Vous savez, on est toujours servi selon notre appétit, sur La Voie, en spiritualité. Plus on a soif, plus on a faim, plus on reçoit. Après, de quoi on a soif ? De quoi on a faim ? Si on a faim de Saint-Nom, ça tombe bien, il y a une source inépuisable. Là, je peux vous assurer que l'on « frisera » la Réalisation tous les jours !

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Si je demande à un observant de La Voie, « Quel est le but de ta pratique ? » Que va-t-il me répondre ? Il peut me répondre : « Atteindre la Libération », ou atteindre la Réalisation. J'espère qu'il ne me répondra pas : « Atteindre l'éveil », quoique l'on puisse ambitionner d’atteindre l'éveil.
L'éveil est une option, ce n'est pas le but de la spiritualité. L'éveil, c'est quelque chose qui vient ou pas, comme la scarlatine ! Mais ce n'est pas le but de la vie, encore faut-il s'entendre sur ce que l'on met dans ce mot, « éveil »... car personne n'est d'accord.
Que l'observant me dise : « Je veux atteindre la libération », ou « Je veux atteindre la Réalisation » ou l'éveil, ce sont des concepts. Un concept peut-être juste ou faux. Qu'un concept soit juste ou faux, il reste un concept, c'est-à-dire quelque chose qui n'existe pas, une spéculation, comme un rêve.
Qu'il soit bon ou mauvais, un rêve reste un rêve ! Une fois que l'on est réveillé, le rêve n'existe plus.
On chante des chansons dévotionnelles, des bhajans qui parlent d'atteindre la Libération de l'âme, du but ultime. On chante Aarti, Twameva et on peut faire toutes sortes de choses comme ça. C'est bien de le faire, quand on en éprouve le besoin, mais ce n'est pas une obligation. Vouloir atteindre la Libération de l'âme (des chaînes du samsara), c'est un concept.
Mon but
Si vous me demandiez : « Quel est ton but ? » Je dirais : « Coller au Saint-Nom ». Quel est mon but ? Avoir conscience du Saint-Nom, de sa Grâce dans ma vie. C'est simple. Je n'ai pas envie de me libérer. Tant qu'il y aura du « Bourgogne aligoté », des « côtes de Beaune », du reblochon, du pain, je n'aurais pas envie de me libérer.
Est-ce que dans la béatitude suprême, satçitananda il y a tout ça ? Non, forcément, donc la Libération n'est pas forcément un avantage. Si c'est pour me réincarner en petite fille dans les montagnes afghanes, j'aime autant me libérer, mais sinon, en tant qu'homme des classes moyennes en occident, j'aime autant ne pas me libérer !
On s'en moque de la Libération, je veux dire ; c'est vraiment un concept religieux, un truc d'hindouiste, de bouddhiste, de jaïne, etc. J'ai eu un avant-goût de la Libération, dans ma vie, comme on peut avoir eu un NDE ou un EMI, un avant-goût de la mort. C'est vrai que « ça le fait grave ! », il faut avouer, difficile de faire plus « comblant ».
Une fois revenu dans le quotidien, on s'en accommode, parce que l'on a des sens qui ont été étalonnés pour ça, pour les choses du quotidien, pour la Création de Dieu, les choses matérielles. N'oublions pas que les choses matérielles sont la Création de Dieu.
Mon "ambition", c'est de coller au Saint-Nom, à la conscience du Saint-Nom, d'être toujours un ballon gonflé à l'hélium et de planer. C'est la conscience du Saint-Nom qui vient par la pratique de la technique du même nom, des quatre piliers de La Voie. Si l'on n'arrive pas à être conscient du Saint-Nom du lever au coucher, ce n'est pas très grave.
Être toujours dans le Saint-Nom n'est pas un concept. C'est un objectif, l'objectif de La Voie, de la pratique de sa sadhana, en espérant que ça nous mette souvent, sinon tout le temps, dans la conscience du Saint-Nom.
