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La création, c'est le soleil, c'est les planètes, c'est les galaxies…Tout ce qui est issu du big-bang, de l'éternuement de Dieu, tous ces postillons qui sont partis de son éternuement ont créé cet univers et cet univers n'est pas infini. C'est un petit endroit dans l'infini. C'est juste les postillons de Dieu en un endroit de l'infini et ça a créé toutes ces galaxies synchronisées.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, le bigbang, Dieu.
Avant le big bang, qu'y avait-il ? Rien ? Impossible : il y avait le Tout, le Tao, Dieu

 

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L'accueil du blog

 

 

L'instant n'existe pas. Le passé existe, le présent existe, mais ce n'est pas un instant. Le temps est un concept. Le présent, c'est comme la présence.

 

On dit que quelqu'un qu'il a de la présence ou qu'il n'en a pas. Dieu a une présence. Il est présent. Quand on est en conscience, on vit sa présence. On vit sa présence par la perfection que l'on ressent à être dans cette conscience présente. Quand on est présent à la conscience, on est présent à la présence du Seigneur, à sa Grâce, à sa paix, à son amour.

 

Le mot Dieu est comme tous les mots ; il ne veut pas dire grand-chose. Il y a tellement de choses derrière ce mot. On représente toujours Dieu comme un homme, à la façon des anciens Grecs ou latins qui se représentaient Zeus ou Jupiter. Il nous faut personnifier Dieu. On ne peut pas établir un dialogue avec Lui sans le personnifier.

 

Les hindouistes ont eu besoin de trois pôles pour le personnifier, Vishnou, Brahma, Shiva, pour dire le Brahman. Le Brahman, c'est le Tao, c'est Dieu. Moi, je dis Dieu parce que je suis français, et que ma culture, enfant, était chrétienne, même catholique, donc je dis Dieu. Je peux aussi ne pas le dire, ça ne change rien.

 

Gourmandises des souvenirs

 

Le passé, c'est une carte postale. On peut ouvrir la boite à biscuits et en sortir de vieilles cartes postales pour les regarder et se souvenir du passé. Ce n'est pas mal ! On peut vivre dans l'instant la contemplation des cartes postales du passé. Il n'y a pas à culpabiliser. Quoi que nous fassions, quand on est dans la conscience, la pratique du Saint-Nom, des quatre piliers, on peut faire ce que l'on veut, tant que ça reste dans les limites de la loi.

 

On peut se souvenir des choses que l'on a vécues plus jeune, c'est le propre des personnes plus âgées d'avoir plus de passé que de futur, alors il est naturel qu'elles se tournent vers le passé. Ils n'ont pas tellement envie de se projeter dans l'avenir et c'est magnifique parce que le fait de ne plus se projeter, c'est exactement comme un enfant.

 

Ce qui ne veut pas dire que l'on remette des couches, que l'on ne sait plus parler et manger tout seul, qu'une personne vienne nous donner à manger à la cuillère. Ce n'est pas ce côté-là de l'enfance que je veux dire.

 

Vivre l'instant, avec gourmandise, c'est l'étaler le plus possible… Vous savez, on dit que « La culture, c'est comme la confiture ; moins on en a plus on l'étale » (Françoise Sagan). Le temps, c'est pareil : moins il nous en reste et plus on l'étale ! Quand on est enfant, on ne sait pas faire autrement.

 

Quand on est jeune, on est tiré en avant, comme un bœuf, avec un anneau dans le nez, par un examen à réussir, un travail à trouver, un appartement, toutes sortes de choses. On ne s'installe plus dans le présent. C'est ça « Brûler la chandelle par les deux bouts ». C'est remplir la chaudière de la vie de plus de pelletées, de charbon, d'énergie qu'il est nécessaire.

 

Énergie gaspillée

 

Quand on est jeune, on brûle notre énergie beaucoup plus que nécessaire, c'est pour ça que l'on ne vit pas aussi vieux que Dieu l'a prévu, cent-vingt ans. On vit soixante-dix, quatre-vingts ou quatre-vingt-dix ans parce que l'on brûle notre énergie inutilement, quand on est jeune. Quand on vieillit, on se calme, on aime le mou, le calme, la routine.

