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English below. Quelqu'un qui médite te ramène davantage au Saint-Nom que quelqu'un qui te parle du Saint-Nom… c'est le satsang vivant. Pour communier, on doit se taire, partager le silence plein de béatitude. Nous nous sentons plus proches, plus en connivence quand nous partageons le silence.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur le silence, l'harmonie, le son, la spiritualité et La Voie.
Quand aucun bruit d'origine humaine ne se fait entendre, le "silence" est le son de l'harmonie

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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English below

 

L'accueil du blog

 

 

La plus belle des choses que l'on peut partager, entre pratiquants des quatre piliers, c'est le silence dans le Saint-Nom. Entre suiveurs assidus de l'agya, nous n'avons rien à nous dire de mieux que du satsang. Nous avons la Grâce de pouvoir vivre ensemble la conscience du moment. Ce partage est ce que nous pouvons nous offrir de plus vrai, de plus sincère, de plus intelligent et de plus utile.

 

Ah, le silence

 

Quelqu'un qui médite te ramène plus au Saint-Nom qu'une personne qui te parle du Saint-Nom... c'est le satsang vivant. Pour communier, on doit se taire, partager le silence et ce silence est plein de béatitude. Nous nous sentons plus proches, plus en connivence quand nous partageons le silence.

 

Maintenant, nous pouvons parler pour dire des bêtises, rire… Ou pour avoir du satsang ou un entretien particulier sur un sujet particulier : la liste des courses, les devoirs scolaires des enfants, l'organisation des vacances, etc.

 

Quand je médite, que je ne parle pas, c'est si plein de béatitude. Soyez comme une plante, aussi têtu qu'une plante, que l'herbe des champs. Revenez sans cesse en ce centre de vous que vous quittez si facilement et si souvent.

 

Revenez-y comme un réflexe. Vous sortez du Saint-Nom, vous y revenez, vous ressortez encore, vous y revenez encore, et ainsi de suite.

 

Comme l'herbe que l'on tond et qui repousse : on la tond et elle repousse, on la tond encore et elle repousse encore. Une herbe ne réfléchit pas, elle n'a pas d'état d'âme, on la tond, elle repousse. Faîtes comme elle ; revenez au Saint-Nom chaque fois que vous vous apercevez que vous en êtes sorti.

 

C'est vrai que si je m'écoutais, je ne dirais jamais rien. Mais, le monde des Hommes ne me le permet pas, pas plus que mon devoir. Déjà que je passe pour une étrange personne, alors imaginez, si j'étais atteint de mutisme ! L'interaction avec notre environnement nous porte souvent à sortir de notre couette intérieure... c'est ça le dharma !

 

Et puis, je me dois aux gens que j'aime et ne puis paraître les ignorer tout le temps. C’est pour ça que l'équanimité méditative est une chimère ! Nous ne sommes pas seuls. Mais, en tout cas, profitons bien de ces moments de silence, quand ils se présentent, et emplissons-les du Saint-Nom. Le Saint-Nom, c'est le son du silence.

 

Plus on est connecté

et plus c'est facile

 

Plus vous êtes connecté au Saint-Nom et plus c'est facile. Pour ce qui me concerne, ce qui est moins facile, c'est d'être connecté et de rester intéressé par le monde et les histoires des Hommes. Il faut doser. Pour assumer ses devoirs, il faut doser. Plus je médite et moins j'ai envie d'en sortir. Soyez têtu comme l'herbe et ça fonctionne ! Chaque fois que vous vous connectez, l'instant est meilleur que celui d'avant, plus pertinent.

 

Revenir au Saint-Nom, c'est revenir à la réalité, à sa place. Rien de ce que vous pourrez dire ne remplacera la conscience du Saint-Nom. Vous recevez tellement plus de lumière, de certitudes et de Grâce dans le silence du Saint-Nom que lorsque vous conversez à n'en plus finir à propos de la vie, de la vérité, du but de l'homme.

 

Si vous aimez les battles de mots, comme certains moines, bouddhistes, juifs et rappeurs, alors pourquoi pas, mais n'attendez pas autre chose que de la distraction. Faites-le en conscience. Pourquoi pas avoir du plaisir intellectuel, écrire des poèmes, faire des mots croisés, jouer à polémiquer... mais que ça reste des jeux.

 

Les mots doivent rester des plaisirs intellectuels, des outils de communication pratiques et des véhicules du satsang cependant ils ne peuvent vous mener là où vous êtes si bien, dans la béatitude. J'aime être bercé par le Saint-Nom, comme par des vagues sur une plage… Le sac, le ressac, le sac, le ressac, chaque fois que je suis bercé dans ce rythme binaire du Saint-Nom, je ne m'ennuie pas et n'ai pas envie d'en sortir.

 

Quand c'est profond même le service (un des quatre piliers) est difficile. Quand je suis dans le Saint-Nom profondément, je suis un gros fainéant ! Il me faut un grand respect pour le dharma, si je veux me lever et agir. Vous voulez apprendre à méditer, copiez sur le lézard au soleil.

 

Rien ne vaut

la conscience

 

Rien ne vaut la conscience, quand vous en manquez, vous n'êtes pas vraiment vivant, comme dans un rêve. C'est la Màyà, l'illusion : quand vous n'êtes pas dans le Saint-Nom, vous êtes dans l'illusion. Ce qui jette le voile de l'illusion sur la vérité ce sont les concepts. Les concepts sont les fruits de la pensée en roue libre.

