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Être dans le Saint-Nom, c'est être dans l'instant, vivre vraiment parce que seul l'instant existe. Chaque fois que vous revenez à la pratique du Saint-Nom et à celle du Nectar, vous revenez à votre place et ce que vous faisiez avant n'importe pas. Seul compte l'instant, alors restez-y.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie et le Saint-Nom qui nous sauve.
La conscience du Saint-Nom (ou souffle de vie), vous sauve, n'oubliez-pas de pratiquer

 

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L'accueil du blog

 

 

Quand vous êtes sur La Voie et que votre conscience s'affine, le contraste entre la conscience du Saint-Nom et son absence est de plus en plus fort. C'est presque comme si vous étiez bipolaire : vous êtes dans le Saint-Nom, vous n'y êtes pas, vous y êtes, vous n'y êtes pas et ainsi de suite tout au long de la journée.

 

Quand vous n'êtes pas dans le Saint-Nom, vous n'êtes pas forcément malheureux ! Il y a beaucoup de personnes qui ne sont pas dans la conscience du Saint-Nom et qui n'en souffrent pas de manière insupportable tout le temps ! Ce n'est pas une obligation d'être malheureux quand nous ne sommes pas dans le Saint-Nom.

 

En revanche, quand nous n'y sommes pas, nous ne connaissons pas la même douceur, le même bonheur, la même satisfaction. Vous êtes souvent entre les deux : vous êtes dans le monde en même temps que vous vous efforcez de pratiquer la technique du Saint-Nom sans toujours constater d'impact de cette pratique sur votre état d'être.

 

Même en étant un pratiquant assidu des quatre piliers, vous pouvez partir dans un trip, comme nous disions dans les années soixante-dix : votre activité vous absorbe et vous oubliez complètement le Saint-Nom. Vous allez faire vos courses et ça y est, vous êtes entièrement pris par l'ambiance, votre liste, les bruits, la foule.

 

Vous pouvez visionner un match sportif à la télé au point d'oublier l'essentiel. En Inde, à l'ashram, quand un disciple était ainsi absorbé dans quelque chose et qu'apparemment, il ne méditait pas, nous disions : « Il est dans un trip ! »… en fait, ce n'est pas très grave, tant que vous en revenez.

 

Ce ne semble pas

réellement grave

 

L'important est que ce trip ait une fin, que vous reveniez très régulièrement à la « maison », à l'occasion de ces pauses Saint-Nom que je vous ai conseillé. Il est ainsi possible de traverser les journées en sautant de moments centrés en moments centrés, comme sur les pierres d'un gué, au travers de la confusion.

 

Il se peut aussi que d'être centré devienne votre état par défaut, à force de pratique. Il arrive, dans votre vie, que vous soyez à cet endroit où vous êtes plus souvent centré que non.

 

Ce n'est pas grave de s'éloigner du Saint-Nom ! L'important est d'y revenir chaque fois que possible, chaque fois que vous y pensez. Peut-être certains ne voient pas en quoi il est si important d'être dans le Saint-Nom, à ceux-là, je dirais qu'il faut le vivre pour comprendre.

 

Quand nous avons à cœur d'être le plus souvent possible dans la pratique du Saint-Nom, nous finissons par constater, pratiquement, que notre vie est entre des mains aimantes et la vraie satisfaction, un sentiment d'accomplissement nous emplit. C'est si beau et si gratifiant. Mais encore une fois, si la vie hors du Saint-Nom vous satisfait pleinement, alors inutile d'aller sur cette voie spirituelle : vous n'y arriverez pas ! Il faut le vouloir pour le faire.

 

Être dans le Saint-Nom, c'est être dans l'instant. Vivre dans l'instant, c'est vivre vraiment parce que seul l'instant existe. Chaque fois que vous revenez à la pratique du Saint-Nom et à celle du Nectar, vous revenez à votre place et ce que vous faisiez avant n'importe pas. Si vous étiez dans un trip, si vous étiez en colère, pris par le flot de vos sentiments, de vos ressentiments, de vos émotions, sous l'influence de vos hormones, qu'importe : c'était avant.

 

Vous rendez-vous compte ? Chaque fois que vous revenez au Saint-Nom vous remettez les compteurs à zéro ! Vous vous réinitialisez, vous revenez à votre valeur par défaut qui est la paix, l'unité et la conscience. C'est merveilleux de pouvoir faire ça.

 

Être détaché

 

Quand vous êtes des pratiquants assidus de La Voie, pouvez-vous affirmer pour autant que vous êtes des personnes détachées, équanimes ? Pas toujours ! Personne n'évolue de la même façon et chacun va à sa vitesse. Pour se détacher de ce qui vous tient en prison, il faut vous attacher à ce qui vous libère. Le détachement n'est pas l'indifférence.