 

Cet amour de la tranquillité ne me vient pas de l'âge, elle me vient du Saint-Nom, elle me vient de la méditation, elle me vient du service, elle me vient de l'instant. Elle me vient de la présence du Saint-Nom dans ma vie.

 

Je la vis depuis si longtemps, cette présence. Déjà, enfant sans le savoir. Ce que j'appelais l'ennui, et que j'adorais ressasser comme on mâche un vieux chewing-gum qui ne cesse pas d'avoir du goût. Je ressassais le temps, je ressassais la paix parce que je n'avais rien d'autre à faire. En quittant cette paix, je m'apercevais que j'avais envie d'y retourner.

 

« Migue la Lune », on nommait ainsi une personne qui adorait rêver, quand j'étais petit. C'est la sagesse même ! Dans la vie, il y a moyen d'étaler le bonheur que Dieu nous donne à chaque instant, sur la tartine de notre existence, avec soin, économiser notre énergie, l'utiliser à bon escient.

 

On voit beaucoup de jeunes qui font du moutain-bike. Ils ont des caméras « Go-pro » sur leur casque et ils roulent sur la crête d'une falaise, large comme une fois et demi leurs pneus et ils dévalent à toute vitesse cette espèce de tranchant pour se retrouver en bas.

 

Il suffit qu'ils dérapent et ils font une chute de deux cents, trois cents mètres, ils se tuent. Est-ce bien raisonnable ? Une personne de soixante ans, ça ne lui viendrait pas à l'esprit de faire ça ! C'est aussi stupide, pour un jeune, de faire ça que pour une personne âgée.

 

Le jeune, il va dire : « C'est mon kif, j'aime frôler la mort, car je me sens vivant ». Pas la peine de fréquenter la mort pour se sentir vivant, il suffit de fréquenter la vie. Ce n'est pas la peine de rouler à deux-cent-cinquante sur l'autoroute, en faisant du zigzag entre les voitures, sur les différentes voies pour se sentir vivant.

 

Ce n'est pas nécessaire de prendre un revolver avec une seule balle dans le barillet, d'appuyer son canon sur la tempe et d'appuyer sur la détente pour se sentir vivant. Ce n'est pas utile d'escalader une tour géante, comme une mouche sur les vitres, pour se sentir vivant. Pour se sentir vivant, il suffit de ne rien faire d'autre que vivre.

 

L'éternuement de Dieu

 

Être assis, ne pas bouger, regarder… Quand on sait comment faire, pratiquer la technique du Saint-Nom et quand on ne sait pas comment faire, pratiquer la respiration consciente et regarder de toutes ses forces, avec gourmandise la beauté de la création que Dieu nous dévoile, nous montre, expose tout le temps. C'est magnifique ! La création de Dieu, ce n'est pas que les arbres, la forêt, les animaux, les enfants, le fleuve et la mer.

 

La création, c'est le soleil, c'est les planètes, c'est les galaxies...Tout ce qui est issu du big-bang, de l'éternuement de Dieu, tous ces postillons qui sont partis de son éternuement ont créé cet univers et cet univers n'est pas infini. C'est un petit endroit dans l'infini. C'est juste les postillons de Dieu en un endroit de l'infini et ça a créé toutes ces galaxies synchronisées.

 

À des millions d'années-lumière, les unes des autres, ces étoiles, ces galaxies se sont synchronisées parce qu'elles sortent toutes du même souffle, de la même énergie. Toutes ces masses sont animées de la même énergie. Cette énergie qui anime tout, elle est aussi en nous. Elle nous anime.

 

Il y a la même énergie en nous que dans le soleil, dans une fourmi, dans un éléphant, dans la nébuleuse d'Andromède, la Voie lactée. C'est la même énergie. Dans une petite pipette, on prend de l'eau de mer, c'est la même eau que dans l'océan Pacifique, mais ce n'est pas le même volume. Ce n'est pas parce que c'est la même énergie que c'est équivalent !

