Le Saint-Nom, la pratique de sa technique, est vraiment le chemin que l'on doit suivre. Le « petit chaperon rouge », a quitté le Saint-Nom et il est allée dans les pensées, les émotions et il y a rencontré le loup ou « faux-ego ». Ne faites pas comme elle, restez centré !

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J'ai envie de vous raconter une histoire, celle d'une petite fille, qui vit, avec sa maman, dans la forêt, et qui porte toujours un chaperon rouge, c'est pour ça qu'on l'appelle le « petit chaperon rouge ». Elle doit amener une galette et un petit pot de beurre à sa grand-mère qui habite de l'autre côté de la forêt. Sa maman lui dit : « écoute ma chérie, fais attention d'aller droit chez ta grand-mère, tu marches bien sur le petit chemin sans le quitter des yeux. Si tu le quittes, tu vas te perdre et faire des mauvaises rencontres ».
Cette tête de linotte n'écoute pas, évidemment, il y a des fleurs, sur les côtés du chemin, sans doute des violettes, alors elle en cueille une, puis deux et, ainsi, de fleur en fleur, elle se retrouve perdue dans les bois. Elle rencontre un loup qui se dit qu'il mangerait bien ce petit chaperon rouge, mais qui se méfie de faire ça en risquant qu'on le voit.
Le loup demande à la fille : « Où vas-tu ? », elle répond : « Chez ma grand-mère, pour lui apporter une galette et un petit pot de beurre ». Alors le loup la remet sur le chemin et fonce chez la grand-mère, en prenant un raccourci. Arrivé chez la grand-mère, il la mange et prend sa place dans le lit.
Vous connaissez l'histoire, le petit chaperon rouge arrive, tire sur la chevillette, afin que la bobinette tombe et que s'ouvre la porte. Ensuite, vient l'épisode des grands yeux, des grandes oreilles, des grandes dents… C'est vraiment une parabole du Saint-Nom, de la technique du Saint-Nom, pour les pratiquants de La Voie.
La technique
Les pratiquants de La Voie ont une sadhana, c'est-à-dire des choses à faire et cette sadhana est faite de quatre piliers : le service, le satsang, la méditation et les angas. La méditation, on sait tous, plus ou moins, ce que ça veut dire : on s'assied, on pose ses mains sur ses genoux, le pouce et l'index se touchant, on ferme les yeux et on médite.
Après, il reste à savoir sur quoi on médite. Est-ce que l'on médite sur une flamme de bougie, sur une image, sur un son, sur un mantra ? Sur La Voie, on ne pratique pas de mantra. Il y a quatre techniques (rien à voir avec les quatre piliers), dont une qui s'appelle « la technique du Saint-Nom ». On peut pratiquer cette technique les yeux fermés et ouverts.
On peut la pratiquer tout en faisant tout ce que l'on a à faire. Le fait de garder une petite part de son attention sur le Saint-Nom (la technique), pendant la journée, c'est un des piliers, le « service ». Lao-Tseu, dans le Tao-Te-King disait « le non-agir ». Krishna, dans la Bhagavad-Gîtâ, disait : « le service de dévotion » et « abandonner le fruit de ses actes ».
Le satsang, c'est ce que je vous donne aujourd'hui, c'est dire des paroles sous l'inspiration de ce sourire-intérieur qui nous « ouvre » la poitrine quand on est conscient du Saint-Nom, ou Verbe, ou parole, ou Saint-Esprit, ou Esprit-Saint, ou Satnam, etc. Qu'importe, on s'en fiche, aucun de ces noms ne ressemble au Saint-Nom.
Aucune des 99 noms, que l'islam donne à Dieu, n'est le nom de Dieu, Yahvé non plus, ni Jéhovah. Dieu n'est pas une personne et ne possède pas de carte d'identité. Mais, on a une technique que l'on appelle comme ça, c'est une tradition, ou satnam, Saint-Nom, Verbe, Holy-Name et cette technique nous permet de rester du lever au coucher centré sur notre quête, la quête du Graal !
La quête du Graal qui est le chemin vers la Libération de l'âme des chaînes du cycle des incarnations ou samsara. Cette notion existe depuis bien plus longtemps que l'hindouisme, le bouddhisme, le védisme, le jaïnisme, etc.
Qui nous sommes vraiment
Pour nous, occidentaux, ce n'est pas une grande motivation, cette libération des chaînes du samsara. On ne se lève pas, le matin, en se disant : « Je vais me libérer des chaînes du samsara ».
