Une chose va vous aider, dans la pratique, c'est le principe de réalité. Il est important d'accepter les choses telles qu'elles sont et de ne pas toujours chercher à les changer quand c'est impossible. Évidemment, si votre pneu est crevé, vous n'allez pas dire : « Bon, mon pneu est crevé, je l'accepte » et vous asseoir sur le bord de la route !

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Vous connaissez ces alliages à mémoire de forme, ils sont fabriqués pour remplir une fonction précise dans un environnement physique particulier. La conscience humaine, ou âme, est un peu comme ça : elle est faite dans un « matériau » qui, issu du Tout (Tao), remplit sa fonction quand elle est soumise à des conditions particulières prévues lors de sa création.
Cette âme, quand elle revient à ces conditions d'origine, retrouve sa propriété d'être ouverte à la contemplation de l'essence. Quand elle se laisse trop distraire par les sollicitations du dehors, elle perd ses propriétés favorables au bonheur et au discernement.
« L'âme vient du Tout, la Grâce lui donne chair et la marie à l'ego pour qu'elle prenne conscience et puisse dire "je" en toute liberté. » (Bhaktimàrga, 62)
Faire attention
à la paix
Vous pouvez plonger votre attention dans la paix par la pratique du Saint-Nom tout au long de chaque jour, chaque fois que vous y pensez. Vous pouvez faire revenir votre conscience à son état d'origine. Si vous vous contentez de ce qui est accessible à vos sens, vous finissez par endormir votre conscience et par vous soumettre à l'illusion, à la dualité et par en souffrir.
Des confusions seront charmantes, d'autres seront pathologiques, qu'importe : qu'elle soit charmante ou pathologique, la confusion reste la confusion. Lorsque vous avez la conscience placée où vous avez appris lors de la Révélation, vous êtes vraiment. Aux observants, je dis : « Remettez-vous sans cesse au bon endroit ».
Le principe de réalité
Une chose va vous aider, dans la pratique, c'est le principe de réalité. Il est important d'accepter les choses telles qu'elles sont et de ne pas toujours chercher à les changer quand ce n'est pas possible.
Évidemment, si votre pneu est crevé, vous n'allez pas dire : « Bon, mon pneu est crevé, je l'accepte » et vous asseoir sur le bord de la route ! L'acceptation n'est pas la passivité, mais de reconnaître la réalité et de ne pas se cristalliser quand on n'y peut rien changer.
Le mental fait parfois comme sous l'emprise d'amphétamines, qui ont la propriété d'exciter le cerveau. Alors, certains peuvent se bloquer sur un détail insignifiant qui perd toute mesure.
L'amphétamine
intérieure
Vous avez en vous cet excitant, le faux-ego, qui est comme une amphétamine et qui s'excite sur les choses. Il se fixe sur n'importe quoi. Si quelqu'un passe, il va s'énerver sans raison. C'est comme ça que fait le mental, quand il n'est pas sous le contrôle de la conscience, par la pratique du Saint-Nom.
Sous l'influence du faux-ego, le mental a tendance à se cristalliser sur les choses, il va passer des heures à disserter avant que vous vous aperceviez de la dérive. Vous étiez parti dans un trip, un voyage qui ne menait nulle part, un cul-de-sac. « Le faux-ego s'attache à la terre et aux sens en oubliant l'essence. » (Bhaktimàrga 79)
C'est si simple ! Il suffit d'accepter le principe de réalité : « Je ne suis pas en forme aujourd'hui, je ne suis pas très heureux aujourd'hui, je flippe un peu », eh bien très bien : acceptez-le ! C'est dans votre tête, ce n'est pas grave.
Ce n'est pas une raison de cristalliser sur le fait de ne pas être bien. Ce n'est pas une raison d'ajouter au fait de ne pas être bien, le fait de ne pas être bien de ne pas être bien. On multiplie le mal-être par le mal-être et ça fait un mal-être au carré.
On est mal d'être mal, on culpabilise, c'est la cristallisation. Lorsque vous êtes dans l'acceptation, vous revenez à l'Observance et ça passe.
Le problème
n'est pas le problème
Une fois, quelqu'un m'a dit : « Voilà, il m'arrive ceci : je ne suis pas bien parce que quand je parle en public, je pleure, je suis timide », alors je lui ai demandé : « Pourquoi tu ne te sens pas bien d'être timide, de pleurer quand tu parles en public ? Où est le problème ? », « Parce que ça me gêne », je lui ai dit que « Oui, mais pourquoi tu ne cesses pas d'y penser ? N'y pense pas ! Accepte-le », « Oui, mais je réfléchis pour trouver des solutions », je lui ai dit : « L'origine, c'est ta tête qui n'est pas bien et tu vas demander à ta tête qui n'est pas bien de trouver une solution ? »
Cette personne cherchait à réparer un appareil en panne avec ce même appareil en panne ! Elle cherchait à faire de l'auto-réparation.
Je lui ai dit : « N'y pense pas, fais ce que tu as à faire et les choses changeront ou alors demande à quelqu'un d'extérieur. Si tu n'es pas bien, va voir un psychologue, fais des activités qui vont te rendre mieux, comme du théâtre et profite de ton bonheur, tu as tout pour être heureuse : tu es en bonne santé, tu as une famille qui t'aime, tu ne manques de rien, tout va bien dans ta vie, pourquoi tu te fixes sur ce point-là ? »
Le problème, pour cette personne, n'était pas tant le problème, mais le fait qu'elle y réfléchissait trop. Le fait de se cristalliser dessus l'augmentait. C'est un peu comme ces petites douleurs : la journée, vous ne sentez pas grand-chose et au moment de vous coucher, quand vous éteignez la lumière pour dormir, la douleur devient insupportable.
Celui qui a reçu la Révélation des quatre techniques peut se servir de celle dite « du Saint-Nom » pour éviter de se cristalliser. Il peut lire du satsang. La solution est toujours dans la pratique. « L'Observance de la sadhana mène au Royaume. » (Bhaktimàrga 213)
La Grâce fait que les choses s'arrangent quand vous faites ce que vous devez faire, comme vous le devez, et quand il le faut. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, il est parfaitement inutile de vous fixer dessus. Si vous êtes un pratiquant motivé, restez invariable dans l'Observance, accroché à votre pratique.
Si les choses changent autour de vous, la paix intérieure ne change jamais. Vous êtes sorti de cette paix et vous êtes dans la confusion ? Revenez au Saint-Nom, simplement. Qui a dit que vous étiez parfait ? L'incarnation fait que vous n'êtes pas parfait et que vous ne le serez jamais de votre vivant.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com