Avec le Saint-Nom on a une base de référence fiable, qui ne dépend de rien et à laquelle on peut se fier pour réétalonner son mental. En pratiquant la technique du Saint-Nom, au cours d'une pause, par exemple, on ferme les yeux et l'on voit son esprit revenir à zéro, se réinitialiser.

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Notre pratique de La Voie, de ses quatre piliers, plus particulièrement la pratique de la technique du Saint-Nom dans le service (un des piliers), permet de simplifier considérablement l'existence. La vie est comme elle est, mais nous la voyons avec notre propre regard et ce regard change avec notre humeur, notre état de conscience. C'est ainsi que certains verront la vie avec optimisme et d'autres la verront avec pessimisme.
Je parle de gens comparables. Il arrive aussi que des gens souffrent beaucoup, surtout dans les pays moins bien lotis que nos pays riches. Je sais aussi que dans nos pays considérés comme riches, il y a des gens qui souffrent et qui ont des raisons pour ça, par exemple, le deuil, la maladie, l'isolement social et la pauvreté.
Le bonheur de l'intérieur
L'existence change, évolue et possède des bons côtés et des moins bons, nous réserve de bonnes et de moins bonnes surprises, mais le regard que l'on pose influe beaucoup sur notre ressenti. Dans l'existence, nous avons des choses à faire, pour vivre, pour rester en bonne santé et se trouver bien. Avec une conscience claire, on voit plus clairement la vie, la chance qu'elle est et le bonheur qu'elle nous propose à condition de ne pas lui demander ce qu'elle ne peut pas nous donner.
Le vrai bonheur vient de l'intérieur et c'est là qu'il est bon d'aller le chercher. Sans la pratique de la technique du Saint-Nom, sans l'Observance des quatre piliers, de l'agya nous n'avons que le mental, nos pensées, notre réflexion pour juger, pour appréhender notre existence. Quand l'esprit est fatigué, déprimé, confus, alors notre existence nous paraît confuse, grise, sans espoir, pleine d'obstacles insurmontables.
Nous ne savons pas où nous allons, alors nous nous construisons des certitudes pour nous rassurer, sous la forme de concepts, de croyances, mais ces certitudes ne sont pas obligatoirement fiables et nous ne pouvons pas toujours nous appuyer dessus, compter sur elles. Nous nous construisons une réalité personnelle qui ne correspond pas souvent à la réalité et qui peut s'écrouler rapidement et nous laisser dépourvus, désabusés, malheureux.
Confusion et aveuglement
Quand on a l'esprit confus, on ne s'en rend pas compte, car avec la confusion vient l'aveuglement. Pour peu que l'on ait beaucoup de vanité, alors on s'enferme dans ses erreurs, refusant de croire d'autres que soi-même. Les psychiatres disent qu'un malade, à partir du moment où il reconnaît qu'il est malade, a déjà commencé à guérir. En spiritualité, c’est la même chose : c'est à partir du moment où l'on admet ne rien savoir que l'on peut commencer à apprendre.
Il y a besoin d'humilité pour ça. Sans humilité cette démarche ne se peut pas. Comment une personne confuse pourrait-elle admettre qu'elle est confuse ? Il est nécessaire qu'une autre personne, qui n'est pas confuse, le fasse remarquer à celle qui est confuse... Le problème, c’est la vanité ; si la personne confuse est vaniteuse, elle n'écoutera personne.
Une référence
Avec le Saint-Nom on a une base de référence fiable, qui ne dépend de rien et à laquelle on peut se fier pour réétalonner son mental. En pratiquant la technique du Saint-Nom, au cours d'une pause, par exemple, on ferme les yeux et l'on voit son esprit revenir à zéro, se réinitialiser. Alors, quand on ouvre les yeux, après quelques minutes de méditation, notre regard a changé et, avec lui, l'image du monde.
Même si le brouillard de notre esprit est provoqué par un dérèglement de la thyroïde, par une forte fatigue, un stress important avec des raisons objectives, de fermer ses yeux quelques minutes, de pratiquer la technique dite du Saint-Nom ne suffit pas, mais nous en retirons toujours un mieux-être qui nous aide à surmonter nos difficultés. S'il est nécessaire de le faire dix fois par jour, alors faisons-le dix fois par jour ! C'est aussi ça le lâcher-prise, accepter d'aller mieux. Si l'illusion, le brouillard reviennent, alors on retourne au Saint-Nom. Les disciples savent aussi que l'idéal est de ne pas le quitter... mais c'est difficile, alors y revenir convient bien.
L'état où nous met la pratique du Saint-Nom, on le sait qu'il est le bon, l'état par défaut du mental, avant qu'on l'empoisonne avec nos fantasmes, nos concepts, nos émotions. Revenir à cet état par défaut, en appuyant sur le bouton « reset » c'est fermer les yeux et pratiquer le Saint-Nom. Le Saint-Nom c'est toujours la solution... Parfois ce n'est pas la seule solution, mais qu'importe, ça ne vous fera jamais de mal de la pratiquer.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.