Vous avez toujours le choix de rester proche du centre ou de vous en éloigner, c'est à vous de faire les choses. Le centre ne va pas se désaxer pour vous rejoindre à la périphérie de votre vie ! Au début, l'éloignement du centre n'est pas si évident et puis, petit à petit vous vous éloignez et les ennuis reviennent.

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Si vous êtes sur un disque tournant, plus près vous êtes du centre et moins la force centrifuge, vous entraîne vers l'extérieur, plus la force centripète, vous attire vers le centre. Plus vous vous éloignez du centre, près du périmètre extérieur et plus la force centrifuge vous projette à l'extérieur. C'est comme une automobile dans un virage ; plus vous serrez le bord intérieur du virage et moins la voiture aura tendance à sortir du virage.
C'est pareil dans notre vie, plus nous sommes proches du centre, de notre centre, et plus il nous attire. Moins nous sommes proches du centre et plus c'est l'extérieur, les apparences qui nous attirent. Quand on connaît son centre, on voit bien qu'il est fait de paix, de satisfaction sereine, de bonheur simple et de conscience profonde. Notre centre est la porte vers la dimension divine, où la mort ni la peine n'existent. Notre centre est comme un trou noir, sauf que là, il s'agit de lumière. Pour se rapprocher de son centre, il est besoin de coller à la tangente de la trajectoire, comme en voiture. Ici il s'agit de coller à l'agya, c'est-à-dire aux quatre piliers.
Ne lâchez pas le fil
Plus on pratique et plus on est en paix, dans la conscience de la Grâce. La Voie vous garde dans le processus d'accomplissement. L'Observance est votre fil d'Ariane, ne le lâchez pas, si vous le faites, vous serez irrésistiblement attiré vers l'extérieur, le multiple, la confusion, l'ignorance. Ce n'est pas si grave, vous pouvez toujours revenir au centre ! Un moyen de revenir au centre, c'est de fermer les yeux et de pratiquer la technique dite du Saint-Nom et puis de lire, d'écouter, de visionner un satsang.
Vous avez toujours le choix de rester proche du centre ou de vous en éloigner. Le centre ne va pas se désaxer pour vous rejoindre à la périphérie de votre vie ! Au début, l'éloignement du centre n'est pas si évident et puis, petit à petit, vous vous éloignez et la machine à concepts se met en marche et tourne de plus en plus vite, alors viennent la confusion, l'aveuglement et sa suite de souffrances. Revenez vite au centre, fermez les yeux, méditez, écoutez un satsang.
Vous savez, la vie de pratiquant, c’est un peu comme si vous étiez sur un vélo : tant que vous pédalez, vous avancez. Le pédalage, dans cet exemple, c'est le fait de pratiquer les piliers, c'est-à-dire l'Observance. Quand vous cessez de pédaler, vous continuez à avancer, si vous êtes sur du plat, mais au bout d'un moment, vous ralentissez et ralentissez encore. Si vous ne recommencez pas à pédaler, vous tombez. Bon, vous êtes tombé, ce n'est pas une catastrophe, remontez à vélo et recommencez à pédaler. Vous ne recommencez pas La Voie du début, mais de l'endroit où vous êtes tombé.
Le vélo, quand on n'aime pas ça, c'est galère ! Alors, l'idéal est d'aimer faire du vélo... C'est pareil pour La Voie, si vous n'aimez pas méditer, si vous n'aimez pas le satsang, si vous n'aimez pas pratiquer le Saint-Nom, dans vos activités de chaque jour (le service, qui est un des quatre piliers), alors c'est difficile, donc prenez goût à l'Observance.
Aimer pratiquer
Je marche tous les jours, quand c'est possible, une quarantaine de minutes, mais je n'aime pas ça... Je préfère rester à méditer, à faire du service devant mon pc, pourtant je sais que de marcher me fait du bien, alors je marche et j'essaie d'y trouver du plaisir. Je ne marche pas seul, alors ça aide, c'est aussi le cas pour l'Observance : il peut arriver que l'on n'y prenne pas plaisir, est-ce une raison pour arrêter ? Vous avez le choix, mais vous savez que l'Observance vous fait du bien, alors n'arrêtez pas ou assumez, si vous ne pratiquez pas, les ennuis que vous rencontrez dans votre vie.
Vous savez, la pratique des quatre piliers de La Voie ou Observance, est un peu comme une toiture qui vous protège... Elle vous protège si vous allez vous mettre en dessous. Si vous restez au-dehors, et qu'il tombe de la grêle, ne vous étonnez pas d'avoir des bosses ! Au bout d'un moment, quand vous êtes à l'abri sous la toiture, vous ne vous rendez plus vraiment compte que vous êtes à l'abri et vous en sortez.
Vous cessez l'Observance, retrouvez les intempéries et vous apercevez qu'elle vous protégeait, alors vous y revenez. On fait de ces allers-retours régulièrement. L'Homme manque de mémoire, il n'y a qu'à voir ce qu'il fait des leçons de l'histoire. Quand tout va bien, on néglige l'abri, c'est quand tout va mal qu'on le retrouve avec bonheur !
Plus on aime la vérité, plus on aime le Saint-Nom, plus on aime l'Observance et moins on sort de l'abri. Cet état de fait vient avec la pratique. Le problème, c’est que vous êtes en paix, dans l'Observance et le faux-ego n'aime pas du tout la paix, il trouve ça monotone ! Ne l'écoutez pas. Si vous avez demandé à recevoir les quatre techniques, si vous avez demandé de pouvoir pratiquer les piliers, c'est que vous en aviez besoin. N'oubliez pas ce besoin, que vous aviez, quand vous aspiriez à la Révélation.
Si vous aimez la paix, alors vous ne trouvez pas l'Observance, la paix monotones et vous avez plaisir à y rester. C'est la condition : aimer la paix.
Ce satsang pourra vous aider dans votre recherche spirituelle, je l'espère, mais je dois préciser ceci : il a été dit à la maison où je vis, enregistré puis retranscrit à destination des initiés qui ont reçu la Révélation. Le plein ''bénéfice'' de ce satsang ne pourra être atteint que si vous avez eu cette Révélation et que vous pratiquez les quatre piliers. Pour se renseigner, demandez en écrivant ici : lavoie.eu@gmail.com
Sri Hans yoganand ji.