La Réalisation n'est pas d'être tout le temps dans la paix, la béatitude, conscient du Saint-Nom et de Sa Grâce… C'est de pratiquer la technique du Saint-Nom du lever au coucher. Même ça, ce n'est pas forcément facile !
Il n'y a pas d'examen
à la fin
Ce n'est pas grave, si vous n'y arrivez pas. comme l'ego-spirituel souhaiterait y arriver, vous n'avez pas d'examen à la fin, tout le monde est reçu. Personne n'a jamais été recalé à la fin de l'existence, âgé de deux-cent ou quatre-cent ans, se lamentant : « J'ai raté mon examen de passage ! ».
Tout le monde passe, et même trépasse, et il n'y a ni paradis ni enfer après. Vous ne risquez rien. Au pire, vous vous réincarnez ! Ce n'est pas si mal, l'incarnation, quand on a la chance d'avoir de la chance ! Vous redoublez, ce n'est pas grave.
Vous savez, on est toujours servi selon notre appétit, sur La Voie, en spiritualité. Plus on a soif, plus on a faim, plus on reçoit. Après, de quoi a-t-on soif ? De quoi a-t-on faim ? Si l'on a faim de Saint-Nom, cela tombe bien, il y a une source inépuisable.
Je peux vous assurer que l'on « frisera » la Réalisation tous les jours ! Si l'on n'a pas très faim, ni soif du Saint-Nom, on sait que l'on devrait ! On le sait que l'on est bête, quoi.
Des fois, on a faim d'autres choses, d'amour, de tendresse, de promenades, de distractions, de nourriture, de sommeil, de plein d'autres choses. Quand on va chercher ces choses-là, on frôle parfois le Saint-Nom.
Si vous aviez faim du Saint-Nom, comme celui qui, après une expiration, n'arrive pas à remplir ses poumons, a faim d'air, vous seriez dans la béatitude tout le temps ! Mais, ce n'est pas le cas et ce n'est pas grave.
On ne va pas vous punir, vous gronder, vous critiquer parce que vous n'avez pas faim du Saint-Nom, même si vous l'aimez beaucoup et que vous savez que ce n'est pas bien. Peut-être qu'il y a des gens, des choses que vous aimez autant que lui, sur Terre, à quoi vous voulez vous consacrer. Mangez à votre faim, le plat vous sera toujours resservi.
Faites des pauses
Faites des pauses Saint-Nom trois, quatre ou cinq fois par jour, selon votre envie et vos possibilités. Vous vous arrêtez pour vous asseoir, fermer les yeux et vous concentrer, plus profondément durant deux ou trois minutes, à heures régulières. Ensuite, vous reprenez vos activités en gardant un peu d'attention sur la technique. Alors, vos journées seront belles.
Mangez de l'amour de Dieu à votre faim. Restez modeste et humble, sans vous lancer dans des théories du genre (sic), est-ce que je vais me réincarner ou pas. Est-ce que je vais finir le mois ? Est-ce que mes enfants vont avoir leurs diplômes ? Est-ce qu'untel va guérir de son cancer ? Est-ce que je vais perdre les dix kilos que j'ai en trop ?
Il y a beaucoup de questions à se poser autres que « Vais-je me réincarner ou non ? » C'est vraiment l'ego spirituel qui commence à vous perdre dans des considérations mystiques, à propos des chakras, du karma, etc. Là, vous êtes parti dans... une salade qui ne vous apportera rien de bon.
Vivez l'instant avec simplicité et goûtez à cette pratique selon votre faim. C'est tout le conseil que je peux vous donner. C'est simple. Il y a des choses à faire, service, satsang, méditation, observer les angas. Pour faire ça, il faut me demander pour recevoir la Révélation des quatre techniques.
Je vous les révèle, je suis un brave garçon. Je ne vais pas les garder pour moi ! Je les connais depuis 1975. Cette Révélation, je n'ai aucune raison de la garder pour moi, je la donne à qui la demande. Pratiquez, vivez votre vie et profitez-en.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com