C'est pour ça que cette technique du Saint-Nom, que l'on pratique dans la journée, en faisant ce que l'on a à faire, c’est-à-dire en étant dans le service, permet que notre conscience regagne sa maison, à l'intérieur de nous. Pour qu'elle se rende à nouveau compte qu'elle est l'âme et pas nos pensées, nos émotions, nos connaissances apprises, notre personnalité, notre fonction, nos sentiments, nos souvenirs, ce que pensent les gens de nous, ce que nous pensons de nous.
On n'est pas tout ça... Tout ça, on l'est aussi, durant le temps que dure notre existence, mais de notre naissance. Avant aussi, mais disons ; de notre naissance à notre décès, on reste toujours l'âme. Cette âme est "inchangeante".
Le mental, le caractère changent, en fonction de notre vécu, mais l'âme, elle, ne change pas. C'est pour ça que certains disent : « Il faut se réconcilier avec notre enfant intérieur », mais nous sommes cet enfant intérieur !
Le Saint-Nom, la pratique de sa technique, est vraiment le chemin que l'on doit suivre. Le « petit chaperon rouge », a quitté le Saint-Nom. Elle est allée dans les pensées, les émotions et il y a rencontré le loup ou « faux-ego ». Elle est allée cueillir des fleurs, prise par la beauté de la création. C'est bien, de profiter de la beauté de la création, mais si l'on oublie le Saint-Nom, on se perd ! Quand on oublie le Saint-Nom, on rencontre ce loup qui veut nous dévorer, ce diable de Faux-ego.
Thésée
Cette histoire m'en rappelle une autre, celle de Thésée… Je ne sais pas si vous connaissez l'histoire du fil d'Ariane. Je pense que tout le monde a entendu parler de cette histoire du fil d'Ariane. Thésée a voulu aller tuer le Minotaure, un être mi-homme, mi-taureau, qui était enfermé dans le labyrinthe de Dédale.
Pour qu'il ne se perde pas et puisse ressortir du labyrinthe, Ariane, a donné à Thésée un fil qu'il pouvait dérouler derrière lui… Les spéléologues font pareil, le petit-poucet jetait des cailloux. Ce fil, qui permet de ne pas se perdre et de tuer le monstre, c'est vraiment la technique du Saint-Nom.
Ce fil d'or du Saint-Nom permet de ne pas nous perdre dans le multiple, la dualité. Au milieu de ce labyrinthe de la confusion, de la nescience, vit un monstre : le faux-ego, comme une araignée au centre de sa toile. Ce monstre, c'est l'absence de conscience du Saint-Nom. Quand on perd cette conscience, ce monstre apparaît, comme une chimère, comme le chant des sirènes capable de faire s'échouer le marin.
La vraie connaissance
La nescience est le contraire de la connaissance (ou jnana, en sanskrit). Cette connaissance n'est pas celle que l'on trouve dans les livres. Cette connaissance est « charnelle », intime et elle se trouve par la méditation, par l'union de la conscience et de la béatitude.
Pour nous, qui connaissons la technique du Saint-Nom, ce chemin, qui permet de traverser la forêt en toute sécurité, il est en nous. On ne peut pas se perdre. On peut aller cueillir les fleurs, puisque le fil d'or, le fil d'Ariane est en nous. Le Saint-Nom est en nous. On peut oublier, que l'on est sur le chemin, mais il suffit de se reconcentrer sur le Saint-Nom pour s'y retrouver. On va ainsi sortir du dédale, du labyrinthe de la confusion.
Cette histoire de Thésée et du Minotaure, est une histoire grecque et les Grecs étaient inspirés par le bouddhisme, le mazdéisme. Ces religions avaient leurs origines dans La Voie, dans la civilisation haarrapéenne, dans l'Inde d'il y a huit mille ans.
Tous ces mythes racontent cette histoire manichéenne de la dualité, du bien et du mal. Mani, le fondateur du manichéisme, était un Perse de parents chrétiens, influencés par le bouddhisme, il était avant tout un maître de La Voie, comme bouddha Gautama, comme Lao-Tseu, comme guru Nanak, comme Jésus, Patanjali, krishna et tant d'autres !
Avec cette technique du Saint-Nom, on a toujours ce GPS en nous qui fait que l'on ne peut pas se perdre définitivement.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais il faut préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.