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Voyez une personne qui voyage par le train. Elle est assise près d'une vitre et avance. Elle peut lire, regarder une vidéo sur l'écran de son smartphone, discuter avec un voisin, elle peut aussi dormir et regarder le paysage par la vitre. Comment pourrait-elle profiter du voyage ?

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, la vie, la mort et le bonheur du voyage.
la vie a une destination dont on n'aime pas parler, en attendant profitez du voyage

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

L'Homme attend de Dieu qu'il vienne le sauver. Il attend qu'il le sauve, rien que ça ! Il est là, parmi des milliards d'individus, et Dieu va le sauver. Il dit : « Dieu, sauve-moi » et Dieu s'exécute ; il le sauve ! Quelle mégalomanie.

 

L'Homme humain fait n'importe quoi de sa vie et s'attend à ce que Dieu vienne le sauver. Il n'aurait rien à faire, l'être humain ; Dieu va le sauver et il va le sauver même contre sa volonté. « Merci de me sauver contre moi-même ». Mais Dieu ne sauve pas comme ça.

 

Dieu déjà vous sauve

 

Dieu, jamais ne vient vous sauver. Il le fait déjà depuis le début, à chaque instant de votre vie. Il ne peut pas faire plus, il ne peut pas faire mieux.

 

Grâce à Dieu, vous êtes en vie, vous respirez et il souffle en vous sa Grâce. C'est elle qui vous sauve à chaque instant. Nous sommes comme un bateau perdu sur la mer de la confusion et la Grâce de Dieu souffle sur nous pour nous pousser vers la paix.

 

Pour être sauvé, vous devez agir. Dieu fait souffler le vent de Sa Grâce, ce qu'il vous faut faire, c'est hisser vos voiles. Dieu ne va pas les hisser à votre place. Ce n'est pas qu'il ne le pourrait pas, mais il y a le libre arbitre.

 

Le libre arbitre est la condition fondatrice de l'humanité. Alors ? Qu'est-ce que ça veut dire « déployer ses voiles » ? Et de quelles voiles s'agit-il ? Les initiés à La Voie savent de quoi il est question : il est question des piliers, il est question de la pratique du Saint-Nom.

 

Profiter du voyage

 

En fréquentant assidûment la paix du Saint-Nom, vous réalisez Sa Grâce. Alors, vous pouvez avancer. Rendez-vous compte, Dieu vous sauve.

 

Regardez une personne qui voyage par le train. Elle est assise près d'une vitre et avance. Elle peut lire, regarder une vidéo sur l'écran de son smartphone, discuter avec un voisin, elle peut aussi dormir et regarder le paysage par la vitre.

 

Comment pourrait-elle profiter du voyage ? En regardant par la fenêtre, elle verrait les paysages défiler, elle aurait conscience qu'elle avance. Qu'elle en prenne conscience ou non ne change pas le fait qu'elle arrivera à destination, mais elle profite mieux du voyage.

 

C'est tout le propos de La Voie, de profiter du voyage. Profitez d'être vivant. Vous portez votre salut, vous êtes vivant. Le jeu de Dieu est que vous profitiez de la vie. C'est ce que les hindouistes nomment la lilà de Dieu (son jeu).

 

C'est important le libre arbitre. Imaginez que vous n'ayez pas le choix d'aimer ou de ne pas aimer Dieu, d'en être conscient ou pas.

 

Inutile d'imaginer ça, car ça ne se peut pas ; Dieu nous donne, à la naissance, le libre arbitre et l'ego. Grâce au libre arbitre et à l'ego, nous pouvons revenir à notre père, comme le fils prodigue, en toute liberté et en toute conscience. C'est ça le propos de notre vie.

 

Un moment privilégié

 

Il vous est sûrement déjà arrivé de vivre un moment privilégié, un moment de Grâce… souvenez-vous. Je vais vous raconter un de ces moments magiques que j'ai vécu : c'était au Maroc, dans l'Atlas, aux environs de Marrakech, dans une vallée perdue, au bout d'une ancienne piste.

 

Je résidais dans un village berbère (Amarzguen), fait de terre rouge, dont les maisons s'empilaient au sommet d'un piton rocheux.

 

En bas du village, une rivière coulait et, en regardant loin cette vallée profonde, qui courait en zigzag à travers la montagne, on voyait un autre village semblable à celui où je résidais, puis encore un autre plus loin.

