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La perfection est parfaitement simple. Quelque chose de parfait est simple : la forme d'un œuf est parfaite et elle n'est pas compliquée. Tout dans l'art prône la perfection dans la simplicité. La vérité est simple, La Voie est simple et il est impossible de marcher sur une voie simple en étant compliqué.

Satsang de sri hans Yoganand ji sur la spiritualité, La Voie et la simplicité.
La spiritualité est simple mais c'est compliqué d'être simple quand on est compliqué

 

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L'accueil du blog

 

 

La perfection est parfaitement simple. Quelque chose de parfait n'est pas compliqué : la forme d'un œuf est parfaite et elle est simple. Tout dans l'art prône la perfection dans la simplicité. La vérité est simple, La Voie est simple et il est impossible de marcher sur une voie simple en étant compliqué. Pourquoi ferions-nous des zigzags sur une ligne droite ? Le plus compliqué, pour quelqu'un de compliqué, c'est d'être simple.

 

Lorsque vous êtes aspirants ; que vous vous préparez à recevoir la Révélation, vous croyez faire ce qui vous est conseillé de faire durant cette période où vous êtes aspirant, vous vider de vos concepts, de vos à priori, de vos idées toutes faites. Mais après avoir reçu la Révélation et avoir pratiqué depuis un moment, vous vous rendez compte qu'il vous reste encore plein de trucs à vider. Alors, vous aspirez à plus de simplicité.

 

Le zen, c'est simple

 

Un décor zen, c'est simple ! Cette simplicité extrême vous ramène vers l'intérieur, vous pousse à méditer. Les décors, les choses compliquées vous tirent hors de vous. La vanité des créateurs s'exprime dans leurs œuvres, tandis que dans les créations zen le but est de pousser à la méditation, à l'humilité, à la contemplation, pas de vanter le talent de leurs créateurs.

 

Quelqu'un dans la conscience est simple. Quand vous êtes en paix, vous trouvez ça évident. Quand on me demande d'expliquer la béatitude, je suis comme cette personne qui a fait un rêve très prenant, très réaliste et qui, se réveillant, se souvient parfaitement des images de ce rêve, mais ne parvient pas à mettre un mot dessus, pour l'expliquer. On ne peut pas habiller la vérité de mots. On peut lui rendre grâce dans le satsang, pas l'habiller.

 

Je peux vous inviter à vivre cette vérité, cependant vous n'y viendrez que si vous en ressentez le besoin. Mais, de quel besoin s'agit-il ? Le besoin de vérité, de paix ? Oui, peut-être… de perfection ? De bonheur ? Qu'est-ce que c'est, le bonheur ? Évidemment, le mot vérité est un mot tabou, comme si d'affirmer connaître la vérité signifiait qu'on la détenait. Comme si quelqu'un pouvait détenir la vérité ! Mais, la connaître et la vivre ne signifie pas la détenir : la vérité nous dépasse !

 

C'est compliqué

de faire simple

 

Il n'y a pas de tri à l'entrée de La Voie, tout le monde est le bienvenu. Le seul tri, c'est que la majorité des gens ne veut pas de cette vérité. Beaucoup de gens pensent qu'ils la connaissent déjà. La vérité est simple, si la vôtre ne l'est pas, alors c'est que c'est votre vérité, pas La vérité. Ce n'est pas facile de faire simple. Méditer sur le Saint-Nom c'est simplifier votre esprit. « Chose bien comprise s'énonce clairement », la vérité se dit simplement.

 

Beaucoup de savants en spiritualité, quand ils parlent, demandent, à ceux qui les écoutent, un dictionnaire et une culture ésotérique profonde. Ils s'adressent à d'autres lettrés. C'est le système des castes, le brahmanisme.

