Fondamentalement, l'être humain ne peut être que dans deux états de conscience différents. Il y a la conscience et l'inconscience. Je parle de la conscience de la béatitude. Pour qui est de la conscience « domestique », celle de l'intelligence, tout le monde est conscient.

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L'Homme ne peut être simultanément dans la conscience et l'inconscience de la béatitude. Cette conscience n'est pas la conscience fonctionnelle, celle du mental, comme avoir conscience du temps qui passe, par exemple. Ici, je parle de la conscience profonde de l'âme incarnée, ou esprit.
Cette conscience a toute une palette d'intensité ; un peu conscient, conscient, très conscient, parfaitement conscient. Un peu de conscience, c'est déjà de la conscience. Il ne s'agit pas d'être soit dans la béatitude absolue, soit dans la confusion totale. C'est comme pour l'inconscience, nous pouvons avoir différents niveaux de confusion.
Confus et satisfait
Quand vous êtes dans la confusion, vous ne vous en rendez pas toujours compte. Dans la mesure où ce qui vous entoure vous apporte de la satisfaction, où vous êtes en bonne santé, reconnu socialement, où des gens vous aiment, vous êtes dans le contentement. On peut être dans l'inconscience, la confusion, la dualité, la maya et heureux.
Ce n'est pas parce que vous êtes heureux, que vous n'êtes pas dans la confusion. Il ne s'agit pas d'être heureux ou malheureux, il s'agit d'être dans la conscience ou pas. Le but de la spiritualité est d'être conscient, pas d'être heureux, même s'il n'est pas interdit d'être heureux !
Pour être conscient, il y a l'Observance. Le but, c'est d'être conscient, mais est-ce que vous y arrivez ? Est-ce que vous êtes tout le temps conscient ? Est-ce que vous l'êtes beaucoup ou un peu ? Si vous êtes initié à La Voie, vous faites partie du monde de la conscience, après est-ce que vous y avez mis le doigt, la main ou le bras ?
Être heureux
Vous avez aussi le droit d'être heureux, parce que les circonstances sont heureuses pour vous. Ce n'est pas interdit, mais ce n'est pas le but de la spiritualité. C'est mieux d'être heureux que malheureux, de manger que d'avoir faim. Tout le monde mélange toujours tout !
Une bonne pensée est une pensée, qu'elle soit bonne ou mauvaise n'y change rien. Si vous pensez à quelque chose de gentil, c'est bien, mais pas dans la méditation profonde : il y a un temps pour tout. La pensée, qu'elle soit gentille ou méchante, empêche d'aller profond dans la méditation, si vous lui prêtez attention.
La confusion mentale, qu'elle soit spirituelle ou matérialiste, importe peu : la confusion est la confusion. Que vous soyez habillé en dandy, dans le bar d'un palace, ou en train de réciter des mantras dans un temple ne change rien : aucune de ces deux confusions n'est meilleure que l'autre.
Au sujet du bien et du mal, c'est une autre histoire qui dépendra des lois, des coutumes, de la morale et de la religion, pas de la spiritualité. En spiritualité, ce qui est bien est ce qui favorise la conscience et ce qui est mal est ce qui défavorise la conscience.
Le mal et le bien
Alors, qui peut faire le tri entre ce qui est bien et ce qui est mal ? Vous ne devriez pas vous occuper de ça. Si vous vous amusez à faire le tri, c'est que vous êtes dans la confusion. Vous, les initiés, tout ce que vous avez à faire c'est de pratiquer le Saint-Nom : vous méditez et le tri se fait tout seul. T
out ce qui vous empêche d'être dans le Saint-Nom est mauvais. Parfois, vous devez supporter le mauvais, à cause de vos obligations, alors faites avec, c'est le principe de réalité.
Dès que je me focalise sur l'état de non-agir, par la pratique du Saint-Nom, je suis hors des concepts, du karma. Plus vous pensez à ce qui vous plonge dans la confusion, le doute et la douleur, et plus vous êtes dans la confusion, le doute et la douleur !
C'est le mental qui vous fait ça et vous régleriez le problème du mental avec le mental ? Je ne vais pas faire le tri entre le bon et le mauvais en m'aidant du mental, parce qu'à la base le mental ne sait pas faire ça. Alors ? Que fais-je ?
La réponse est : je ne fais pas le tri, je médite. On lâche l'affaire, qu'importe ! Je ne comprends pas cette situation, cette personne ni ce que je dois faire ? Alors, je ferme les yeux. Je m'abandonne.
Je me décrispe, desserre les poings, et pour un moment, le temps de la méditation, je remets ma conscience en ce centre que l'on m'a montré, au cours de la Révélation. Le tri va se faire tout seul.
Les réponses essentielles aux questions essentielles viennent toujours de l'intérieur, de l'essence, jamais de la réflexion intellectuelle ni de ce que vous avez appris. Seule la conscience peut vous dire ce que sont le bien et le mal. La conscience vient de l'intérieur. C'est la priorité d'un pratiquant, d'être dans la pratique de la technique du Saint-Nom. C'est ça le but.
Soit, vous êtes dans le Saint-Nom, soit vous n'y êtes pas. Vous êtes seul face à ça et vous n'avez rien à prouver à qui que ce soit, ce n'est pas un concours. Dès que vous le pouvez, vous vous y mettez et ce sont ces plongées méditatives répétées, dans la paix intérieure du Saint-Nom, qui font le tri entre le bon grain et l'ivraie. Alors faites de cette conscience votre priorité et laissez-lui la direction.
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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com