 

Un exemple « trivial » pour illustrer ça : l'autre jour, je regardais un match de football, je ne regarde le foot qu'une fois tous les quatre ans, quand l'équipe de France joue et ce jour-là, elle a perdu. J'aurais préféré qu'elle gagne, elle a perdu, et ça ne m'a rien fait. C'est le détachement : remettre chaque chose à sa juste place.

 

Un match de football n'est qu'un match de football ! En fait, il suffit de s'en remettre au Saint-Nom et c'est Lui qui remet les choses à leurs justes places. Qu'est-ce que ça veut dire, pratiquement ? Chaque fois que vous ressentez une émotion négative, colère, tristesse, peur, envie, vous pouvez fermer les yeux et pratiquer la technique du Saint-Nom jusqu'à ce que ce feeling s'estompe avant de disparaître.

 

Le détachement, c'est aussi de ne pas mettre votre espérance dans ce qui ne peut rien pour vous. Pour autant, il ne s'agit pas de ne s'intéresser qu'au Saint-Nom ! Mais ne le négligez pas à cause d'autre chose. Chaque chose à sa juste place. Sur Facebook, à la lecture de certains statuts, la confusion nous apparaît flagrante !

 

Ces personnes confuses n'ont pas le moyen de s’apercevoir qu'elles sont confuses, ni de sortir de leur confusion, mais vous, pratiquants assidus, vous êtes capables de vous en apercevoir et d'y remédier pour vous-même, quelle chance ! La confusion chez les autres ne devrait jamais vous étonner. Ce qui serait étonnant, c'est qu'ils ne fussent pas confus.

 

La confusion, c'est la confusion. Certains, qui sont en colère se mettent à écouter des musiques dites zen, ils allument un encens, font chanter des bols tibétains, branchent des lampes de sel gemme et s'accrochent au cou un gros cristal de quartz transparent… Ils se sentent mieux, et c'est tant mieux.

 

Pourtant, ils sont toujours confus, mais dans une autre pièce de la « maison-confusion », une pièce décorée autrement, « zénoïdale », mais c'est toujours la confusion. Vous, vous pouvez en sortir, alors, ne vous gênez pas !

 

La plus grande confusion des personnes qui sont dans la confusion est celle qui leur fait dire : « Je m'en sortirai toute seule ». Cette confusion est de l'aveuglement. Il n'a jamais existé une personne qui soit sortie toute seule de la confusion, c'est absolument impossible !

 

Quand on est au fond d'un puits profond, aux parois lisses, comment en sortir tout seul ? Il faut quelqu'un qui soit hors du puits pour nous lancer une échelle ou une corde, ensuite, ce sera à nous, tout seul, de sortir du puits.

 

Revenir au Saint-Nom

 

Vous pouvez revenir, revenir et revenir encore à ce centre de vous et voir tout clairement et ce qui vous « prenait la tête » dix minutes avant ne vous la prend plus. Ne vous privez pas de cette Grâce. C'est là le vrai détachement : d'accepter, quand vous faites une pause Saint-Nom, dans la journée, de laisser tomber ce à quoi vous étiez affairé pour n'écouter que le Saint-Nom.

 

Souvent, revenir au Saint-Nom est comme de sortir d'un rêve désagréable : nous rêvons et nous savons que nous rêvons. Il se passe des choses lourdes, pénibles et nous savons que nous rêvons, que la seule porte de sortie, c'est de se réveiller, alors nous nous efforçons de nous réveiller et nous nous réveillons, soulagés.

 

Quand je suis dans le Saint-Nom régulièrement, longtemps et profondément dans la journée, je vois le monde tel qu'il est. Pas meilleur qu'il est, mais tel qu'il est vraiment. Je ne vois pas des choses que les autres ne voient pas, à part peut-être ces vibrations au-dessus des êtres vivants, comme ces sortes d'ondes que l'on voit au-dessus des radiateurs.

 

Sinon je ne vois pas de couleurs inconnues, pas plus que d'entités étranges : je vis sur le même plan que tous, pas dans l'astral ! Mais, je vois vraiment le monde tel qu'il est et il a un goût d'enfance, d'insouciance et d'innocence.

 

Il n'empêche que quand il y a un problème, il y a un problème et il vous affecte. La différence est qu'il cesse de vous affecter quand il est résolu, terminé : votre humeur n'en garde pas la trace. Le fait d'être dans le Saint-Nom ne change pas forcément la vie, mais change le regard que vous avez sur la vie. Vous avez du recul, du détachement. Le Saint-Nom vous sauve.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

Tag(s) : #spiritualité, #méditation, #bonheur, #yoga, #saintnom, #instant, #LaVoie, #satsang, #HansYoganand
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