Quand vous arrivez sur votre coussin de méditation, vous ne méditez pas avec vos concepts. Les techniques de méditation demandent-elles de réfléchir ? Non, n'est-ce pas ? Vous pouvez venir à La Voie avec votre soif de paix, mais si vous y venez avec vos connaissances, vous vous trompez.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la méditation, la spiritualité, La Voie.
Ce qui compte, en méditation, c'est l'objet de la méditation et ce n'est pas les pensées ni les émotions

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

La Voie s'adresse à la conscience et si le satsang utilise des mots, l'inspiration vient de l'intérieur. C'est le mental qui choisit les mots, mais un mental inspiré par l'âme soumise au Saint-Nom.

 

Dans notre vie sociale, on a besoin du mental. Il a été créé pour servir et fait partie de la personne incarnée que nous sommes. Pour aller au centre, dans l'antichambre du Royaume, vous n'avez pas besoin du mental. Vous avez besoin de conscience.

 

Quand vous arrivez sur votre coussin de méditation, vous ne méditez pas avec vos concepts. Les techniques de méditation, demandent-elles de réfléchir ? Non, n'est-ce pas ? Vous pouvez venir à La Voie avec votre soif de paix, mais si vous y venez avec vos connaissances, vous vous trompez.

 

Je vais vous raconter une histoire : il était une fois un chef de cuisine si réputé, si respecté que l'on était sûr, si on avait suivi son enseignement, de trouver les meilleures places dans les meilleurs restaurants du monde, après l'avoir quitté. Les banques nous prêteraient tout l'argent nécessaire à l'installation de notre propre restaurant. Les guides nous donneraient automatiquement notre première étoile, juste parce que l'on a été un élève de ce chef.

 

Ce chef prenait un apprenti tous les trois ans, un seul, et il y avait de nombreux candidats à chaque fois qu'il en cherchait un, aussi leur faisait-il passer des auditions. Au bout de plusieurs mois, il ne resta plus que deux candidats.

 

Le chef les interrogea. Au premier, il demanda : « Alors, dis-moi ce que tu faisais avant de venir... », ce premier candidat répondit : « J'ai eu un bac pro en cuisine et j'ai fait de nombreux stages chez de grands chefs ». Le chef posa la même question au second qui répondit : « J'ai fait toutes sortes de petits boulots, des stages et j'ai eu des périodes sans emploi, mais j'aime cuisiner et faire plaisir aux autres ».

 

Le chef dit alors qu'il prenait ce second candidat comme apprenti. Le premier ne comprit pas cette décision et demanda au chef pourquoi une telle injustice. Lui, qui avait une bonne formation, il ne le prenait pas comme apprenti, tandis que l'autre, qui n'y connaissait rien, avait été choisi.

 

Le chef répondit que s'il l'avait pris comme apprenti, il lui aurait fallu trois ans pour lui désapprendre ce qu'il connaissait déjà et trois autres années pour lui apprendre ce qu'il voulait lui apprendre. Pour le second, qui ne connaissait rien, il lui suffirait de trois ans.

 

Plus vous avez de concepts, de connaissances, en arrivant à La Voie, plus il vous faudra oublier de choses, et moins, ce sera facile. Au lieu d'y marcher simplement, vous vous compliquerez la vie, en vous posant toutes sortes de questions, en vous mettant la pression et en vous fixant de vains enjeux.

 

L'intellect

ne vient pas seul

 

Le problème, avec l'intellect, c'est qu'il ne vient pas seul sur La Voie. C'est comme si le système d'exploitation d'un ordinateur avait un virus. Ce virus du mental, c'est le faux-ego, et il entre dans la spiritualité habillé en bonze bouddhiste tibétain : il a les cheveux ras, la robe rouge, un air souriant, doux et humble. Il semble équanime et récite le Ôm.

 

Vous n'allez pas vous méfier d'un bonze bouddhiste tibétain ! Il a la voix que l'on imagine être pareille à celle du Bouddha Gautama. Il nous dit toutes sortes de choses qui nous plaisent. Pourquoi ne l'écouterions-nous pas ? « Le faux-ego s'attache à la terre et aux sens en oubliant l'essence. » (Bhaktimàrga 79).

 

Il parle d'humilité, de dévotion, de chakras, de réincarnation. Il dit aussi que nous ne sommes pas assez humbles et comment ne pas le croire ? Bien sûr que l'on n'est pas suffisamment humble ! Ce ne serait pas humble de penser le contraire !

 

Il continue sa litanie de reproches : « Tu n'as pas médité suffisamment. Pourquoi es-tu resté si longtemps, dans la journée, loin du Saint-Nom, dans tes pensées ? ».

 

Pourquoi le faux-ego, l'ego-spirituel habillé en bonze, nous dit-il ces choses ? Pour nous culpabiliser, nous faire abandonner la pratique. Il nous dit que La Voie est bonne, mais que c'est nous qui ne le sommes pas, que ce n'est pas grave, que ce sera pour la prochaine incarnation. En attendant, on quitte la pratique et c'est dommage.

 

Ne l'écoutez pas, faite simplement ce que vous pouvez avec un cœur d'enfant. Quand vous êtes dans le Saint-Nom, ou simplement dans la pratique, c'est bien, qu'importe si vous n'y étiez pas l'instant d'avant. L'important, c'est que maintenant vous y êtes. Seul l'instant compte.

 

Vous avez passé votre journée à oublier de pratiquer le Saint-Nom, puis vous y pensez et entendez cette « petite voix » qui vous dit : « Tu as passé ta journée à triper dans le monde et tu voudrais revenir dans le Saint-Nom comme ça ?! Ce serait trop facile ! »

 

Alors quoi ? Il vous faudrait une période probatoire avant de recommencer à vous brancher sur le Saint-Nom, une sorte de purgatoire ? C'est le mental sous la mauvaise influence du faux-ego qui vous dit tout ça.

 

Celui qui juge, c'est vous. Vous vous mettez la pression à propos de ce qui est bien et de ce qui est mal. Vous n'avez pas grand-chose à faire, juste à observer les piliers et à pratiquer le Saint-Nom chaque fois que vous y pensez et que vous le pouvez. Soyez heureux, faites le maximum et quand vous n'y arrivez pas, eh bien continuez, vous y arriverez.

 

Rendez-vous compte

 

Vous vous rendez compte de ce que vous vivez sur cette voie ? Quand je lis ce que vous exprimez à ce propos et que je me souviens de vous avant la Révélation, je vois le chemin parcouru. C'est génial ! Parfois, on ne voit pas le progrès que l'on a fait et ce sont les autres qui le voient.

 

Profitez de l'endroit où vous êtes et pas de celui où vous auriez voulu être. L'important est de vivre sa vie, alors soyez en paix. Dès que vous avez l'occasion de vous recentrer, faites-le. Ne passez pas votre temps à vous faire des reproches.

 

Personne ne vous empêchera d'entrer dans le Saint-Nom sous prétexte que vous en étiez sorti. La paix est souvent plus subtile que les bruits du monde, mais elle vous amène plus loin. Cette petite paix-intérieure, cette petite chanson que vous pouvez entendre, ressentir quand vous êtes assez modeste et assoiffé pour vous y consacrer un peu, cette chanson d'amour vous mène profond. C'est juste une histoire d'amour.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #amour, #spiritualité, #méditation, #bonheur, #LaVoie, #satsang, #HansYoganand, #yoga
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