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Au début, l'humain travaille à satisfaire ses besoins fondamentaux, comme la sécurité, la nourriture. Quand ces besoins sont satisfaits, parce que l'âme continue d'aspirer aux retrouvailles avec la béatitude, dont elle originaire et que l'être humain ignore encore ce besoin, il se crée d'autres besoins.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, Dieu et son amour.
Le bonheur de Dieu est en vous mais il ne s'imposera pas à votre conscience

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

La souffrance, non physique ni objective, viens de ce que l'âme incarnée ou esprit est dans la dualité et sa confusion, n'est pas dans son milieu naturel. L'âme est de nature divine, paisible, sattvique et son milieu d'origine est la dimension spirituelle nommée, en Inde, « Satçitananda », ou « parfaite conscience de la béatitude ».

 

Jésus en parlait, quand il disait : « Royaume ». Cette dimension est accessible, à l'esprit pendant l'incarnation. « Si ceux qui vous guident vous disent : le Royaume est dans le ciel, alors les oiseaux du ciel vous devanceront. S’ils vous disent : il est dans la mer, alors les poissons vous précéderont ; mais le Royaume est au-dedans, et en dehors de vous ». (évangile selon Thomas logion 3)

 

Sans cette conscience, nous courons après cette béatitude. Quand nous ne sommes pas dans une démarche spirituelle exigeante, nous courons après la satisfaction de tous les désirs qui viennent, faute d'avoir identifié notre besoin fondamental.

 

Au début, l'Homme travaille à satisfaire ses besoins fondamentaux, comme la sécurité, la nourriture, et quand ces besoins sont satisfaits, parce que l'âme continue d'aspirer à la béatitude et que l'on ignore cette aspiration, le désir vient. La société humaine, établie sur la possession de biens matériels et sur l'argent, est complice de cette démarche vaine.

 

Un marché

de dupes

 

C'est un vrai marché de dupes, puisque quand les désirs sont satisfaits, il en vient d'autres et nous n'aurons jamais de satisfaction durable. C'est un cycle sans fin : le cycle de la production, de la consommation, de l'endettement et de la croissance.

 

Nous sommes accrochés aux wagons de la consommation, participant à cette fuite en avant délirante, où personne n'aura satisfaction. Ça fait longtemps que les sociétés humaines ne travaillent plus pour l'humanité et que c'est l'humanité qui travaille pour la société. Sauver le système est l'obsession des dirigeants, quels qu'ils soient.

 

Tout ce que la société des hommes est capable d'offrir, c'est la frustration. Pourtant, la vraie satisfaction est en nous, c'est ça le plus fou : elle est à l'intérieur et elle est gratuite. Je le sais, car je l'ai trouvée. Elle est là tout le temps et a toujours été là. Si l'on tourne son regard vers l'intérieur, de la bonne façon, on la trouve. Bien sûr, il faut savoir comment faire.

 

La paix grandit

quand on la contemple

 

La contemplation est la soumission à l'instant. Ce qui est en vous paraît, au début, ténu, puis à force d'Observance, cette petite « chose » grandit. C'est comme ce robinet qui goutte et que l'on n'entend pas. La nuit, ce bruit devient audible et bientôt, on entend plus que lui !

 

C'est ça la vérité : elle est si fine, en apparence, quand vous avez l'esprit confus. Mais, quand vous la fréquentez, elle finit par prendre toute la place.

 

Les Hommes sont souvent des enfants : ils souffrent et veulent que l'on vienne les consoler malgré eux. Ils ne veulent faire aucun effort. Ils veulent s'asseoir, fermer les yeux et que ça les submerge.

 

Les êtres Hommes veulent bien faire des choses pour une maison, une voiture, des vacances, mais pour la paix intérieure, non : elle leur est due.

 

C'est comme quand vous avez soif : c'est à vous de boire, l'eau ne va pas forcer le passage de vos lèvres et vous désaltérer de force. Vous avez un puits débordant d'une eau fraîche et pure, il suffit d'aller y puiser.

 

Vous savez

ce qu'il faut faire

 

Observer les piliers de l'agya est ce qu'il vous faut faire, pour être en paix. C'est vraiment à vous de le faire. La paix est déjà là, tournez-vous vers elle.

 

Vous pouvez toujours vous poser des questions à propos du pourquoi et du comment si ça vous chante. N'attendez rien de ces jeux du mental, ce ne sont pas eux qui vous apporteront la paix. N'allez pas chercher votre salut dans les réponses que l'intellect donne. La seule réponse utile, pour un observant, est d'observer l'agya, de pratiquer.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #boire, #eau, #soif, #spiritualité, #bonheur, #méditation, #LaVoie, #satsang, #HansYoganand
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