L'Observance de La Voie

La Révélation est une graine que l'on sème, et une graine n'est pas l'arbre, ni le fruit attendu. Le fruit vient de la fleur, la fleur de l'arbre, l'arbre de la graine et la graine demande d'être plantée dans une terre qui convient pour germer, prendre racine et donner une plante qui pousse. La graine est importante, la terre aussi !

L'Observance est le fait de pratiquer avec assiduité les quatre piliers de La Voie

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La Révélation est une graine que l'on sème, et une graine n'est pas l'arbre, ni le fruit attendu. Le fruit vient de la fleur, la fleur de l'arbre, l'arbre de la graine et la graine demande d'être plantée dans une terre qui convient pour germer, prendre racine et donner une plante qui pousse. La graine est importante, la terre aussi ! Il s'agit que cette terre soit capable de recevoir la graine et de favoriser sa vie pour germer et croître.

Souvenez-vous de ce que Jésus aurait dit à ce propos : « Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; les oiseaux vinrent et la mangèrent. Une autre partie tomba dans un sol pierreux où elle n'avait pas beaucoup de terre ; elle leva aussitôt, parce qu'elle ne trouva pas un terrain profond, mais quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Une autre partie tomba parmi les ronces ; les ronces poussèrent et l'étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre ; elle donna du fruit à profusion, que celui qui a des oreilles pour entendre entende ». (Matthieu 13 : 4 à 9)

La terre

où planter la graine

Pour ce qui est de nous, la terre est notre état d'esprit. Si notre mental n'est pas prêt à recevoir le satsang, on pourra dire, expliquer tout ce que l'on veut, il restera sourd. « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende » (Jésus, les évangiles) et « Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » (Pyat Félix, « Le chiffonnier de Paris » 1853).

Le mental a plusieurs niveaux et selon celui que l'esprit (l'âme incarnée) utilise, on sera plus ou moins perméable aux paroles de vérité. Selon nos priorités, dans l'existence, nous serons plus ou moins attirés par une spiritualité authentique ou le spiritualisme.

Le spiritualisme est une sorte de « pot-pourri » où sont mêlées diverses choses. Il y a, dans ce bouquet, la recherche de capacités extra-sensorielles, la télépathie, la télékinésie, le pouvoir de guérir (sous prétexte d'aider les autres), les annales akashiques, les chakras, les archanges, etc.

La spiritualité authentique demande que l'on tire un trait sur tous nos concepts, sur l'idée que l'on se fait de soi, sur nos croyances, nos certitudes. Le but est de redevenir aussi simple qu'un petit enfant, afin de connaître, de son vivant, le Royaume qui est en nous et dont Jésus parlait, à en croire l'Évangile selon Thomas (logion3).

La spiritualité authentique demande la mort, en esprit, du vieil homme, pour renaître, en esprit, au Royaume, comme Jésus l'a dit à Nicodème.

Que faire pour que notre esprit soit capable de recevoir la graine de la Révélation ? Comment la préparer ? Il est bon de se vider de ses questions, en me les posant.

Avant de vouloir remplir un bol, il faut le vider ! Souvent, on est impatient de recevoir la Révélation, comme pour tout et l'impatience n'est pas une bonne chose. Certains veulent recevoir la Révélation (des quatre techniques) pour ajouter une carte de plus à leur jeu des sept familles. Inutile de vous dire que cette motivation n'est pas la bonne.

Pratiquer

Une fois reçue la Révélation vous pouvez observer les piliers que sont le service, le satsang, la méditation et les angas. L'observance est faite de ces quatre piliers, pas d'un, ni de deux.

La graine plantée dans une bonne terre ne donne pas de fruits immédiatement… Il lui faut germer, grandir, fleurir et puis les fruits viennent. Laissez du temps au temps et ayez de la constance et de la confiance, alors le Royaume apparaîtra pour vous, avec sa béatitude.

Le service se pratique du lever au coucher. On vit sa vie normalement, en plaçant le Saint-Nom en premier.  Quand je parle du Saint-Nom, je parle de la technique de méditation que l'on peut pratiquer en faisant ce que l'on a à faire. Lao-Tseu disait, en parlant du service, le « non-agir ». Krishna (Le maître inconnu que l'on surnommait ainsi) parlait aussi du service.

Ainsi, le service, c'est de faire tout en pratiquant la technique du Saint-Nom. Chaque fois que vous vous apercevez que vous êtes « out », mettez-vous immédiatement « in ». Le service ce n'est pas seulement ça, c'est aussi de faire ce que l'on a à faire, quand on a à le faire et comme on doit le faire.

Le satsang c'est lire du satsang deux à trois fois par semaine. Si l'on ne dispose pas de connexion facile à internet, on peut télécharger les recueils de satsang et les imprimer pour pouvoir les lire facilement n'importe où.

Dans le cas où l'on n'a pas les moyens de les imprimer, on peut les lire, en PDF, sur son smartphone. Le satsang éclaire votre esprit, relance la motivation, explicite les choses, donne des mots à votre compréhension.

La méditation est une pratique quotidienne. On peut méditer deux fois par jour, le matin et le soir, ou une fois par jour, à un moment favorable. L'important est la constance. On peut aussi, en plus des méditations formelles, ajouter des pauses Saint-Nom.

Mettre le Saint-Nom

en premier

Jésus aurait dit : « Préoccupe-toi en premier du Royaume et tout le reste te sera donné de surcroît » (Matthieu 6:33). Il n'a pas dit de s'occuper seulement du Royaume, c'est-à-dire de la conscience de la béatitude (Satchitananda), mais en premier. La meilleure façon de le faire est de pratiquer la technique du Saint-Nom.

Il y a quelque chose d'aussi important que les techniques de méditation, c'est la posture intérieure, mélange d'humilité, de simplicité, de soif, de détachement, de constance, de lâcher-prise et de besoin de se donner.

Humilité n'est pas modestie, c'est de ne pas se surestimer, mais aussi de ne pas se sous-estimer. L'observance des angas favorise l'émergence des vertus spirituelles. La Voie est faite des quatre piliers de l'agya et du guide. Le guide donne le satsang et répond aux questions qu'on lui pose.

Vous avez là un petit rappel de ce qu'est l'Observance. Il n'y a qu'à le faire, mais vous le ferez seulement si vous avez soif de vérité, soif de béatitude. La soif est première dans le processus de réalisation.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com