Dans la vie, la priorité, c'est de faire, durant ce temps entre la naissance et la mort, ce qui était prévu qu'on y fasse. Quoi ? C'est un autre sujet, en tous cas, ce n'est pas d'avoir un diplôme, un métier, des enfants, une maison, une bonne retraite. Tout ça n'est pas le but de la vie. Le but, si on veut parler topologie, c'est la mort ! Mais on ne va pas vivre pour mourir !
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Jésus a dit, selon l'Évangile de Matthieu : « Préoccupe-toi en premier du Royaume et tout le reste te sera donné de surcroît ». La vraie citation est : « Préoccupe-toi en premier du Royaume et de sa justice... », mais j'ai rayé « de sa justice », car cette mention a été ajoutée par d'autres que Jésus.
Dieu n'est pas un juge (« Tu ne jugeras point » Matthieu 7). Dieu n'est pas une personne, il est infini. Il a tout créé, il a d'autres choses à faire que de juger. Qu'aurait-il besoin de juger nos actes ?
Si vous mettez la main dans le feu, vous vous brûlez. C'est le karma. Le karma s'occupe de récompenser ou de punir nos pensées, nos paroles et nos actes. Si tu penses, si tu dis, si tu fais quelque chose, ça entraîne une réaction, en retour, d'égale qualité et intensité. On peut faire quelque chose, dans sa vie, pour ne plus être sous la coupe de cette loi d'action réaction.
Le Royaume,
quel Royaume ?
Quand Jésus dit : « Préoccupe-toi en premier du Royaume et tout le reste te sera donné en plus », il ne parle pas du Royaume des cieux. Dans l'Évangile selon Thomas, logion 3, Jésus dit que si le Royaume était dans le ciel, les oiseaux y seraient avant nous, que s'il était dans la mer, les poissons y seraient avant nous. Il a ajouté que le Royaume était en nous, comme en dehors.
Il est coutume de considérer qu'à l'entrée du Royaume des cieux, il y a Saint-Pierre, qui ouvre le grand livre et juge du bien et du mal de ta vie pour décider s'il te laisse entrer au paradis ou s'il t'envoie en enfer, alors c'est bien du « Royaume et de sa justice », qu'il s'agit.
Jésus ne parlait pas du Royaume des cieux. Il parlait de l'état de conscience. Le Royaume c'est ce qu'en Inde on appelle : « satçitananda », la parfaite conscience de la béatitude, indescriptible et inexprimable.
Il ne s'agit pas d'un endroit. C'est partout et tout le temps. C'est avant notre vie, c'est pendant et ce sera après, dans les suivantes, si suivantes, il y a. Lao-Tseu, un autre buddha, parlait de « Tao ». Quand Jésus a dit ça, il a voulu dire une chose que, dans la vie, il faut savoir prioriser, classer les choses, par ordre de priorité.
La confusion, c'est aussi de ne pas savoir prioriser, juger de ce qui est important et de qui l'est moins ou pas du tout. La confusion, c'est aussi de s'inquiéter pour des choses superflues.
Il y a des gens de soixante-dix ans qui s'inquiètent pour l'état du monde dans cinquante ans ! Ils sont altruistes, dans cinquante ans, ils ne seront plus là ! Ils n'ont pas à s'inquiéter. Ils s’inquiètent peut-être pour leurs enfants ou leurs petits enfants, mais ils ne sont pas directement concernés. Ce n'est pas une priorité dans leur vie.
La première
des priorités
Si vous avez des enfants, que vous vous en occupez, comme il se doit ; ce n'est pas pour ça qu'ils sont la priorité de votre vie. La priorité reste toujours le Royaume. La priorité est toujours la réalisation du but de la vie. Réaliser, cela veut dire « rendre réel ».
Moi, c'est-à-dire l'âme, ne peut pas mourir. Elle est faite d'une « matière » immortelle. Le corps meurs et, avant ça, change, vieillit, mais l'âme ne change pas. La confusion, cette façon de tout mélanger, c'est vraiment le mal du siècle. Tant de personnes se préoccupent de tant de choses ! Si peu de choses, dont ils se préoccupent, valent la peine qu'ils s'en préoccupent.
Que l'on réfléchisse aux choses de la vie, à ce que l'on doit faire, oui, mais pas au détriment de l'accomplissement de la raison de notre venue sur Terre. Si vous croyez que vous êtes venu sur Terre par hasard, juste parce que votre papa et votre maman se sont rencontrés, vous avez tort. Les papas et les mamans peuvent fabriquer un corps, pas une âme.
L'âme s'incarne, se marie à un ego, pour avoir conscience d'elle-même. L'ego permet à l'âme de dire « je », d'avoir conscience d'elle-même.
Il y a quelque chose à faire
Dans la vie, la priorité, c'est de faire ce qui était prévu qu'on y fasse. Quoi ? C'est un autre sujet, mais ce n'est pas d'avoir un diplôme, un métier, des enfants, une maison, une bonne retraite. Tout ça n'est pas le but de la vie.
Il y a quelque chose à faire de notre vie, quelque chose de plus important que tout le reste, même si tout le reste doit aussi être fait. Vous pouvez faire tout ce que vous voulez, dans les limites de la loi et de vivre ensemble, mais d'abord préoccupez-vous du Royaume ! Ne le perdez pas de vue. C'est ça que permet de faire un des piliers de La Voie, le service.
Le service permet de mettre en premier le Royaume dans sa vie, du lever au coucher. On peut aimer nos enfants, notre travail, notre conjoint, nos amis, notre pays, etc. Si l'on n'est pas en vie uniquement pour s'occuper du Royaume, on est là d'abord pour s'en occuper.
S'occuper d'abord du Royaume ne signifie pas que l'on ne doive faire que ça, on peut aussi s'occuper du reste, c'est notre devoir. C'est ce que dit l'agya, dans son quatrième pilier, les angas. Si Dieu nous a fait tel que l'on est, capable d'amour, de bonheur, de plaisir, de don de soi, de générosité, c'est que ces choses-là doivent s'exprimer, dans notre vie.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com