Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Quand on parle de soif de vérité spirituelle, que veut-on dire ? Il y a un autre mot pour parler de soif en spiritualité. Par rapport à la pratique de notre sadhana, qui comme vous le savez repose sur quatre piliers, il est besoin d'une « motivation »... c'est l'autre mot pour dire « soif ».

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la motivation et l'acte.
Ce qui motive l'acte est aussi important que l'acte lui-même

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

Pour les ouvrir, faites un clic droit dessus et choisissez :

« ouvrir le lien dans un nouvel onglet »

 

L'accueil du blog

 

 

Quand on a reçu la Révélation et que l'on pratique avec assiduité les quatre piliers depuis un moment, quelques notions nous sont familières, comme le détachement. On a vu aussi que le détachement ne se pouvait pas sans lâcher-prise. Si l'on ne lâche pas, on ne se détache pas ! Avant le lâcher-prise, il y a quelque chose... il y a la soif, alors la soif de quoi ? La soif de vérité ! Mais, qu'est-ce que la vérité ?

 

Que signifie avoir soif de vérité ? Pourquoi connaître la vérité ? Est-ce pour alerter le monde des complots que les gouvernements fomenteraient pour asservir l'humanité ? Est-ce pour connaître l'assassin du petit Gregory ? La majorité des gens pense que la vérité, c'est le contraire du mensonge. La vérité dont je parle n'est pas le contraire du mensonge.

 

Le contraire de la vérité, c'est la non-vérité, l'illusion, la Màyà. Il s'agit, en spiritualité, de vérité spirituelle. La vérité, c'est ce qui est éternel et bon pour tout le monde. Quand on parle de soif de cette vérité spirituelle, que veut-on dire ? Il y a un autre mot pour parler de soif en spiritualité.

 

Par rapport à la pratique des quatre piliers de notre sadhana, une motivation est nécessaire. c'est l'autre mot pour dire « soif ».

 

Quand on boit, la motivation, c'est la soif. Quand on mange, la motivation, c'est la faim. Quand on a soif de vérité, la motivation, c'est la vérité. Dans une vie spirituelle profonde, la motivation nous sert de colonne vertébrale. C'est elle, la motivation, qui nous sert de tuteur pour rester debout. Elle nous fait remettre sans cesse notre ouvrage sur le métier.

 

La motivation

 

Certains sont motivés par la Libération des chaînes du samsara (cycle des incarnations), il faut être bouddhiste, jaïn ou hindouiste, pour ça, mais les pratiquants de La Voie, qu'est-ce qui les motive, au quotidien ? La paix ; avoir la paix en soi. C'est une bonne motivation de vouloir être en paix et d'avoir un sens à sa vie. La paix, c'est aussi la satisfaction. D'avoir la paix nous rend heureux. Alors, qu'est-ce qui nous motive ?

 

Avec une grande soif de paix, on est capable de lâcher-prise, de se détacher, mais de se détacher de quoi ? De ses certitudes, de ce que l'on croyait vrai, de soi-même, ce « soi » que l'on a fini par croire être, ce que Jésus nommait le vieil homme (Jean 3:3-4-5-6-7-8).

 

Ce n'est pas tout à fait vrai de dire que l'on se détache ; en vérité, on s'attache au Saint-Nom. En s'attachant au Saint-Nom, à sa pratique, on se détache du reste. Être détaché ne signifie pas être indifférent. Être détaché signifie libre, ça veut dire que les être et les choses n'empêchent pas notre attachement au Saint-Nom, à la pratique de la technique dite du Saint-Nom.

 

La finalité

 

L'attachement à la pratique du Saint-Nom n'est pas le but ! C'est un moyen. C'est le moyen d'arriver à autre chose encore. Qu'est-ce qui nous motive à observer les quatre piliers ? Ce n'est pas de pratiquer le Saint-Nom.

 

Pour l'un, ce qui le motivera, ce sera d'être en paix et le Saint-Nom est un moyen d'être en paix. Pour un autre, ce sera de maîtriser son mental, ses émotions, mais ça non plus ce n'est pas un but, mais un moyen. Le lâcher-prise, le détachement, l'attachement à la pratique du Saint-Nom sont des marches et ces marches mènent à quelque chose, à une finalité.

 

Pour certains, la finalité sera d'être en paix. Il n'y aura rien de plus haut pour eux. Bien sûr que pour être en paix, il est bon de maîtriser son mental, ses émotions, ses pensées. Mais, ce n'est pas la finalité. Il manque une petite touche de magie.

 

La touche de magie, qui est aussi le summum de la vie spirituelle, à part la Libération des chaînes du samsara, c'est l'amour de Dieu. Être conscient de son amour pour nous, individuellement, c'est la plus grande chose de toutes.

 

En vérité, le nom de « La Voie » est un raccourci pour dire « Bhaktimàrga » ou « La Voie de la dévotion ». En chinois ancien, le mot La Voie se dit tao. Nous ne pratiquons pas le taoïsme. De plus, nous reconnaissons Lao-Tseu comme un ancien maître éveillé de La Voie.

 

Le Tao-Te-King nous inspire, comme la Bhagavad-Gîtâ, entre autres livres anciens. La dévotion, c'est de ne pas envisager de vivre sans la conscience de son amour. Il n'y a pas de motivation plus forte.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #vérité, #bonheur, #spiritualité, #méditation, #motivation, #agir, #yoga, #LaVoie, #satsang, #HansYoganand
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :