Pour un amoureux de Dieu, le donjon où se réfugier n'est pas le soi, mais l'amour de Dieu, plus particulièrement le Saint-Nom, qui est la seule constante de notre vie. Rien n'est si vrai, si sûr, si constant que le Saint-Nom. Il est le socle sur lequel construire notre vie.

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Un parent ne se préoccupe pas de son propre bonheur. C'est le bonheur, le bien-être, la santé, l'épanouissement, l'avenir des enfants qui comptent. Tout ce que l'on fait, c'est pour le bien des enfants. Nos enfants ne le méritent pas, ils ne sont pas meilleurs que les autres ! Mais, ce sont les nôtres.
C'est la marche des choses, tous les mammifères sont ainsi. Les Hommes ne font pas exception.
Le dévot
Le dévot, l'amoureux de Dieu est comme ça avec Dieu, sauf que Dieu n'est pas notre enfant, au contraire ! Le dévot se préoccupe de Dieu et de ses enfants, quand il en a, et de ses parents, de ses amis, de ses collègues. L'agya dit bien qu'assumer ses obligations est essentiel.
Même si l'on aime Dieu plus, si c'est sa force, le Saint-Nom qui nous donne la vie, on ne peut en vivre que la périphérie. C'est comme être allongé sur l'herbe, avec le soleil au-dessus.
Trop se rapprocher du soleil est mortel ! Durant notre incarnation, trop se rapprocher de Dieu est invalidant : quand l'esprit se fond dans la lumière de Dieu (nirvikalpa-samadhi), on ne peut rien faire d'autre que de la contempler, or nous n'avons pas que ça à faire dans la vie.
Dieu est le créateur de l'univers et de sa banlieue. Il n'est pas suspendu dans le rien. Il n'est pas né du big-bang. Il est en même temps infini et intime. Notre intimité profonde est faite de lui, pas en entier, mais un peu, suffisamment pour que nous soyons en vie. Une goutte d'eau n'est pas l'océan.
Nous sommes des gouttes d'eau. La différence entre nous et Dieu est bien plus grande qu'entre une goutte d'eau et l'océan. Dieu étant infini, nous finis et impermanents, la différence entre l'infini et le fini est infinie !
L'âme est amoureuse
Donc, on aime Dieu et on aime l'aimer, car ça nous amène la satisfaction de l'esprit, dont la vocation est de l'aimer. L'âme est tournée vers Dieu. Plus notre esprit est identifié à l'âme, plus nous aimons Dieu. Nous sommes l'âme essentiellement.
Nous nous nous identifions au mental, à nos connaissances apprises, à notre caractère, à nos idées, à nos émotions, à nos souvenirs, à notre fonction sociale. Quand, par la pratique d'une spiritualité authentique, nous réalisons que le mental est un outil, alors nous aimons Dieu.
Le principe de réalité
Cette conscience retrouvée, cet amour pour Dieu ne nous empêche pas de vivre les vicissitudes habituelles, celles du mental, comme celles du corps vieillissant. La société humaine, imparfaite, ne nous épargne pas.
Aimer Dieu nous donne la conscience de Sa Grâce et nous aide à surmonter les épreuves de la vie. Il existe une harmonie suprême et de l'aimer nous fait appartenir à cette harmonie.
La Voie est une pratique qui nous permet ça : d'être conscient que nous sommes l'âme et que la Grâce de Dieu règne sur le monde et sur notre vie. C'est le propos de La Voie, sa raison d'être. Nous ne sommes pas toujours conscients de cette harmonie fondamentale.
Il faut admettre le principe de réalité. Avant d'être constants, dans l'Observance, il y a du travail ! Ce n'est pas grave : on n'a pas besoin d'être parfait pour aimer Dieu.
Le fait d'aimer Dieu et de s'oublier, nous fait oublier aussi une grande part de notre vanité et de nos soucis. Quand on est occupé à autre chose qu'à soi, la vie se fait plus légère. Être libéré de l'égocentrisme est une bonne chose. L’égocentrisme est de plus en plus fort.
Tout semble s'écrouler autour de soi : les trente glorieuses sont terminées (Trente ans de développement de la France après-guerre). Le Parti communiste et socialiste n'existent plus. Le capitalisme victorieux ne fait pas le bonheur de tous. Le réchauffement planétaire nous prévoit des lendemains qui déchantent, alors on se réfugie dans le donjon du soi. C'est normal.
Pour un dévot, le donjon où se réfugier n'est pas le soi, mais l'amour de Dieu, du Saint-Nom, la seule constante de notre vie. Rien n'est si vrai, si sûr, si constant que le Saint-Nom. Il est le socle sur lequel construire notre vie. Le goût de la vraie vie, son parfum, c'est le Saint-Nom.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com