 

Dans le fond de la vallée, encaissée et étroite, il y avait de chaque côté de l'oued aux eaux rouges, une bande de terre cultivée où poussaient des légumes et des amandiers. Sur les flancs de la montagne, en face, de petites chèvres noires, parsemaient l'ocre des rochers de leurs petites taches, comme des raisins dans de la semoule.

 

Le soleil se couchait, le ciel s'enflammait. Deux petites filles récoltaient les amandes en tapant dans les branches avec de longues tiges de bois. Elles chantaient en chœur un « Arouach », chant berbère traditionnel.

 

De l'autre côté de la rivière, sur le flanc de la montagne d'en face, on voyait un berger assis sur un rocher, qui surveillait ses chèvres. Il jouait de la flûte et sa musique s'accordait avec le chant des fillettes. On croirait un récit inventé ! Une histoire d'un autre temps et pourtant, ce moment, je l'ai vraiment vécu. Je n'ai pu que m'asseoir, sur un rocher du chemin et méditer.

 

Ces moments privilégiés, vous en avez tous connu… Imaginez pouvoir faire de chaque moment un moment privilégié ! C'est la promesse de la conscience, le propos de la vie quand on regarde, par la fenêtre, le paysage.

 

C'est en vous

tout le temps

 

La paix de ces moments est en vous. Parfois, vous vous en rendez compte, au détour de circonstances « magiques ». Cependant, le plus souvent, vous ne vous en rendez pas compte, pris par vos idées, vos émotions, l'existence que la société vous impose. Cette paix ne peut pas faire plus que d'être entièrement là, en vous, tout le temps. Le reste vous appartient.

 

Je vous donne, en exemple, à lire cet extrait de l'Évangile selon Marie : « Ce jour-là, les disciples étaient assemblés au sommet du mont Thabor. Le Christ se tenait parmi eux, silencieux, et Myriam était auprès de lui. Tout le monde regardait le jour se lever sur la plaine, et la brume faire, au-dessus de la mer de Galilée au loin, comme un voile opalescent. André dit : « Rabbi, voici que ton silence nous étonne. Pourquoi nous avoir réunis ? N’as-tu rien à nous dire, aujourd’hui ? »

 

Alors le maître s'adressant à ses disciples : « Et vous, n’avez-vous rien à me dire ? Pourquoi serait-ce la source qui devrait aller au-devant des pèlerins ? Le pèlerin oublie parfois qu’il a des jambes pour marcher. Il oublie que ce n’est pas la route qui défile sous lui, mais son esprit qui se projette vers l’horizon. Demandez, si votre intention est de recevoir. Lorsque la terre a soif, C’est elle qui doit appeler la pluie. »

 

Comme disait Jésus : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende » (Matthieu 1:15).

 

Ce n'est pas à Dieu de sauver l'Homme, c'est au pèlerin de marcher, à l'assoiffé de se baisser et de boire l'eau de la source. Jésus a dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes ». (Matthieu 11:28,29)

 

Libre ou pas

 

C'est ça hisser ses voiles, pour que le souffle de la Grâce vous fasse avancer vers la paix. Beaucoup n'acceptent pas un joug, même doux et léger, au nom de la liberté, mais en vérité, je vous le dis (sic) : personne jamais, depuis les tout débuts de l'humanité, n'a été libre... autonome, oui, mais libre non.

 

Nous ne sommes pas libres de notre vie, nous ne sommes pas libérés de notre nature, ni de nos besoins, pas plus que de nos désirs, de notre vanité, alors, parler de liberté ! Si, il nous reste une liberté, celle de dire oui ou de dire non à la paix qu'il y a en nous.

 

Nous ne sommes vraiment libres qu'au moment de notre Libération. C'est le but de la vie : atteindre la Libération. Ce but ne peut pas vous motiver, il est si lointain, si hypothétique et la porte à passer nous fait si peur ! C'est pourquoi La Voie ne met pas La Libération, ce but fondamental en avant, mais bien la pleine conscience de la vie. Acceptez d'être aidé.

 

Acceptez le joug léger si vous êtes fatigué. C'est quoi le joug, sur La Voie ? Le joug, doux et léger, c'est l'Observance de l'agya, de ses piliers. Acceptez-le et vous serez sauvé, sauvé de cette partie de vous-même dont vous avez assez, de cet aveuglement, de cette vanité, de cette souffrance chronique qui vous pèsent.

 

« Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs ». (Luc 5:32)

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #satsang, #voyage, #bonheur, #yoga, #méditation, #spiritualité, #positive, #LaVoie, #HansYoganand
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