 

Dieu est l'infini

 

Cette création de Dieu, elle est en nous et c'est en nous qu'il faut aller à sa rencontre. Cette énergie toujours présente, toujours en mouvement, qui pourtant paraît immobile, tellement on est petit. Quand on marche sur la Terre, on ne ressent pas la vitesse avec laquelle elle tourne autour du Soleil ; on ne sent pas non plus la vitesse de sa rotation. On a l'impression que la Terre est immobile !

 

Parfois, quand on s'allonge sur la Terre, que l'on ferme les yeux, et que l'on médite sur le Saint-Nom, on sent cette cinétique qui emporte cette masse de matière autour du Soleil. Le Soleil aussi se déplace, avec ses planètes, projeté par le souffle de Dieu ; comme le postillon d'un éternuement.

 

Dieu n'habite pas l'infini, il est l'infini. Dieu n'est pas quelqu'un. Jésus parlait du Royaume. Le Royaume, c'est le pays d'un roi. Non, c'est le roi. C'est le Royaume et le roi, c'est le Tao. Le Tao, c'est l'infini et l'infini, c'est Dieu. Juste, nous pouvons sentir le présent nous donner la vie, sentir la vie qui est en nous maintenant, ce qui nous met hors du temps. Nous quittons ce temps, inventé par les horlogers pour rythmer les activités des moines.

 

Il fallait bien que l'on découpe le présent en petites tranches pour que l'on puisse s'organiser, mais ce n'est pas pour ça que le temps existe. Quand, de son vivant, on va dans le Tao, que l'on ne voit plus que lui, le temps est effacé… Ou alors, il n'est pas effacé, il existe toutefois, il est tordu, il n'a pas la même vitesse. On dit que le temps d'une fourmi n'est pas celui d'une baleine. Comme disait l'autre, ce n'est que de l'amour !

 

La relativité du temps

 

La Création, le temps, le présent, la vie ce n'est que de la joie, de l'amour… Après, bien sûr, on peut avoir mal aux dents, être veuf, avoir perdu un enfant, vivre dans un pays en guerre, on peut être condamné à tort et se retrouver en prison, mais on n'a pas qu'une vie. On en a plein d'autres.

 

Qu'est-ce qu'une vie par rapport à l'infini ? Si l'on a la Grâce de vivre une vie convenable, on peut la consacrer à remercier Dieu pour cette Grâce et profiter de cette vie avec gourmandise.

 

Vraiment, cette pratique de La Voie, les quatre piliers ; le service, le satsang, la méditation et les angas, ça nous permet de nous canaliser pour que l'on reste toujours au bon endroit, au bon moment à faire la bonne chose. C'est l'harmonie et l'harmonie, c'est Dieu.

 

Tout est harmonie dans l'univers… Peut-être qu'à notre échelle de compréhension, des choses nous embêtent, quand un volcan explose et qu'il détruit toute vie sur des kilomètres à la ronde, ça ne nous semble pas harmonieux, mais l'infini n'a pas la même échelle que nous.

 

Vous savez, pour l'infini, une vie humaine n'est pas grand-chose. La vie humaine prise une par une, c'est un petit échantillon. Le parcours que l'on a, dans le samsara, le cycle des incarnations, représente déjà un peu plus. Chaque vie que l'on traverse, individuellement, est peu de choses.

 

Personne n'a une vie de plus de valeur qu'une autre. Un bienfaiteur de l'humanité n'a pas une vie de plus de valeur que celle d'une personne démunie, vivant dans la rue. La vie a de la valeur pour celui qui la vit.

 

Chacun vit sa vie. On peut partager des moments ensemble, des sentiments, des intérêts, des enfants, des activités, des plaisirs, mais on ne peut pas partager sa vie. Son existence, oui : on peut coexister, mais sa vie, non.

 

La vie de chacun lui appartient. Vivez votre vie, en partageant votre amour, votre tendresse, vos plaisirs, votre argent, votre temps avec d'autres, pourquoi pas, mais n'oubliez jamais de vivre votre vie. Que chaque matin, quand vous vous levez, vous ne passiez pas à côté de la journée qui vous est offerte de vivre.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

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