 

Les savants parlent aux savants. La vérité s'exprime clairement et même ainsi, tous ne comprennent pas : « Que ceux qui ont de l'entendement entendent ». Beaucoup font à La Voie le reproche d'être simpliste. La simplicité des uns est le simplisme des autres, comme la solidarité des uns est l'assistanat des autres.

 

Le jour de la mort,

tout le monde est reçu

 

La chose importante n'est même pas de savoir si nous avons compris ou non. Si nous avons compris, tant mieux, mais ce n'est pas le sujet. Le propos de cette voie, n'est pas de comprendre. Il n'y a pas d'examen à passer !

 

Le jour où la mort arrive, tout le monde est reçu. Il n'y en a pas qui échouent à l'examen de la mort. Comprendre c'est bien, en revanche que voulez-vous dire quand vous dites comprendre ? Tant que vous n'avez pas compris ce que veut dire comprendre, vous ne le comprenez pas. Apprendre des théories, des concepts, ce n'est pas comprendre. C'est bien d'apprendre, pourquoi pas ? Mais, ce n'est pas comprendre.

 

Parfois, vous pensez avoir compris quelque chose, mais c'est simplement que vous l'avez admis, mais admettre n'est pas comprendre. Si vous dites à quelqu'un, qui n'a jamais bu du jus de citron pur, que c'est acide, il ne le comprendra pas. Il faudra qu'il boive ce jus pour comprendre ! Pour comprendre, il faut le vivre, « prendre avec soi » (co-préhende).

 

La compréhension vient quand on pratique. Je vous dis des choses et vous les admettez mais sans toujours les comprendre et même vous pourriez vous demander ce que je veux dire par là et pourquoi j'insiste tant sur des choses qui paraissent évidentes.

 

Ces choses, vous les avez admises, comme l'humilité, le lâcher-prise, etc. Alors, vous vous demandez pourquoi j'insiste lourdement et puis un jour, un an, deux ans ou trois ans après, vous réalisez quelque chose et vous vous dites : « Bon sang ! Mais c'est bien sûr ! Je comprends ! », pourtant vous pensiez avoir déjà compris.

 

C'est compliqué d'être simple quand on est compliqué, c'est pourquoi il en est qui sont compliqués et qui désirent la paix, sincèrement et qui demandent la Révélation… Ils sont sincères ; d'être compliqué, ce n'est pas incompatible avec la sincérité et le vrai désir de paix !

 

Alors, ils reçoivent la Révélation, mais ils restent compliqués : on ne change pas sa programmation du jour au lendemain ! Ainsi pour ceux-là, cela sera plus compliqué, il leur faudra continuer de se vider, de lâcher-prise, de desserrer les poings, pourtant s'ils observent les piliers de l'agya, le travail se fera de toute façon, malgré eux ! En attendant, il leur faut de la foi.

 

Il n'y a pas qu'une façon

de vivre La Voie

 

Il n'y a pas qu'une façon de vivre La Voie ; il y en a autant qu'il y a de pratiquants et il y a aussi quatre degrés de pratique, en fonction de ce que l'on est prêts à lâcher de nos certitudes.

 

L'aspirant est un chercheur ayant trouvé et désirant recevoir la Révélation, il y a l'observant, qui connaît les techniques, qui cherche à approfondir sa conscience, mais dont l'existence laisse peu de place à l'Observance. Le dévot veut suivre l'enseignement du maître, il aime Dieu et veut vivre sous son constant regard.

 

Rassembler sa conscience

 

Pourquoi est-il nécessaire de se recentrer ? (c'est le propos du yoga). C'est comme si votre conscience se cassait en des centaines, des milliers de fragments. La pratique du Saint-Nom, fait sur ces morceaux épars de votre conscience, comme un aimant sur de la limaille de fer : les fragments éparpillés se rassemblent.

 

Quand vous vous rassemblez ainsi, par l'Observance, vous êtes dans la dynamique de la Grâce. Plus votre conscience est rassemblée et plus vous comprenez. La conscience, lorsqu'elle est éparpillée, est une conscience en petits morceaux. Quand votre conscience est rassemblée elle est globale.

