*L'harmonie

L'harmonie, c'est la conscience de la béatitude. Quand vous êtes conscients de la béatitude, vous êtes en harmonie avec elle, car sinon vous ne seriez pas conscient d'elle. Quand vous pincez la corde d'une guitare, et qu'une autre guitare, accordée comme la vôtre et appuyée contre un mur, entre en résonance avec celle que vous jouez.

Harmonie existe en elle-même, elle est en toutes choses, comme en nous

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Aujourd'hui un mot à mettre en avant… ce n'est pas humilité, ni constance, pas plus que besoin, ni conscience, simplicité, ce mot, c'est harmonie. Ce mot est comme un couteau suisse, il sert à décrire beaucoup de choses ! Entrer en résonance, c'est être en harmonie. Être zen, en paix, c'est être en harmonie. Tout est affaire d'harmonie.

Après, tout dépend avec quoi vous entrez en harmonie. Par exemple, si vous entrez en harmonie avec la disharmonie… vous serez dans la disharmonie. Alors, qu'est-ce que ça signifie, harmonie ? Je vais vous donner l'acception que La Voie donne à ce mot, selon son point de vue : « L'harmonie est la parfaite coïncidence entre la paix et la conscience ».

Le mot « paix » a beaucoup de sens : la paix des armes, la paix des cœurs… la paix dont je parle ici, est celle que fondamentalement vous cherchez en vous, quand vous pratiquez les piliers de La Voie. Cette paix est ce que vous éprouvez quand vous êtes conscients du Saint-Nom.

La paix intérieure

Cette paix, c'est la béatitude. Jésus désignait cette béatitude par le mot Royaume et disait que ce Royaume était en dedans de l'homme, comme en dehors (Thomas, logion 3). Il ne s'agit pas de l'absence de conflit.

La paix dont je parle se suffit à elle-même. La paix dont je parle n'a pas besoin d'admirateur, elle n'a pas besoin d'un conflit pour exister. Elle est, cette paix, la béatitude, ananda, fille du Tao, l'infinie perfection. Seulement ceux qui connaissent cette paix comprennent ce qu'elle est.

Connaître un peu de cette paix intérieure suffit à la connaître ; il n'est pas nécessaire de la connaître complètement, ni tout le temps. Certains recherchent l'équanimité, mais ils se trompent de but. L'équanimité est une utopie, un piège suscité par « celui-qui-sépare » (Le faux-ego).

Quand vous avez goûté du chocolat, vous en connaissez le goût, il n'est pas besoin de manger tout le chocolat du monde ! La paix est ce moment où il n'y a plus qu'elle, où vous en êtes conscient, en harmonie avec elle.

L'harmonie, c'est la conscience de la béatitude. Quand vous êtes conscients de la béatitude, vous êtes en harmonie avec elle. Quand vous pincez la corde d'une guitare et qu'une autre guitare, accordée comme la vôtre, se trouve à proximité, cette autre guitare entre en résonance avec la vôtre et joue la même note.

L'harmonie, c'est ça, c'est aussi le contraire de la disharmonie, de la dissonance. L'harmonie, c'est le contraire de la confusion, des grincements, des cris, de la peur. Il s'agit d'être en harmonie avec cette paix intérieure. La méditation, le service, le satsang et les angas, les piliers de l'agya, sont là pour vous permettre d'être en harmonie avec cette paix.

De l'importance du milieu

Quand le milieu est bruyant, stimulant, l'harmonie est plus difficile parce qu'il faut déjà, dans un premier temps, s'isoler mentalement du milieu. Trouver la paix qui est en dedans de vous, quand le milieu est déjà paisible, c'est plus facile, la moitié du chemin est faite. Il suffit de fermer les yeux, de méditer un peu et c'est fait : vous êtes paix.

C'est comme quand vous entrez dans l'océan, aux tropiques. Si l'eau est à la même température que l'air, vous allez vous y plonger plus facilement !