 

Quand vous allez au-delà des concepts, dans la vérité du Saint-Nom, que vous vous laissez bercer par le rythme binaire du Saint-Nom, vous êtes en paix, comme en transe, une transe tranquille… C'est comme un mantra, un mantra que vous ne dites pas, que vous écoutez. Alors vous êtes dans l'instant présent et cet instant-présent, c'est exactement le même que tous les instants présents que vous avez connus depuis le tout début de votre existence. C'est fou ! C'est toujours le même !

 

Quand ça vous arrive, profitez-en. Vous avez tant et tant d'occasions de le quitter cet instant. Par ailleurs, on ne peut pas faire comme si nous n'avions ni attaches ni obligations. Alors ne soyez pas étonné de ne pas être plus souvent dans cet état de Grâce, mais désirez-le, ayez-en besoin et profitez-en quand vous y venez.

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

 

The Sound of Silence

 

The most beautiful thing that can be shared between practitioners of the four pillars is silence in the Holy-Name. Between assiduous followers of the agya, we have nothing better to say to each other than satsang. We have the Grace to be able to live the consciousness of the moment together. This sharing is the truest, most sincere, most intelligent and most useful we can offer ourselves.

 

Ah, the Silence

 

Someone who meditates brings you back to the Holy-Name more than someone who speaks to you of the Holy-Name... is the living satsang. To receive Communion, one must be silent, share the silence and this silence is full of bliss. We feel closer, closer together when we share the silence.


Now we can talk about nonsense, laugh… Or to have satsang or a particular interview on a particular subject: the list of races, the school homework of children, the organization of holidays, etc.


When I meditate, when I do not speak, it is so full of bliss. Be like a plant; as stubborn as a plant, as the grass of the fields. Keep coming back to that center of you that you leave so easily and so often.


Come back to it as a reflex. You come out of the Holy-Name, you come back out again, you come back again, and so on.


Like the grass that we mow and grow back: we cut it and it grows back, we cut it again and it grows again. A grass doesn’t think, it doesn’t have a state of mind, we cut it, it grows back. Do as she did; return to the Holy-Name every time you realize you’ve come out.


It is true that if I listened to myself, I would never say anything. But, the world of Men does not allow me, any more than my duty. Already I look like a strange person, so imagine, if I was suffering from silence! Interaction with our environment often leads us out of our inner comforter... that’s the dharma!


And then, I owe it to the people I love and cannot seem to ignore them all the time. That’s why meditative equanimity is a chimera! We are not alone. But, in any case, let us enjoy these moments of silence when they present themselves and fill them with the Holy-Name. The Holy-Name is the sound of silence.

 

The More Connected You Are


and the Easier It Is

 

The more connected you are to the Holy-Name, the easier it is. As far as I’m concerned, what’s less easy is to be connected and stay interested in the world and the stories of men. You have to measure. To do your homework, you have to measure. The more I meditate, the less I want to go out. Be stubborn like grass and it works! Each time you connect the moment is better than the one before, more relevant.


To return to the Holy-Name is to return to reality, to its place. Nothing you can say will replace the consciousness of the Holy-Name. You receive so much more light, certainty and grace in the silence of the Holy-Name than when you converse endlessly about the life, the truth, the purpose of man.


If you like word battles, like some Buddhist monks, Jews and rappers, then why not, but don’t expect anything but distraction. Do it in conscience. Why not have intellectual pleasure, write poems, do crossword puzzles, play polemics... but let it remain games.


Words must remain intellectual pleasures, practical communication tools and vehicles of satsang however they cannot lead you to where you are so well, in bliss. I like to be rocked by the Holy-Name, like waves on a beach… The bag, the surf, the bag, the surf, every time I’m rocked in this binary rhythm of the Holy-Name, I don’t get bored and don’t want to go out.


When it’s deep even the service (one of the four pillars) is difficult. When I’m in the Holy-Name deeply I’m a big lazy! I need a great respect for the dharma, if I want to get up and act. You want to learn to meditate, copy on the lizard in the sun.

 

Nothing Beats


the Conscience

 

There is nothing like consciousness, when you lack it, you are not really alive, as in a dream. It is the Màyà, the illusion: when you are not in the Holy-Name, you are in the illusion. What casts the veil of illusion over truth are concepts. Concepts are the fruits of freewheeling thought.


When you go beyond concepts, into the truth of the Holy-Name, that you let yourself be lulled by the binary rhythm of the Holy-Name, you are in peace; as in trance, a quiet trance… It’s like a mantra, a mantra that you don’t say, that you listen to. So you are in the present moment and this present moment is exactly the same as all the present moments that you have known since the very beginning of your existence. It’s crazy! It’s always the same!


When that happens, take advantage of it. You have so many opportunities to leave this moment. On the other hand, we cannot pretend that we have no ties or obligations. So don’t be surprised not to be in this state of Grace more often, but desire it, need it and enjoy it when you come.

 

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This satsang may help you in your spiritual research, I hope, but I must say this: it was said at the house where I live, recorded and then transcribed for the initiates who received the Revelation. The full 'benefit' of this satsang can only be achieved if you have had this Revelation and practice the four pillars. For more information, contact lavoie.eu@gmail.com

 

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