 

Pour arriver à cette conscience globale vous avez les quatre piliers de l'agya. Rien ne peut se substituer à ça. Aucune lecture ni réflexion ne peut remplacer l'Observance. Je ne vous dis pas ça parce que je serais atteint d'une sorte de toc, non : je vous dis et redis ça puisque c'est vrai. Je l'ai expérimenté et l'expérimente encore.

 

Si vous n'y arrivez pas comme vous le voulez, à cause de votre existence, de vos obligations, eh bien tant pis ! Ce n'est pas un concours ! Quoi qu'il en soit, la vie avec l'agya est tellement mieux que sans.

 

Nous arriverons tous à la fin, que l'on soit un observant débordé par ses devoirs ou un amoureux de Dieu. En attendant cette occurrence, vivez heureux ! Soyez cool et indulgent.

 

Si La Voie vous donne plus de force pour assumer vos obligations, votre réalité, alors c'est que vous êtes en train de réussir. L'Observance vous donne plus de conscience, plus de recul sur les choses. C'est déjà beaucoup ! Non ? Vivez votre vie, assumez vos devoirs avec plus de conscience et plus de recul par la Grâce.

 

Il est un effet de cette voie, c'est qu'elle déconceptualise les choses. Quand vous remettez tout dans le Saint-Nom, en pratiquant la technique, quand vous coupez la parole au faux-ego, il n'a pas le temps de partir dans des délires, des théories, alors ça simplifie le mental. C'est le mental qui pratique, l'âme, elle, est porteuse de ce magnétisme du Saint-Nom.

 

L'âme est faite à partir de ce Saint-Nom. C'est comme un aimant fait de magnétite, le magnétisme, c'est le Saint-Nom et l'âme, l'aimant, la magnétite. L'âme, c'est la matière, mais son magnétisme, ce qui la rend cohérente, dans le sens physique du terme, c'est le Saint-Nom.

 

L'âme ne pratique pas, c'est le mental qui pratique. Après, il est question de mental supérieur et de mental inférieur… Le mental supérieur, c'est l'intelligence comme il en est question dans la Bhagavad-Gîtâ*. C'est le mental sous l'influence de l'âme, le mental inférieur, c'est le mental en roue libre, sous l'influence du faux-ego. Ce mental inférieur ne s’intéresse qu'à l'écume des jours, à la surface des choses.

 

* « L'initié, pratiquant la vraie voie, n'agit avec son corps, son mental, son intelligence et ses sens que dans un but : approfondir sa conscience. » (extrait de « La Bhagavad-Gîtâ » 5:10 à 12 et « Le chant de l'éveillé »  4.4)

 

En fonction de l'endroit où vous mettez votre mental, votre conscience changera. C'est ça que certains, qui ne connaissent pas La Voie, nomment le taux vibratoire : plus on met son mental dans la profondeur et plus le taux augmente. Plus on place notre mental à la surface des choses, dans les apparences, les désirs, la vanité et les attachements, et plus le taux diminue.

 

Plus vous pratiquez, plus vous avez conscience de ce que vous faites et plus vous pouvez choisir en toute connaissance de cause. Il n'y a pas de concours, sur cette voie, et n'écoutez pas le faux-ego qui vous dit que vous n'êtes pas un bon pratiquant… continuez. « Si tu peux attacher au Saint-Nom ta conscience sans faillir, tu auras conscience de la Grâce. » (Bhaktimàrga 388)

 

Les boutons de partage sont à la suite de la traduction. Si ce texte vous a apporté quelque chose, partagez sur les réseaux sociaux pour que d'autres puissent le lire.

 

 

Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Tag(s) : #satsang, #simplicité, #spiritualité, #bonheur, #méditation, #complication, #LaVoie, #HansYoganand, #yoga
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