Dans un endroit calme, il est tellement gratifiant de fermer les yeux et de méditer ! Là, vous vous retrouvez dans l'harmonie. Par exemple, lorsque vous allez vous promener dans la forêt, vous y voyez vraiment plus de choses lorsque vous êtes en harmonie !

Comme ces photographes animaliers qui sont à l’affût durant des heures et qui, à l'aube, voient sortir des chevreuils, des hérons, des écureuils, des sangliers. Quand on y va avec ses grosses bottes, son transistor, en chantant, on ne voit rien d'autre que quelques arbres.

C'est pareil avec ce Saint-Nom, avec cette paix intérieure. Quand vous êtes en harmonie avec elle durant la journée, quand vous vous asseyez en méditation, vous vivez plus de choses… vous goûtez plus vite à cette paix. Encore faut-il avoir soif d'elle.

Harmonie et humilité

L'harmonie va avec l'humilité, parce que sans humilité, vous ne pouvez pas être dans l'harmonie. Pour être en harmonie avec quelque chose, il faut lui laisser de la place et s'effacer un peu.

Si vous ne pratiquez qu'un peu, c'est mieux que pas du tout et cela fera que vous vous sentirez mieux dans votre vie. Pourtant, ce ne sera pas suffisant pour que les promesses du satsang soient tenues. Ce qui compte, c'est la régularité, la constance.

Il n'est rien de plus humble que ce Saint-Nom, il n'est rien de plus humble que cette lumière. Les vrais champions, les vrais héros sont les plus humbles ! Ce Saint-Nom, cette Grâce sont là, en vous, toujours offerts, et vous y venez ou n'y venez pas, au gré de vos caprices.

Sur les réseaux, les forums, certains expliquent quels sont les signes de l'éveil : il y aurait toute une liste, une vingtaine ou vingt-cinq signes qui qualifieraient l'éveil. Mais, si vous vous efforcez de correspondre à chacun de ces signes, en fin de compte, serez-vous éveillé ? Non. Un concept n'a jamais provoqué l'éveil.

Ces personnes, qui expliquent savamment l'éveil, sont-elles éveillées ? Comment peuvent-elles donner ces informations ? Les ont-elles lues ? Une lecture n'a jamais déclenché l'éveil, celui des buddhas, pas des wokes.

On prend les choses à l'envers

Le mot harmonie est un mot que vous pouvez mettre dans votre collection de mots et privilégier. La compréhension vient avec l'expérience et l'expérience vient quand « on le fait », alors « Just do it » ! Mais si les vertus nécessaires vous viennent par la pratique, comment faire au début ?

Bonne question : servez-vous de l'Observance ! Faites ce que vous avez à faire comme vous devez le faire : méditez un peu le matin, en fin de journée, un peu plus et ménagez-vous, aussi souvent que possible, des pauses Saint-Nom dans la journée. Lisez régulièrement du satsang, pour mettre en harmonie votre compréhension et vous verrez, ça fonctionne !

Quand vous vous apercevez que vous êtes hors de l'harmonie, retournez-y et si vous en ressortez assez vite, eh bien tant pis ! Que cela ne vous empêche pas d'y retourner chaque fois que possible : soyez têtus comme une plante, une herbe qui repousse toujours après avoir été tondue.

Faites le nectar, il permet de s'intérioriser et favorise la pratique du Saint-Nom. Il permet d'impliquer le corps. Il est comme un post-it. Il aide à transformer un stress en volonté de méditer.

En harmonie avec l'instant, par la méditation, vous êtes détendus, et dans le meilleur endroit possible, dans l'harmonie, le contentement, à votre place. Vous devez accepter d'y être. Il y a quelque chose en vous qui reprend vite le dessus et qui s'angoisse en pensant : « Mais que va-t-il m'arriver après ? »

Le truc est de ne plus tenir compte de ce que « celui-qui-sépare » vous chuchote en cherchant à se faire passer pour vous. Ce sont vos pensées, mais vous n'êtes pas que vos pensées. Si vous êtes dans l'Observance, eh bien, continuez et si vous n'y êtes pas, mettez-vous-y… il n'est jamais trop tard.

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com