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Saviez-vous que nos sens prennent racine à l'intérieur de nous ? Jusque dans notre âme ? Les sens de la vision, de l'ouïe, du toucher, de l'odorat et du goût existent aussi pour l'âme. Le sens de l'odorat et du goût n'en forment qu'un mais à part ça, l'âme possède un sens de la vision, de l'ouïe, du toucher et de l'odorat-goût.

Satsang de sri hans yoganand ji sur la spiritualité, La Voie, les sens et la méditation.
Nos sens peuvent se retourner vers l'intérieur ; il y a des techniques pour ça !

 

Les mots en bleu sont des liens menant à des textes explicatifs.

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L'accueil du blog

 

 

Les choses sont claires, quand on retire les voiles de confusion, d'illusion qui sont devant nos yeux. On voit les mécanismes de la pensée, des émotions d'une façon évidente, après, c'est autre chose de les expliquer, mais est-ce vraiment nécessaire ?

 

C'est encore autre chose de mettre en pratique les conclusions auxquelles on arrive après avoir compris les mécanismes du mental. Entre le vouloir et le pouvoir, il y a un pas.

 

Ces histoires d'attachement, de détachement, de pratique du Saint-Nom  posent des questions, comme : est-ce que l'on doit s'attacher au Saint-Nom, pratiquer la technique pour se détacher du reste ou est-ce que l'on doit se détacher du reste pour réussir à s'attacher au Saint-Nom ?

 

C'est flou tout ça, pour la plupart des observants. Souvent, les choses ne sont pas si nettes et il faut simultanément s'attacher au Saint-Nom et s'efforcer à se détacher du reste. Mais, qu'est-ce que le détachement ?

 

Le détachement

 

Le détachement est-il de l'indifférence ? Non, sûrement que non… Si oui, cela voudrait dire qu'il suffirait de jeter tous ses biens et d'aller vivre seul dans une grotte pour être détaché. Mais, est-ce que, pour autant que le Saint-Nom serait présent à notre conscience chaque instant ?

 

De quoi doit-on se détacher ? On ne doit pas se détacher des personnes, de l'argent, de nos biens matériels… on doit se détacher de l'attachement. L'attachement est une chose en elle-même qui se colle, se cristallise sur tout.

 

Ce n'est pas en éliminant les supports de l'attachement que l'on élimine l'attachement, c'est en éliminant l'attachement.

 

On ne peut pas éliminer l'attachement… C'est comme si vous pendiez dans le vide d'une falaise, agrippé et que l'on vous disait : « Lâche, aie confiance ! ». Mais, si vous tendez une corde à la personne, une corde solide et bien assurée et que vous lui demandez : « Attrape cette corde ! » Vous auriez plus de chance d'être entendu.

 

Cette corde, c'est la pratique du Saint-Nom en particulier et celle des piliers en général.

 

De vous attacher au Saint-Nom suffit… ça ne vous détache pas du reste, ça vous permet d'avoir des relations normales avec le reste. Ce n'est pas une question d'attachement ou pas, c'est juste une question de vivre son existence de la meilleure façon possible.

 

Beaucoup de ceux qui ont le désir, la soif d'absolu se méfient de leurs sens et des plaisirs. Ils se privent de ces plaisirs en privant leurs sens de belles choses à voir, comme la musique, le sexe et l'amour, des mets délicieux, le confort, etc. Mais, nos sens n'ont rien à voir avec la réalisation spirituelle, ils ne sont pas des pièges destinés à nous faire chuter !

 

Ce n'est pas du plaisir dont on doit se méfier, mais du désir. Quand on a vraiment faim et que l'on mange, on y prend du plaisir et c'est bien. Ce plaisir de manger est alors comme un remerciement. La faim, la soif, l'amour, la sécurité, le bien-être ne sont pas des désirs, mais des besoins fondamentaux, légitimes qu'il est de notre devoir de satisfaire. C'est dans l'agya.

 

Les sens de l'âme

 

Si vous avez faim, est-ce de caviar ? Si vous avez soif, est-ce d'un vin prestigieux et cher ? Non, le pain et l'eau suffisent ! Quand on a réellement soif et que l'on boit de l'eau, on y prend plaisir et ce plaisir n'est pas coupable. Vous voyez que les sens ne sont pas les ennemis de la spiritualité !

 

Au contraire ; saviez-vous que nos sens prennent racine à l'intérieur de nous ? Jusque dans notre âme ? Les sens de la vision, de l'ouïe, du toucher, de l'odorat et du goût existent aussi pour l'âme. Les sens de l'odorat et du goût n'en forment qu'un mais à part ça, l'âme possède un sens de la vision, de l'ouïe, du toucher et de l'odorat-goût.

 

Sur La Voie il est révélé, aux aspirants qui en font la demande, quatre techniques. Une technique satisfait le sens de la vision de l'âme, c'est la technique dite « de la lumière ». Une autre satisfait le sens de l'ouïe de l'âme, c'est la technique dite « de la musique » ou « du son ». Une autre, le sens de l'odorat-goût, c'est la technique du nectar et la dernière, le sens du toucher, c'est la technique du Saint-Nom. Avec la pratique quotidienne de ces techniques, on réveille les sens de l'âme.

 

Quand on pratique la technique dite « de la lumière » on ferme les yeux et l'on regarde à l'intérieur. Attention, fermer les yeux n'est pas la technique, même s'il est nécessaire de fermer les yeux.

 

Quand on pratique la musique, on ferme ses oreilles et l'on écoute l'intérieur. Quand on pratique le nectar, on sent, on goûte à l'intérieur et quand on pratique le Saint-Nom, on touche à la paix.

 

C'est ça que symbolisent les trois singes du zen, vous savez, ceux que l'on voit se boucher les oreilles, les yeux et la bouche, en même temps que le nez pour le dernier. Ils symbolisent les techniques de La Voie, celle de la lumière, pour le premier, celle du nectar et du Saint-Nom, pour le second et celles de la musique (ou du son ou nada) pour le troisième*.

 

* Ce qui ne correspond pas à l'image d'illustration du texte, avec le petit garçon.

 

L'intérieur

et l'extérieur

 

La méditation, le service sont des pratiques qui vous tournent vers l'intérieur, mais ça ne vous isole pas : ce que vous trouvez à l'intérieur se trouve en toutes choses et vous savez, quand un photographe prend du recul, avant de saisir un instant, une lumière, ce n'est pas pour s'en isoler !

 

En allant à l'intérieur, vous vous unissez à l'Unité et l'Unité est partout, même dans la dualité.

 

L'amour du Saint-Nom est partout et s'il est partout, il est aussi à l'intérieur de moi, mais qu'est-ce qui est le plus proche de moi ? Partout ou à l'intérieur de moi ? Sur quoi je peux compter le plus, durant ma vie ? Sur les autres ou sur moi ?

 

C'est pour ça que je vais chercher l'amour à l'intérieur de moi, plutôt qu'à l'extérieur et si je le trouve aussi à l'extérieur de moi, comme je le fréquente beaucoup à l'intérieur de moi, je sais le reconnaître ! Je sais si cet amour de l'extérieur est le même que celui que j'ai à l'intérieur, si c'est un vrai amour ou un autre amour.

 

Quand on n'est pas dans une situation matérielle insupportable, on peut avoir une belle vie. Encore faut-il voir un bon point de vue même si le bonheur n'est pas le but de notre venue sur Terre.

 

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Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein « bénéfice » de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com

Tag(s) : #satsang, #spiritualité, #bonheur, #méditation, #sens, #LaVoie, #HansYoganand, #yoga
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